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Comme dit yvan fauth "non la nouvelle n'est pas un art mineur ".
La preuve avec un nouvel opus de cette série basée sur les sens. Cette fois le toucher.
A part celle de thilliez et scalese où je n'ai pas accroché (pourtant j'adore thilliez), j'ai pris beaucoup de plaisir. Ghislain Gilberti dont je suis un fan absolu ne m'a une fois de plus pas déçu. Maud Mayeras magnifique et troublante. Benoît philippon extraordinaire. Jacques saussey début académique puis un envol du tonnerre. Valentin musso toujours aussi bon. Michael Mention très fort !!
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Après Ecouter le noir et Regarder le noir, Yvan Fauth (du blog littéraire https://gruznamur.com) poursuit son exploration morbide des cinq sens et nous invite cette fois-ci à découvrir les nouvelles écrites par onze auteurs de talent autour du thème du « toucher »… le noir bien entendu, les ténèbres… Autant de variations autour de ce sujet que d'auteurs et autrices inspirés. C'est désormais avec un plaisir certain que je me plonge dans les recueils de nouvelles, car c'est l'occasion de découvrir des auteurs que l'on ne connait pas encore dans un format court, pour peut-être avoir envie ensuite de lire leurs romans. C'est également une façon de découvrir des auteurs que l'on connaît déjà dans un autre style d'écriture: la nouvelle, qui plus est sous contrainte d'une consigne imposée dans ce cas présent, impose des règles, des contraintes et devient pour les auteurs un véritable défi littéraire. Pari réussi bien évidemment pour ce recueil qui nous entraine dans un panel d'émotions très varié. le style doit être direct, percutant, faire mouche et toucher le lecteur. Si j'ai diversement apprécié ces nouvelles, je ressors dans l'ensemble ravie de cette lecture.

Le thème du toucher implique le contact, qu'il soit physique ou moral: on peut blesser, torturer, tuer mais aussi bouleverser, impacter et faire réfléchir, les personnages que l'on crée ou les lecteurs avides d'émotions fortes. Ce recueil en est un condensé!

8118 : Envers et endroit – Franck Thilliez et Laurent Scalese, le duo nous livre une variation en deux parties autour d'un palindrome dans cette nouvelle qui peut se lire aussi bien à l'envers qu'à l'endroit.

Retour de soirée – Valentin Musso : un groupe d'amis dînent dans un restaurant où l'on mange dans le noir complet.

L'ange de la vallée – Solène Bakowski : un conte sombre et émouvant sur les croyances anciennes.

Signé – Benoît Philippon : voulez-vous connaître le prix d'un tatouage bien particulier?

Mer Carnage – Eric Cherrière : une vengeance désopilante…

No smoking – Michaël Mention : l'enfer dans une cage d'ascenseur…

Doigts d'honneur – Danielle Thiéry : l'obsession de la compétition poussée à l'extrême.

L'ombre de la proie – Ghislain Gilberti : une nouvelle qui ravira les amateurs de fantastique, et les autres…

Une main en or – Jacques Saussey : ou comment atteindre les sommets artistiques lorsque l'on a aucun talent?

Zeru Zeru – Maud Mayeras : dans certains pays, naître albinos est une malédiction, ce n'est pas une légende et cette réalité a inspiré à l'autrice une nouvelle forte et bouleversante.

Si je devais en choisir une, ma préférence irait peut-être à Une main en or de Jacques Saussey... ou à Retour de soirée de Valentin Musso car leur nouvelle colle vraiment au thème… Mais les autres aussi alors… Et puis tant d'émotions chez Maud Mayeras ou Solène Bakowski! Il nous reste encore d'autres expériences pour les années à venir : sentir le noir ou le goûter, au bon vouloir d'Yvan et des auteurs… Je me régale déjà!!

Je remercie chaleureusement les Editions Belfond et Yvan Fauth pour la lecture de ce recueil.
Lien : https://loeilnoir.wordpress...
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« Il était une fois 11 auteurs superbes qui avaient décidé de s'engager dans l'écriture d'un recueil. Auparavant, ils s'étaient cantonnés dans des travaux bien peu passionnants. (Écrire un roman sans contrainte prédéfinie c'est tellement monotone…) Alors moi, Yvan, j'ai mis des paillettes dans leurs vies. Accompagné de ma drôle de dame éditrice de son état, je les ai sortis de leurs habitudes pour les engager et je ne le regrette pas, car se sont vraiment de drôles d'auteurs ! » Ça vous rappelle quelque chose ? Nous avons connu Charlie et ses drôles de dames, aujourd'hui venez à la rencontre d'Yvan et de ses drôles d'auteurs. Des auteurs surprenants, étonnants, insolites.

Après « Écouter le Noir » et « Regardez le Noir, », le maître d'ouvrage légèrement tortionnaire sur les bords impose une nouvelle contrainte dans sa quête un peu obsessionnelle des 5 sens : le toucher. Autour de lui, 11 auteurs ont décidé de relever le défi en laissant s'exprimer leur imagination débridée, assez révélatrice de leurs petites obsessions/névroses/idées fixes destinées à nous faire trembler. Chacun a décidé d'imaginer sa propre définition du toucher. Pour certains ce sera palper, entrer en contact physique, pour d'autres, atteindre un but, ou encore remuer, atteindre l'âme, blesser.

Après la lecture du recueil, le lecteur est en phase avec Éric Cherrière : « Une impression, comme de toucher des ténèbres, que je n'avais jamais ressentie et que je n'ai jamais plus éprouvée par la suite au cours de ma carrière (…) ». Ghislain Giberti exacerbe nos peurs « Les monstres sont nombreux, tapis dans les ombres. », Michaël Mention enfonce le clou : « Cette puanteur, ténèbres insidieuses si présentes qu'il pourrait les palper. Les toucher. Toucher le noir, là, tout autour. » Certaines nouvelles vont vers le thriller, d'autres sont plus de l'ordre du roman noir ou de l'approche psychologique, mais toutes réveillent les monstres tapis dans les synapses de nos cerveaux ou au fond de nos âmes.

Contrairement à l'écoute ou à la vue, le toucher représentait à mon sens un exercice bien plus difficile à explorer. J'étais donc très curieuse de découvrir comment les auteurs s'en étaient sortis. Je crois pouvoir dire que la mission qui leur a été confiée est plus que réussie. Chacun dans leur style, ils ont arpenté les chemins du noir sans jamais faillir, tout en faisant preuve d'une belle originalité. Comme pour les deux précédents opus, « Toucher le noir » nous entraîne dans une formidable aventure sensorielle.

« Noir. Noir total. Noir infini, animé de gracieuses arabesques. Abîme magnétique, palpitant de mystère, si organique qu'il pourrait presque le toucher, la toucher, lui caresser la joue et l'enlacer comme au premier jour, ce qu'il fait tendrement. » (Michaël Mention)

Franck Thilliez et Laurent Scalese s'associent autour du palindrome « 8118 » pour nous offrir deux nouvelles traitées de manière inédite. Leur jubilation est perceptible et contagieuse !

Valentin Musso expérimente un dîner inédit et un « Retour de soirée » au dénouement jouissif.

Solène Bakowski nous présente « L'ange de la vallée » et creuse l'avidité humaine au rythme de sombres croyances.

Benoît Philippon nous imprime le M « Signé » de sa nouvelle sur la peau par l'intermédiaire d'une tatoueuse assez facétieuse.

Eric Cherrière donne tout son sens au mot vengeance dans « Mer carnage » une nouvelle à la thématique très actuelle.

Michaël Mention réveille notre claustrophobie en nous enfermant dans un ascenseur portant la mention « No smoking »

Danielle Thiéry nous entraîne au concours Chopin à Paris, salle Pleyel, compétition musicale où « Les doigts d'honneur » ne frappent pas seulement sur les claviers.

« L'ombre et la proie » de Ghislain Gilberti fait remonter des réminiscences d'un certain petit Chaperon rouge…

Jacques Saussey arpente les couloirs d'une prison et brosse le portrait d'« Une main en or », un artiste au talent vertigineux.

Maud Mayeras nous escorte dans un mode de sorcellerie où « Zeru Zeru » fait loi et où avoir la peau blanche est une malédiction.

Ce que je trouve fascinant c'est qu'au jeu du blind test, chaque auteur reste fidèle à sa manière d'écrire, à son style et à sa marque de fabrique, sans verser dans la facilité : la plongée immersive dans les cinq sens de Michaël Mention, la noirceur de Ghislain Gilberti, l'écriture tripale de Maud Mayeras, l'obscurité et la lumière de Solène Bakowski, la thématique de la famille et du couple de Valentin Musso, l'humour (noir) de Benoît Philippon, les problématiques sociétales d'Éric Cherrière, les atmosphères travaillées de Jacques Saussey, le don du polar de Danielle Thiery, les jeux de stratégie et d'esprit du duo Thilliez/Scalese.

Vous aurez compris quel plaisir j'ai eu à les retrouver chacun dans leur univers, le bonheur d'effleurer le sens de leurs textes, la délectation de palper leurs versions singulières du toucher.

« Toucher.Toucher le noir. Braver l'inconnu, traverser la nuit et accéder enfin à la lumière, la vérité ultime qui donnera tout son sens à l'existence. » (Michaël Mention)
Lien : https://aude-bouquine.com/20..
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Ce recueil de nouvelles est paru au mois de juin.
Il fait suite à Écouter le Noir et Regarder le Noir.
Le nouveau sens abordé est le Toucher.

Encore un bon moment de lecture. Des nouvelles plus intenses que d'autres, l originalité du thème commun. L'exercice de la nouvelle étant particulière, j'apprécie toujours lorsque que la chute est explosive !
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Nouveau (en poche ;)) recueil de nouvelles autour d'un des 5 sens. A savoir le toucher . Pas toujours évident … on touche avec les mains mais aussi on peut toucher quelqu'un à son âme. Bref, cela peut été vaste. J'aurais aimé que cela colle plus au toucher « physique ».

Certaines nouvelles m'on mieux plu que d'autres. Mes préférées sont celles de Maud Mayeras qui m'a beaucoup touchée et Signé de Benoît Philippon.

Je regrette un peu la double nouvelle de Thilliez et Scalese : 8118 Envers pour l'une et Endroit pour l'autre. J'aurais préféré une autre nouvelle plutôt qu'une redite. Ajouter un mot précisant le palindrome à la fin de l'histoire aurait suffi pour ma part.

Voilà, un recueil de nouvelles qui ravira les amateurs du genre :).
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On continue notre voyage sur les cinq sens, après « Écouter le noir » et « Regarder le noir« , Yvan Fauth revient avec une très belle palette d'auteurs avides de nous faire frissonner en quelques pages, redonnant par la même occasion ses lettres de noblesse à la nouvelle.

Pas de temps pour délayer, il faut tailler dans le vif dès les premiers mots, captiver le lecteur, l'accrocher dans un sprint où il franchira la ligne d'arrivée essoufflé et espérons-le, chamboulé. La précision quasi chirurgicale du récit, la subtilité, la clarté, la chute, dans ce recueil, tout y est.

Parmi les onze auteurs, pas de jaloux, je dois en connaître la moitié. Ce sera l'occasion de découvrir la plume des autres. Tous les genres sont intégrés dans ce recueil, allant du fantastique au thriller psychologique, en passant par le polar pur et dur. Les variations autour du toucher sont nombreuses, certaines nouvelles entrant pile dans le cadre, les autres le frôlant, en mettant l'accent sur l'Art, le tatouage notamment, la compétition sportive, l'humour noir ou encore le ressenti. A chaque fois, l'atmosphère décrite fait mouche. Et ces histoires courtes vont vous toucher, indéniablement.

On ne peut pas adhérer à chacune des nouvelles, certaines résonnent en nous différemment, pour moi, cela a été le cas pour plusieurs d'entre elles :

« L'ombre de la proie » de Ghislain Gilberti

Un pédophile suit une petite fille, attendant le moment propice pour l'enlever. Ghislain joue avec nos peurs, nos émotions, et y distille une pointe de fantastique.

« Zeru zeru » de Maud Mayeras

Maud nous entraîne là où naître albinos est une malédiction. J'en ai eu des frissons d'angoisse lors de la lecture de cette nouvelle bouleversante.

« Signé » de Benoît Philippon

Benoît nous fait découvrir l'art du tatouage. Méfiez-vous, les adeptes de ces oeuvres sur peau : un psychopathe pourrait très bien faire monter les enchères sur le Darknet et vous dépecer…le tout en humour…

Une mentions spéciale pour Franck Thilliez et Laurent Scalese, qui nous proposent deux nouvelles originales, « 8118 – envers » et « 8118 – endroit », que je vous laisse le soin de découvrir, cela vaut le coup !

Nos auteurs se sont amusés à écrire ce recueil, cela se ressent. Ils gardent bien sûr leur patte, tout en se permettant de belles fantaisies. le thème du toucher est le plus compliqué à appréhender, je pense, et ils ont relevé le défi avec brio. Même si j'ai moins accroché que les précédents opus, j'ai pris plaisir à découvrir ces histoires qui m'ont procurées un shoot d'émotions toutes plus flippantes les unes que les autres. Courtes, mais d'une intensité folle.

Vivement le prochain !!!

« Tu comprendras assez tôt que les ténèbres ne sont pas simplement une absence de lumière. » – L'ombre de la proie de Ghislain Gilberti

Je remercie les Éditions Belfont et Yvan pour cette lecture.

#toucherlenoir #Belfont
Lien : https://soniaboulimiquedesli..
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Après "Regarder le noir" lu il y a quelques semaines, voici "Toucher le noir", troisième collectif d'auteurs qui s'attaquent avec brio à nos sens. Sur les onze auteurs de ce recueil j'en ai découvert cinq. Je trouve que c'est une approche interessante sur un thème choisi. Dix nouvelles bien noires à savourer du bout des doigts. Il n'y a que le premier de cette série "Ecouter le noir" que je n'ai pas encore lu.

Il y aura autour ce thème plusieurs façons de "toucher", toucher du bout des doigts, toucher par les émotions, le ressenti, allez vers un but précis. Toutes ces nouvelles sont sans concession, sans fioriture, directes, nous remuer, nous "toucher"…

Sur ce sens-là, je pense que l'exercice était plus compliqué que les précédents, mais chacun, à sa manière, a su nous renvoyer l'émotion sensorielle adapté à son propre ressenti du toucher. Il y a dans ces écrits du noir bien sûr, mais aussi du très très noir alors attention où vous poser votre regard. Cela peut être cruel, comme psychologique ainsi que dramatique.

Je remercie vivement NetGalley et les éditions Belfond Noir pour m'avoir laisser approcher cette lecture du bout des doigts! Une belle façon de découvrir pour moi de nouveaux auteurs et de confirmer l'attrait que j'avais déjà pour ceux que je connaissais.

Lien : https://passionlectureannick..
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Après "Écouter le noir" et "Regarder le noir", voici le troisième recueil de nouvelles dirigé par l'excellent Yvan Fauth, dans la très belle série consacrée aux cinq sens.
Les dix nouvelles rassemblées ici forment un ensemble incroyablement homogène, tout en proposant chacune une vision singulière, à la fois différente des autres et représentative de l'univers de leurs auteurs.

Ce qui est amusant de prime abord, c'est de chercher comment chaque écrivain a entrepris d'honorer le sujet du recueil. Certains se sont efforcés d'intégrer l'expression "toucher le noir" dans leur texte, d'autres ont pris le thème imposé au pied de la lettre, d'autres encore ont davantage travaillé de manière métaphorique.
Aucune méthode n'est moins bonne que les autres, et au bout du compte, tous les textes ont leur propre intérêt, leur propre intelligence et leur propre force.

Après, chaque lecteur aura bien sûr ses préférés, en fonction de ses affinités ou de la surprise cueillie à chaque nouveau texte.
Si je devais en élire un en particulier, ce serait celui de Michaël Mention, dont j'admire la capacité à se renouveler sans cesse, à prendre des risques et à inventer des formes neuves, faisant de chacun de ses écrits un nouveau défi.
Sa nouvelle, "No smoking", est la plus longue du recueil. C'est aussi la plus ambitieuse, la plus riche, la plus foisonnante en surprises et en retournements de situation. Jusqu'à la dernière ligne, Mention m'a tenu en haleine et totalement bluffé.

J'ai beaucoup aimé également "Zeru Zeru", le texte de Maud Mayeras qui, fidèle à ses habitudes, conjugue noirceur absolue et empathie extrême, dans une histoire tragique, qui fend le coeur et bouleverse au plus profond de l'âme.
De manière assez similaire, Solène Bakowski réussit avec "L'Ange de la vallée" une nouvelle déchirante, bizarrement lumineuse et révoltante.
Dans un genre plus ludique, bravo au duo Franck Thilliez & Laurent Scalese, qui signent avec "8118" le premier texte en auto-reverse - je vous laisse découvrir de quoi il s'agit ! En tout cas, c'est très réussi et loin d'être un gadget, tout en déroulant un propos pertinent sur le marché sordide des armes à feu.

Pour le reste, Valentin Musso (sans doute le plus "dans le thème", avec son histoire se déroulant dans un restaurant où l'on mange dans le noir complet), Benoît Philippon (formidable texte sur les dérives de l'art contemporain), Eric Cherrière (périple jusqu'au-boutiste sur les traces d'un assassin), Danielle Thiery (cruelle histoire de rivalité musicale), Ghislain Gilberti (sanglante escapade dans l'infra-monde horrifique caché dans les ténèbres de notre monde) et Jacques Saussey (cruelle variation prisonnière entre Les évadés et La Ligne verte) sont tous à la hauteur du projet.

Certains de ces textes me hanteront longtemps, preuve que quelques pages suffisent à marquer l'imaginaire. Une nouvelle réussie est un petit monde qui a autant de force et de légitimité littéraire (plus, parfois) qu'un long roman.
Les auteurs de "Toucher le noir" l'ont bien compris et rendent, tous ensemble, un merveilleux hommage à la forme brève. Un formidable accomplissement, à partager sans réserve.
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Imaginez recevoir une boîte de vos chocolats préférés. Vous en mangez 2 ou 3 et tentez de vous convaincre que ça suffit, qu'il faut en garder pour demain. « Oh et puis zut, encore 1 et je range la boîte ». Et en fin de compte, la boîte est vide !

Voilà exactement ce qui m'est arrivé avec ce recueil de nouvelles. Impossible de résister lorsque l'on tient entre les mains un ouvrage rédigé par de grands noms de la littérature noire, sous la direction d'Yvan Fauth : Solène Bakowski, Éric Cherrière, Ghislain Gilberti, Maud Mayeras, Michaël Mention, Valentin Musso, Benoît Philippon, Jacques Saussey, Laurent Scalese, Danielle Thiéry, Franck Thilliez.

Chacun de ces auteurs, dont je dévore les romans, a son style propre que l'on retrouve dans ces nouvelles. Bravo à eux d'avoir réussi haut la main le pari difficile de camper en très peu de pages leurs personnages, les atmosphères et l'action et de convaincre la lectrice exigeante que je suis.

Un grand merci à NetGalley ainsi qu'aux Editions Belfond de m'avoir permis de frissonner, trembler et palpiter en avant-première !
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Caresser le noir…

Et tenir les mains de Franck Thilliez et de Laurent Scalese lorsqu'ils unissent leurs inspirations et que la plume de l'un se fond dans celle de l'autre.

Frôler le noir…

Et être aveuglé par l'intensité de Valentin Musso: conteur moderne, raconteur de vie. Et de mort aussi.

Étreindre le noir…

Pour se noyer dans l'imaginaire sombre et tortueux de Solène Bakowski. Sonder ce que l'âme humaine a de plus sombre et puis remonter à la surface pour tenter de retrouver la lumière.

Enlacer le noir…

Puis serrer sur son coeur l'âme sombre de Maud Mayeras. La bercer pour apaiser ses maux et puis la laisser poser ses mots afin qu'elle chasse les ténèbres qui l'encerclent.

Effleurer le noir…

Et graver sur sa peau les phrases de Benoît Philippon. Les tatouer à l'encre indélébile pour ne pas les oublier.

Palper le noir…

Pour s'apercevoir qu'il n'a pas de substance, qu'il est en chacun de nous et peut-être un peu plus dans le coeur de Ghislain Gilberti.

Embrasser le noir…

Comme on embrasse un ami imaginaire. Laisser Jacques Saussey endosser ce rôle et nous prendre la main pour nous guider.

Heurter le noir…

Pour atteindre la lumière. Pour que Danielle Thiéry donne l'impulsion nécessaire afin de remonter à la surface.

Affleurer le noir…

Celui que Michael Mention tente d'apprivoiser. Celui sur lequel se posent son style unique et reconnaissable entre tous.

Égratigner le noir…

Pour découvrir ce qui se cache sous les phrases d'Eric Cherrière. Ôter chaque couche de papier pour trouver son coeur sombre.

Toucher le noir enfin et puis se laisser prendre la main par Yvan Fauth. En toute confiance, fermer les yeux et se laisser guider.
Lien : https://sous-les-paves-la-pa..
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