Le pitch de le volume du temps fait forcément écho au célèbre Jour sans fin. Dans ce premier volume écrit par
Solvej Balle, nous suivons Tara qui revit inlassablement le jour du 18 novembre et elle semble être la seule à s'en apercevoir. A chaque renouvellement de la journée, la jeune femme modifie une interaction humaine ou matérielle et observe si sa journée commence à l'identique ou non. Parfois des choses disparaissent, parfois elles restent. Tara tente d'expliquer la situation à son compagnon, qui, s'il n'est pas fermé à l'idée d'un souci temporel, oublie dès le prochain jour.
Solvej Balle a écrit son roman à la première personne du singulier, ce qui nous permet d'entrer dans la tête de tara, d'avoir accès à ses pensées, ses réflexions. D'autant plus que le roman est écrit sous forme du journal de bord de la jeune femme qui note scrupuleusement ses observations, les modifications par rapport aux précédents 18 novembre.
Au fil des chapitres nous suivons l'évolution de Tara sur une année. Une année à revivre le même jour et pourtant la protagoniste prend de plus en plus d'initiatives pour vivre chaque jour comme un jour différent alors qu'il est supposé être le même.
J'ai trouvé ce premier tome intéressant et j'ai beaucoup aimé le personnage de Tara. Néanmoins, le rythme est lent, parfois je me demande comment l'autrice danoise peut tenir l'intérêt de son lecteur sur sept tomes. S'agissant du premier tome, peut-être que les suivants contiennent un peu plus d'actions, de rebondissements ?
En revanche, j'ai beaucoup apprécié la voix de
Grétel Delattre. Dès les premières minutes, la voix de la comédienne m'a emmené aux côtés de Tara dans son étrange aventure.
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