Adlivun

En 1845, l'Expédition Franklin constituée des deux navires HMS Erebus et HMS Terror prend la mer en direction de l'Arctique avec pour objectif de découvre le légendaire « passage du Nord-Ouest » … mais ils disparaîtront sans laisser de traces. Deux ans plus tard, de nombreux navires se lancent à leur recherche contre la promesse d'une très forte récompense. C'est le cas du Mary Celeste sur l'impulsion de son capitaine énigmatique qui semble en savoir plus qu'il ne le dit… C'est le départ d'une mystérieuse et dramatique épopée.

Ce roman graphique est une petite pépite visuelle qui nous embarque dans un voyage onirique et fantastique où nous suivront l'équipage au-delà du voile de la réalité.

Petite claque visuelle ! Les illustrations sont comme un rêve ou un joli souvenir qu'on essaye de garder en mémoire : un peu flou, dilué, doux, lisse.

Le mot idéal pour définir l'univers visuel : onirique. Les teintes sont froides, profondes, mystérieuses, cosmiques parfois, c'est envoutant.

Le gros point négatif : on touche du bout du doigt une mythologie très peu exploitée : la mythologie inuite. J'ai fait quelques recherches pour savoir de quoi il s'agissait et je n'ai pas trouvé énormément d'information malheureusement. Il y avait là, à mon avis, matière à étoffer un peu plus cette histoire qui utilise comme toile de fond la disparition de la Mary Celeste.

Il y avait une très belle idée, une belle mythologie à exploiter un peu plus et qui aurait été servie par une illustration impeccable, c'est vraiment dommage.

Dans tous les cas, l'ouvrage est très appréciable du point de vue de sa qualité visuelle.

"Adlivun" nous offre un voyage des plus singuliers. A la fois étrange, fascinant et mystérieux. Nous ne savons pas vraiment à quoi nous attendre, mais nous nous laissons portés.
Oui, le titre a un sens, que nous découvrirons plus tard, à moins que vous ayez déjà certaines connaissances. Et il est bien finit en un tome.
Le graphisme a quelque chose qui happe nos yeux, on dirait des peintures en aquarelle. Il participe totalement et même superbement à l'ambiance de l'album, qui semble parfois aux frontières du réel.
A la fin, un journal de bord qui permet également de savoir ou d'avoir pour rappel qu'il y a un fond d'histoire vraie sur ces vaisseaux. Bien qu'on ne sache pas vraiment ce qui est arrivé de manière certaine.
C'est pourtant au départ une histoire comme bien d'autres. Il est question de marins, on sait bien qu'il y a des risques, qu'ils pourraient disparaître en mer et ne plus revoir la terre
ferme. 1847, Angleterre, 2 navires ont disparu : l'Erebus et le Terror. Qui sera assez courageux ou fou pour tenter de venir à leur secours ?
Il y a certes une belle récompense à la clé, mais vu le danger, beaucoup ne vont pas tenter.
Le Mary Céleste, le navire du capitaine Briggs, lui va accepter cette périlleuse mission, mais qu'est-ce qui motive vraiment le capitaine ? Y a-t-il une chance de les retrouver en vie ?
Il s'agit d'aller vers l'Arctique, cela ajoute un certain charme.
Certaines scènes se passant sous la mer en scaphandre sont sublimes, elles exercent une forme d'attraction sur nous comme si la mer nous appelait. L'autre point c'est que si on prenait certaines de ces scènes à part nous ne saurions pas vraiment si nous sommes sous l'océan ou dans l'espace.
Tandis que d'autres scènes nous donnent des frissons.
L'histoire est bien gérée tout du long et nous réserve des surprises.
Une aventure sans aucune autre proposé par Vincenzo Balzano, teinté de dangers et de mystères. Un graphisme qui nous entraîne tout autant, avec de très belles variations de teinte.
Oserez-vous embarqué ? Ces marins n'étaient pas vraiment prêts à ce qu'ils allaient expérimenté mais nous non plus.

Là où l'Ocean Pacifique rejoint l'Ocean Atlantique, au Pôle Nord, ce coin du globe a été depuis le 15ème siècle l'espace maritime où de nombreux aventuriers ont tenté l'aventure. Presque tous y ont perdu la vie et les bateaux ; conséquemment leurs expéditions, sans retour, ont alimenté de nombreuses légendes et fantasmes.
En 2014, des archéologues canadiens retrouvent l'épave de l'"Erebus", puis en 2016 celle du "Terror". Ces deux navires avaient tenté vainement l'aventure, n'étaient jamais revenus suscitant de nombreuses expéditions de sauvetage,sans succès.
L'un des archéologues s'étonnera de l'état de conservation de l'"Erebus", le caractérisant de vaisseau fantôme.

Vincenzo Balzano, va prendre pour sujet l'expédition de la "Marie Céleste", partit au secours des marins de l'"Erebus" et du "Terror". Ce navire aussi disparaitra, comme englouti, et dont on ne sait ce qu'est devenu l'équipage entier.
"Adlivum" est une marche inéluctable à l'enfer, sans aucune lumière : tout est sombre, les eaux, comme le ciel. Chacun des personnages se construit une réalité déformée , de plus en plus vrillée, de plus en plus la proie de ses fantasmes.
Très brillant dans la construction du scénario mais aussi par la beauté des dessins, tracés d'une main légère. L'auteur nous emporte dans un monde irréel, de plus en plus inquiétant et auquel nous n'avons aucun moyen d'échapper. Il piège le lecteur, tout comme ces marins perdus à jamais.

Une véritable claque visuelle !! Chaque planche est sublime, l'aquarelle est magnifique...
L'histoire entre réalité et cauchemar, peuplée d'hallucinations peut surprendre, mais c'est aussi sa force.
Basée sur une histoire vraie, c'est un bonheur de découvrir ces navires et les équipages.

En 1848, les navires Erebus et Terror disparaissent mystérieusement, alors qu'ils étaient partis pour une nouvelle expédition polaire, pour tenter de mettre à jour une nouvelle route pour contourner l'Amérique par le Nord. le gouvernement britannique lance des recherches, laborieuses, avec peu d'espoir de retrouver des survivants. Cette BD nous propose de suivre le Mary Celeste, parti sur les traces des deux navires. A son bord, un capitaine et un second à l'esprit torturé, comme les hommes qui acceptent de les suivre dans cette expédition folle, quasiment vouée à l'échec. &#xNaN
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Sur place, l'équipage est confronté à des apparituons, des disparitions aussi, ils croient délirer, mais est-ce simplement leur esprit qui leur joue des tours, ou bien y a-t-il quelque chose de réel dans tout cela ? 🌫
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Les illustrations à la fois sombres et lumineuses de ce livre nous plongent dans de vieilles croyances et traditions inuits. Une grande part de mystère plane tout au long de cette BD, jouant avec notre imaginaire et nos peurs. J'ai eu plaisir à retrouver l'histoire de ces deux navires que je connaissais déjà, et j'ai été fascinée par la mise en scène des forces surnaturelles qui hantent cette lecture. A découvrir, absolument ! 💙

Adlivum nous plonge dans les mystères d'une expédition en Arctique dont les deux bateaux ne sont jamais revenus. Inspirée de fait réel, l'histoire mélange habilement cela à des éléments fantastiques et à la mythologie inuite. le graphisme est absolument magnifique : certaines planches en aquarelle mériterait d'être encadrée tellement leur composition est parfaite.
Toutefois, la fin m'a laissé très perplexe : comme un virage à 180°, on voit la tentative d'appliquer le schéma de la nouvelle à ce roman graphique avec une chute surprenante... Pour moi ça n'a pas fonctionné, je la trouve trop hors sujet : l'histoire aurait très bien pu se conclure une page avant, cela aurait fait beaucoup plus de sens.

C'est attirée par la fantômatique couverture que j'ai fini par emprunter cette bande dessinée, qui fait le récit des errances d'un navire à la recherche de deux autres, perdus dans l'immensité nordique.

Tout respire le mystère, de la drôle de disparition de deux navires à la curieuse apparition d'une femme dans les rues du port de Douvres, tandis que le capitaine du Mary-Céleste semble lui-même plein de secrets. L'équipage s'embarque à la recherche de l'Erebus et de la Terror, et se retrouvera bloqué dans les glaces de l'arctique, sous le coup d'une étrange malédiction.

Le récit fantastique aide à désorienter le lecteur, mais ce sont surtout les magnifiques dessins mêlant blancheur fantômatique et abysses bleu marine qui le transporte. J'ai sombré comme les protagonistes dans les eaux sombres de l'Arctique, et j'ai ressenti de même la drôle de menace qui semble peser sur eux. Une bande dessinée vraiment réussie, et dont l'univers finit par prendre totalement le pas sur le scénario qui passe au second plan.

Quelle claque visuelle !