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Milena Baisch (Autre)Hélène Boisson (Traducteur)
EAN : 9782889085460
267 pages
La Joie de Lire (18/03/2021)
3.5/5   7 notes
Résumé :
Pas facile pour un enfant de ne pas pouvoir suivre les tendances qui règnent dans la cour de récréation. Dans la classe d’Anton, tout le monde porte des Roolys, des chaussures à roues pliables. Alors qu’il raconte à ses camarades qu’il portera les fameuses baskets à la prochaine sortie scolaire, les finances de ses parents sont mises à rudes épreuves.
Jamais à court d’idées, Anton explore différentes solutions pour gagner de l’argent : enfant-cascadeur ou enc... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Anton passe à l'action - Milena Baisch - Roman jeunesse - Éditions La Joie de Lire - Collection Hibouk - A partir de 8 ans - Paru en mars 2021 - Lu en juin 2021

Je remercie Nicolas et l'équipe de Masse Critique jeunesse et la maison d'édition pour l'envoi de ce roman jeunesse.

Comme Anton, je passe à l'action en postant ma petite chronique.

Je me suis bien amusée, évidemment, je l'ai lu avec mes yeux d'adulte, mais je suis quand même retournée en enfance lors de certains passages qui m'ont fait rire aux éclats.

Un livre qui fait rire, c'est gagné !!!

L'histoire, narrée par le héros Anton, élève en CM2, aborde le thème de la difficulté financière dans les familles, thème abordé avec beaucoup d'humour.

Notre petit bonhomme rêve plus que tout d'avoir des Roolies (baskets à roulettes) à la mode pour les emporter lors d'une excursion dans un parc d'attractions prévue par l'école.
Il faut dire que Max, qui n'est pas trop son copain, l'a mis au défi de gagner une course en Roolies au parc d'attractions, encouragé par deux filles bien copines Fanny et Xiaomeng qui n'arrêtent pas de l'embêter. Et là commence les embrouilles. Anton n'a pas dit qu'il n'avait pas de baskets à roulettes, la honte.

Anton demande donc les Roolies à ses parents, elles coûtent cent euros.

Discussions.

Mais...
La machine à laver tombe en panne, il faut la remplacer.
Donc, pas de Roolies pour Anton, et, il l'apprendra plus tard, pas de parc d'attractions non plus. Il ne comprend pas pourquoi ses parents ne vont tout simplement pas chercher de l'argent à un distributeur de billets.

C'est la totale, Anton ne veut pas se taper la honte devant toute la classe.
Il va alors faire travailler son imagination à la vitesse vv', et va évidemment s'attirer bien des ennuis, avec sa conscience pour commencer. Il imagine plusieurs plans tous plus foireux les uns que les autres pour gagner les 100 € pour acheter les fameuses baskets à la mode qui lui permettraient de battre cet insupportable Max à la course.

J'ai découvert un livre plein de fraîcheur sur la volonté que met Anton à passer à l'action et les situations rocambolesques dans lesquelles il se met.

Ira-t-il au parc d'attractions ? Aura-t-il ses belles Roolies ?
Quels sont les moyens que va utiliser Anton pour y parvenir ?

Un petit mot sur l'autrice, Milena Baisch est née en 1976 en Allemagne. Elle est diplômée de la Film Academy de Berlin. Elle est scénariste pour le cinéma et la télévision, elle écrit de nombreux livres et pièces de théâtre.
La série littéraire Anton a rencontré un grand succès auprès des petits lecteurs-trices allemands-es. Son livre Anton se jette à l'eau a reçu le Prix de Littérature allemande pour la jeunesse.

Milena Baisch avec son livre Anton passe à l'action m'a séduit en tant que grand-mère.
Je vais l'offrir à mes petits-fils dont l'un des deux se prénomme Anton.

On devrait lire plus souvent des livres jeunesse, ils apportent du peps et nous rappellent un temps somme toute pas si lointain !



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Merci aux éditions de la Joie de Lire et à Nicolas de babelio, pour cette Masse critique-Jeunesse, me faisant découvrir cette auteure-jeunesse, d'origine allemande !

Dans la classe de CM2 d'Anton, tout est presque normal sauf qu'une grande sortie scolaire se prépare et que contrairement aux autres élèves, Anton n'a pas les fameuses baskets à roulettes à la mode, les « Roolies ». Il rentre chez lui, sollicite haut et fort ses parents pour qu'ils lui achètent… mais il se rend compte qu'ils sont « fauchés » en entendant leurs colères lorsqu'arrivent des courriers de réclamation…

Alors le jeune Anton commence à gamberger pour trouver un moyen afin de gagner de l'argent ; il commence par vouloir monter un petit film avec l'appareil photo paternel, pour expédier sa candidature comme « cascadeur junior » mais rien ne va comme il veut !! Avec une imagination débordante, Anton cherche d'autres idées afin de pouvoir s'offrir ces prestigieuses « Roolies », et sortir ses parents de leurs soucis financiers… Il tente de faire des faux-billets…Il réussira à en fabriquer, ce qui va l'emmener dans de drôles de mésaventures…ces dernières lui offriront dans un même temps quelques bonnes leçons de Vie !

Le texte fait rire ; le récit joue sur le décalage de compréhension entre l'univers des adultes et celui des enfants, des jeux de mots , des compréhensions littérales d'expressions imagées… Un rythme soutenu et Anton enchaîne les idées pour sortir de cette mauvaise passe, où il ne se sent pas comme les autres, avec ces baskets à la mode, qui lui sont inaccessibles ! Anton ne se laisse pas abattre , et les idées les plus farfelues lui viennent à l'esprit… qu'il tente de réussir.. .

Dans cette d'aventures rocambolesques, Anton The Kid, apprendra la valeur et l'omniprésence de ces fichus morceaux de papier, qui prennent bien de la place dans la vie des adultes : L'Argent !

« Tout à coup, je repensai à mon dernier anniversaire. Mamie m'avait offert dix euros. Un billet. Je l'avais fourré dans ma poche, et toute la journée, en le sentant sous mes doigts, je m'étais senti tellement bien. Comme un roi. Juste à cause d'un bout de papier. (p. 241)”

“-Je veux dire , quelle est la technique pour que de l'argent puisse fonctionner comme de l'argent ?
Madame Dussel me passa la main dans les cheveux.
-Ce n'est pas une histoire de technique. ça fonctionne juste parce que tout le monde respecte certaines règles.
-Des règles ? Quelles règles ?
-Par exemple, la règle selon laquelle personne n'imprime son argent. »
(p. 182)

Heureusement, il existe aussi l'amitié ; Anton sera finalement soutenu par deux copines, avec lesquelles il a tourné au début de ses tentatives, son mini-film de « cascadeur-junior »…

Texte drôle, vivant, avec de l'action, abordant sans drame les difficultés financières des parents, Anton, fera lui-même ses expériences, en tentant de se débrouiller seul , avec sa seule imagination et sa bonne volonté!

N.B : je me suis empressée d'apporter ce joyeux volume à Laziza, ma boulangère préférée, pour en faire profiter son petit garçon de 9 ans...lecteur très curieux et assidu. La surprise et le sourire de Laziza en pensant sûrement à celle de son "fiston" était déjà une promesse sympa , en soi!!...



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Anton est en CM2. Sa classe va partir en sortie scolaire dans un parc d'attraction. Dans la cour de récré c'est l'effervescence. Les copains vont faire une grande course de Roolys, des baskets à roulettes.
Anton promet d'y participer et se vante un peu.
Sauf qu'Anton ne possède pas, comme les autres, les fameuses Roolys et les finances de ses parents ne permettent pas au petit garçon cette petite folie. Mais Anton ne manque pas d'imagination et de ressources. Il va multiplier les idées, plus ou moins bonnes, pour gagner de l'argent et obtenir les chaussures à la mode.

Pas facile pour un enfant de comprendre pourquoi ses parents ne peuvent pas lui offrir tout ce qu'il veut, de comprendre les difficultés financières.
C'est avec humour que l'autrice aborde ce thème.
Et puis les bêtises d'enfants, ça séduit toujours les petits lecteurs.

Cependant je dois avouer que ce roman m'a semblé un peu long pour les plus jeunes.
Rebondissements, action et humour sont bien présents mais Anton ne nous a pas pleinement convaincues à la maison.
L'histoire s'adresse aux très jeunes lecteurs mais sa longueur (et son manque d'illustrations) rebutera une partie d'entre eux.

A réserver aux bons lecteurs de 8-10 ans.
Lien : https://demoisellesdechatill..
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Je remercie Nicolas et l'équipe de Masse Critique jeunesse et la maison d'édition pour l'envoi de ce roman jeunesse.

C'est l'histoire d'Anton, qui est en CM2, qui nous raconte qu'avec sa classe, ils vont bientôt faire un parc d'attraction. Ses copines lui donnent un défi : gagner la course en roolies (baskets à roulettes). Mais seulement, Anton n'a pas de roolies… Ses parents n'ont pas trop d'argent, et la machine à laver est tombée en panne… Anton a tellement d'imagination et trouve à tout prix plein de solutions : participer à un job junior comme cascadeur, ou braquer une banque, ou demander à la caisse de retraite ou devenir un gangster…

Anton se rend compte et prend conscience de la difficulté à gagner de l'argent. Ce roman nous offre beaucoup d'humour, de légèreté, des aventures (des mésaventures !). J'ai adoré le personnage Anton qui est tellement insouciant, qui m'a fait beaucoup rire, courageux et ose prendre des initiatives, mais il prend beaucoup de risques pour sa vie… Il a des idées folles qui m'ont beaucoup amusée. Comment Anton va s'en sortir ? J'ai aimé les thèmes dans ce livre : l'action, les rebondissements, l'humour, et les aventures ! Ce livre jeunesse m'a fait un peu penser aux romans « le petit Nicolas » qui faisait aussi des bêtises. J'ai passé un bon moment ! Ce livre est adressé aux enfants à partir de 8 ans. Ce roman peut paraître un peu long pour les petits lecteurs mais ce roman se lit très vite, et on a envie de savoir jusqu'à la fin de l'histoire si ça se termine bien pour Anton.
Lien : https://bibliocoeur.wordpres..
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
Mes parents ne comprenaient pas. C'est qu'ils me prenaient pour un enfant normal, ayant très envie d'aller s'amuser au parc d'attractions avec ses petits camarades. Les adultes croient parfois que tout n'est qu'une question d'argent. mais ce n'est pas toujours aussi simple. (p. 253)
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Il me fallait encore mentir. ça commençait à devenir fatigant de devoir inventer autant de choses. (p. 126)
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Tout à coup, je repensai à mon dernier anniversaire. Mamie m'avait offert dix euros. Un billet. Je l'avais fourré dans ma poche, et toute la journée, en le sentant sous mes doigts, je m'étais senti tellement bien. Comme un roi. Juste à cause d'un bout de papier. (p. 241)
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-Je veux dire , quelle est la technique pour que de l'argent puisse fonctionner comme de l'argent ?
Madame Dussel me passa la main dans les cheveux.
-Ce n'est pas une histoire de technique. ça fonctionne juste parce que tout le monde respecte certaines règles.
-Des règles ? Quelles règles ?
-Par exemple, la règle selon laquelle personne n'imprime son argent. (p. 182)
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Tout contre moi, je sentais mon père et ma mère. Ils étaient tellement grands. Il aurait mieux valu qu'ils soient plus petits, pensai-je. Qu'on soit une famille de fourmis. Alors on n'aurait pas eu besoin de tant de nourriture et de tant de place. (p. 59)
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