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Critique de Denis_76


Aurore, commissaire, découvre, preuves à l'appui après une minutieuse enquête, qui est le commanditaire de l'assassinat de ses parents.
Seulement les juges refusent d'arrêter ce criminel.
La justice n'est-elle qu'un mirage ?

Rome, vers1992. Dans ce livre de Laure Barachin ( notre e-amie Melpomene ), l'héroïne Aurore, la fille adoptée de Capucine morte dans un accident de voiture, s'est engagée dans la police pour limiter les actes criminels, mais surtout pour retrouver les tueurs qui ont saboté les freins de la voiture de ses parents, Capucine et Chris.
Lors d'une affaire, elle rencontre le juge Mattia Bolucini. Elle a plaisir à comprendre qu'il est intègre comme elle : ils tombent petit à petit amoureux l'un de l'autre.
Aurore ne le sait pas encore, mais son affaire, l'assassinat de ces deux commerçants, est liée au meurtre de ses parents.
Le roman monte en puissance, ce qui est souvent difficile à faire au niveau de l'écrit, et le livre policier devient un thriller !

J'avais déja apprécié la fluidité de l'écriture de Laure dans "Les enfants du mal", mais aussi son questionnement philosophique :
"d'où vient le mal, au sens métaphysique, où commence-t-il et pourquoi ?"
écrit Laure. C'est aussi mon questionnement qu'elle a retrouvé dans mon livre : "L'homme cardinal".

Peut-on, et est il souhaitable d'éradiquer le mal ?
Dans ce policier-thriller, Laure démontre que la justice n'est pas une science exacte, ou plutôt que cet établissement est, comme l'écrit Nietzsche d'une façon générale, "Humain, trop humain". Les pressions sont trop fortes pour qu'un juge intègre, à l'image du juge Falcone, assassiné, ou ici du procureur "qui ouvre son parapluie", éradique tout le mal.
Il s'agit donc parfois...souvent ? ... d'un mirage !

La justice !
La justice est un principe philosophique, juridique et moral fondamental : suivant ce principe, les actions humaines doivent être approuvées ou rejetées en fonction de leur mérite au regard de la morale, du droit, de la vertu ou de toute autre norme de jugement des comportements.

Et je me pose une question :
pourquoi ne pas utiliser intégralement la fameuse I.A. qui me fait peur, et dont on nous rabat les oreilles, pour traiter les assassins ?
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