Citations sur À fleur de peau, tome 2 : Fièvre (32)
- Oui, confirma-t-il avec un grand sourire. Tout ce qui est vraiment désirable exige qu'on se batte pour l'avoir, ajouta-t-il en se baissant pour effleurer du bout des lèvres le plus gros de ses hématomes. Te voilà prévenue : je compte me battre pour te garder, et c'est une bataille que je n'ai pas l'intention de perdre.
- Alors je ne vois pas où est le problème. Mia bit avec Gabe, à présent, et son ancienne colocataire a emménagé avec son copain. Cet appartement m'appartient, et, pour l'instant, personne ne l'occupe. Autant en profiter, au moins au début.
Elle fronça les sourcils lorsqu'il ajouta "au début".
Cela le fit sourire.
- après, tu viendras vivre chez moi, évidemment, mais je comprends que tu aies besoin d'un peu de temps pour t'ajuster à notre... situation.
- Tu es complètement fou ! s'écria-t-elle. Je me suis fait kidnapper par un dingue...
Il était dominateur par nature. Il aimait prendre les choses en main, énoncer les règles et les voir respectées. Il aurait voulu annoncer à Bethany que, désormais, elle était sienne et qu'il prendrait soin d'elle.
Elle secoua la tête, émue par tant d'attentions. Cet homme était tout simplement parfait- si l'on exceptait son autorité ravageuse et le fait qu'il l'avait plus ou moins kidnappée.
-Travailler d'arrache-pied et cultiver sa liberté (...) C'est notre devise, à Gabe, à Ash et à moi.
Assise au milieu du lit, Bethany rassembla les draps autour d'elle pour dissimuler sa nudité. Jace entra le premier et aussitôt, riva les yeux sur elle avec une intensité redoublée. Derrière lui, Ash commençait déjà à déboutonner sa chemise.
Il avait promis qu’il ne lui ferait jamais de mal, et elle ne doutait pas de sa parole. Seulement voilà : les blessures physiques n’étaient pas forcément les plus douloureuses.
— N’aie pas peur de moi, reprit-il.
Elle eut un petit rire sans joie.
— Ça ne se commande pas, tu sais. Au contraire, je dirais qu’ordonner à quelqu’un de ne pas avoir peur risque de se révéler contre-productif.
Tournant la tête vers Jace,elle l'aperçut,agenouillé à côté d'elle,une main tendue.Il lui prit l'écrin et en retira la bague.
-Je t'aime, Bethany.Je n'aurais jamais cru pouvoir aimer une femme à ce point un jour.Tu es tout pour moi, et je veux passer le reste de ma vie avec toi. Veux-tu m'épouser?...............
-Oh, Jace! souffla-t-elle.Moi aussi, je t'aime.Comme une folle! Bien sûr que je veux t'épouser! Oui!
-Reviens, Bethany.Je t'aime et je te promets que tout va s'arranger.Ouvre les yeux,s"il te plaît.Ne t'en va pas,mon amour.Je t'en supplie,ne t'en va pas.
-Acceptes-tu de porter mon collier, Bethany? Acceptes-tu ce bijou qui symbolise à la fois ta volonté de te soumettre et ma promesse de te chérir et de te protéger? À partir de cet instant, ton corps m'appartient, de même que le mien t'appartient.Je te promets de t'aimer,de t'adorer de tout mon coeur.
-Oui, j'accepte.Évidemment que j'accepte! s'écria-t-elle dans un souffle.