AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

3.72/5 (sur 29 notes)

Né(e) à : Londres , 1572
Mort(e) le : 31 mars 1631
Biographie :

John Donne (né en 1572 à Londres – mort le 31 mars 1631), poète et prédicateur anglais du règne de Jacques Ier, considéré comme le chef de file de la poésie métaphysique, a produit une œuvre variée comprenant des sonnets, des poèmes religieux, des traductions du latin, des épigrammes, des élégies, des chansons et des sermons.

Source : Wikipédia
Ajouter des informations
Bibliographie de John Donne   (18)Voir plus

étiquettes
Videos et interviews (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de

John DONNE – De l'Érotique au Sacré : une vie déchirée (DOCUMENTAIRE, 2009) Un documentaire réalisé en 2009 par Simon Schama. Présences : Fiona Shaw et John Carey. Traduction : André Léssine. Poèmes traduits par André Léssine, Yves Denis, Jean Fuzier, Philippe de Rothschild, Jean Miquenne, Robert Ellrodt.

Podcasts (2) Voir tous


Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Pourquoi ne peut-on prendre au sérieux les politiciens?
[...] Ou les affaires dans lesquelles sont versés ces hommes sont-elles si hasardeuses et si sujettes à d'impondérables revers qu'ils en sont réduits à parler de façon équivoque, oraculaire, insinuante, générale (donc évasive), dans le langage des faiseurs d'almanachs quand ils annoncent le temps ?
Commenter  J’apprécie          580
" Nul homme n'est une île, un tout en soi. Chaque homme est partie du continent, partie du large. Si une parcelle de terre est emportée par les flots, c'est une perte égale à celle d'un promontoire. La mort de tout homme me diminue parce que je suis membre du genre humain. Aussi n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas. Il sonne pour toi. "
Commenter  J’apprécie          472
John Donne
Aucun homme n’est une île, un tout, complet en soi ; tout homme est un fragment du continent, une partie de l’ensemble ; si la mer emporte une motte de terre, l’Europe en est amoindrie, comme si les flots avaient emporté un promontoire, le manoir de tes amis ou le tien ; la mort de tout homme me diminue, parce que j’appartiens au genre humain ; aussi n’envoie jamais demander pour qui sonne le glas : c’est pour toi qu’il sonne.
Commenter  J’apprécie          230
Nul homme n'est une île, un tout en soi. Chaque homme est partie du continent, partie du large. Si une parcelle de terre est emportée par les flots, c'est une perte égale à celle d'un promontoire. La mort de tout homme me diminue parce que je suis membre du genre humain. Aussi n'envoie jamais demander pour qui sonne le glas. Il sonne pour toi.
Commenter  J’apprécie          160
Chanson

Attrape une étoile filante,
Fais qu'une Mandragore enfante,
Dis-moi où sont les ans passés,
Qui du Diable a fendu le pied,
M’enseigne à ouïr les Sirènes
À parer les dards de la haine,
M’apprends
Quel vent
Pousse un cœur honnête en avant.

Si tu es né pour l'impossible,
Pour voir des choses invisibles,
Cours si loin que sur toi le Temps
Fasse neiger des cheveux blancs.
Tu me diras à ta rentrée.
Les merveilles qu'as rencontrées.
Et puis
Qu'ici
Il n’est belle fidèle aussi.

S'il en est une, écris : je gage
Que ce fût doux Pèlerinage ;
Et pourtant non, je n'irais point,
Dussé-je la trouver non loin :
Quand écrivant tu l'aurais vue
Fidèle, jusqu'à ma venue
Je crois
Ma foi
Qu’elle en trompera deux ou trois.

(p. 103)
Commenter  J’apprécie          111
Ô mort, ne sois pas fière : on t'a nommée puissante
Et terrible, pourtant, au vrai, tu ne l'es pas,
Car ceux-là que tu crois, ô pauvre mort, abattre,
Ne meurent pas, et moi tu ne peux me tuer.
Du repos, du sommeil (de toi pures images),
Coule bien du plaisir, alors combien de toi?
Et les meilleurs de nous vont les premiers à toi,
Pour reposer leurs os et leur âme affranchir.
Rois et désespérés, Sort, Destin te commandent,
Tu vis avec poison, et guerre, et maladie,
Et charmes ou pavot font dormir aussi bien,
Même mieux, que ton coup ; aussi, pourquoi t'enfler?
Un petit somme fait, vient l'éternelle veille,
Et plus jamais la mort ; oui, mort, tu vas mourir.
Commenter  J’apprécie          110
La plus grande maladie, et le plus grand danger pour l’État, est l'insolence des grands.
Commenter  J’apprécie          120
Déshérité

Par testament ton père aux pauvres a laissé
Tout le bien qu’il avait : tes droits restent entiers.

[Disinherited

Thy father all from thee, by his last Will,
Gave to he poore ; Thou hast good title still.]

(p. 96-97)
Commenter  J’apprécie          110
Je tiens mon oeil sur le tien fixe, et là,
Je plains, qui brûle en ton oeil, mon image ;
Regardant plus bas je la vois noyée
Dans une larme transparente ;
Si tu as l'art cruel
De tuer en faisant, défigurant, images,
De combien de façons pourrais-tu donc le faire ?

Mais vois, j'ai bu tes larmes douces-amères,
Et quoiqu'encor tu en verses, je pars ;
Mon image enfuie, disparaît la peur
Que cet art me puisse léser ;
Quoique de moi tu gardes
Une image encor, pourtant celle-là
Est à l'abri du mal, puisqu'elle est dans ton coeur.
Commenter  J’apprécie          70
No man is an island, entire of itself; every man is a piece of the continent, a part of the main. If a clod be washed away by the sea, Europe is the less, as well as if a promontory were, as well as if a manor of thy friend's or of thine own were: any man's death diminishes me, because I am involved in mankind, and therefore never send to know for whom the bells tolls; it tolls for thee. (Méditation XVII)

Commenter  J’apprécie          70

Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de John Donne (55)Voir plus

Quiz Voir plus

Qui a écrit cette oeuvre?

Qui a écrit 1984 ?

H.G Wells
O Wells
S Beckett
G Orwell

11 questions
10584 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur
¤¤

{* *} .._..