En voyant la couverture, je m'attendais à l'histoire d'une jeune demoiselle nommée
Georgie (j'aime essayer de devenir de quoi parle le livre sans lire la quatrième de couverture). Trop facile ! Il y a bien une jeune fille dans l'affaire, mais elle se nomme Myrtle, une orpheline nommée comme la rue dans laquelle on l'a trouvé. Il y a en tout trois personnages dont Myrtle qui donnent autour de George Hardy, ou affectueusement,
Georgie.
A Liverpool, en pleine époque victorienne (milieu du XIXème siècle), chacun prend la parole, à tour de rôle, et raconte leur vie et leur lien avec
Georgie qui n'apparait et se dessine uniquement par ce qu'en disent nos protagonistes. L'histoire n'est pas très gaie, la misère ressort de leur narration malgré la condition importante de certains. Il y a une ironie légère mais perceptible dans ce roman même si je l'ai trouvé un peu lourd, pesant à lire. Finalement, ce
Georgie reste bien mystérieux alors qu'il est au centre du roman.
Georgie a été finaliste du Booker Prize en 1998. Je tenterai bien un autre roman de
Beryl Bainbridge.