Humeur noire à Venise

La Sérénissime, va être le théâtre d'énigmes, que le chevalier de Volnay, le commissaire aux morts étranges, va tenter de résoudre, avec l'aide de son assistant, un moine empli de doutes et de sagesse.

A la demande de son ancienne maîtresse, la charmante Chiara, Volnay va devoir trouver le ou les coupables d'étranges pendus aux ponts de Venise ; mais, également du mystère de la mort du comte de Trissano.

Voyage dans le XVIIIe siècle, de la légendaire Venise, ou la trame de ces enquêtes s'effectuent dans la lutte des pouvoirs politiques, pour orienter la politique : par le maintien de son hégémonie sur les affaires de mer et la solution d'étendre l'essor sur les affaires de terre ferme.
Voyage également, où coexiste le règne des fêtes galantes et des jeux de hasard, des masques et des loups ; bref, d'une grande liberté de moeurs.
Voyage enfin, dans cette tragi-comédie, avec un personnage haut-en-couleur, Carlo Goldoni ; agrémenté en outre de fréquentes citations de Shakespeare.

Lecture agréable, avec un style fluide ; où cependant de grandes descriptions de l'organisation de la vie politique de la Sérénissime se font au détriment des énigmes, voire des relations amoureuses. Celles-ci trouvant un dénouement trop rapide ver la fin du roman.

Un bémol sur l'évolution des arcanes, une description des faits réalisés aux dépens de l'action ; mais peut-être faut-il s'imprégner de l'atmosphère de Venise et laisser vagabonder nos pensées sur les eaux tumultueuses de la lagune millénaire.

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Ce 4e opus de la série des «Enquêtes du commissaire aux morts étranges» se déroule exclusivement à Venise .
Appelés par Chiara ( rencontrée dans la 1ère enquête ) , Volnay et le moine s'y rendent pour enquêter sur une série de pendaisons et sur l'assassinat d'un noble vénitien . le moine , en pleine dépression suite au départ d'Hélène dont il est amoureux , est d'humeur sombre et presque mutique .
L'enquête s'efface souvent pour laisser place à des déambulations sur les canaux , à des marivaudages et à des exposés sur l'histoire , les traditions et le déclin commercial de la Sérénissime . L'enquête ne prend de la consistance que dans le dernier tiers de l'histoire .
Rien de bien palpitant ; pas le meilleur de la série !

C'est pour moi un premier rendez vous avec cet auteur .

j'ai beaucoup appris sur la Venise et ses codes du 18 ème siècle !j'y étais presque

quelques longueurs peut être ,un manque de souffle en ce qui concerne le coeur du thriller.

Depuis la parution de "Casanova et la femme sans visage en 2012, j'attends avec impatience chaque nouvelle enquête de Volnay, le commissaire aux morts étranges. J'ai aimé "Messe noire" et "Tuez qui vous voulez". Je me réjouissais donc de la parution de ce 4ème volume.

Et, je ne sais pas pourquoi, ça n'a pas aussi bien fonctionné...Il m'en reste une sorte de déception, de confusion, comme si cette fois, l'intrigue avait eu moins de ressort, que l'histoire ait été plus terne, moins travaillée.
Ce n'est sans doute pas le cas parce que l'enquête sur la mort d'un patricien vénitien est habilement écrite mais celle sur les pendus, qui n'occupe pas toute la narration, m'a parue tellement accessoire que je l'avais oubliée et que j'étais surprise de la retrouver, résolue, en fin de roman !
Il m'a semblé aussi que Volnay était moins sympathique, plus intériorisé encore que dans les opus précédents et j'aurais aimé plus d'action, moins de mélancolie.
Venise est un théâtre parfait pour cette aventure où les faux-semblants s'accumulent ; on croise d'ailleurs Goldoni, créateur de la comédie italienne moderne et qui s'amuse de tous ces caractères à observer.

Ça reste une lecture très agréable, plus fantaisiste que les romans de J-F Parrot qui se déroulent à la même époque, et ce n'est pas cette toute petite déception qui m'empêchera de continuer à lire cet auteur !

Venise : ses rues étroites, ses intrigues, ses castes. Un Venise historique où le commissaire aux morts étranges le chevalier Volnay quitte Paris et vient avec son père enquêter sur un meurtre. Manipulations et masques sont au rendez-vous.

Un polar où enjeux politiques et économiques des grandes familles vénitiennes se côtoient au 18ème siècle teinté d'histoires amours impossibles.

Un enquêteur à découvrir, ambiance assurée.

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La plume d'Olivier Barde-Cabuçon est toujours aussi splendide et élégante. Mine de rien, l'auteur nous propose une excellente reconstitution du Venise du 18ème siècle avec ses palais, ses grandes familles, ses enjeux politiques et économiques. Oui, ce volume est particulièrement documenté et riche en informations. On s'y croirait vraiment, l'ambiance est bien rendue et on apprend vraiment beaucoup de choses. Mais bon, malgré le charme sulfureux de Venise, je préfère quand même le Paris de Louis XIV ! Question de goût !
Parfait d'un point de vue écriture et mise en contexte, ce nouveau volume est beaucoup plus triste et mélancolique que les 3 autres. La faute à la dépression du moine mais pas que. Nos personnages ont beau être à Venise, ville séduisante et colorée, l'ambiance n'est pas forcément à la fête. Volnay, après s'être un peu humanisé au cours de Tuez qui vous voudrez redevient froid, taciturne (mais toujours beau gosse ^^) et donc, plutôt antipathique et le moine ne fait que pleurer sur sa jeunesse et son amour perdus.
Globalement, j'ai eu du mal avec la dimension théâtrale de l'oeuvre. J'avais souvent l'impression de lire une pièce de Marivaux ou de Shakespeare et cela gâchait plus ou moins la dimension policière du livre.
D'ailleurs, il faut bien l'avouer : dans ce volume, l'enquête passe au second plan. Dans Messe noire ou Casanova et la femme sans visage, on plongeait directement dans l'intrigue. Là, il faut bien 100 pages pour que les choses commencent à être concrètes. Mais c'est une fausse joie parce que les 200 pages et quelques suivantes ne seront guère plus rythmées. L'affaire du comte occupe pas mal Volnay (même s'il n'avance pas d'un poil la plupart du temps) et l'affaire des pendus est oubliée durant tout le roman…pour revenir l'espace de quelques pages vers la fin.
En bref,
Grosse déception pour moi ! Je conseille uniquement ce roman à ceux et celles qui connaissent Volnay et le moine et qui veulent poursuivre leur lecture de la série. Malgré une plume toujours aussi éblouissante et un décor absolument romanesque, Olivier Barde-Cabuçon m'a complètement perdue. Une enquête peu intéressante, des personnages peu attachants et trop de théâtralité ont eu raison de ma patience.
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Un roman qui ressemble à un "rêve" dans les aventures du commissaire. D'abord, il y a un changement de lieu, Venise et le commissaire si coincé et si droit se trouve séduit par plusieurs femmes. L'ambiance de faux semblants et brouillard donne l'impression d'un rêve. L'enquête policière en elle-même s'avère assez décevante.

Volnay est invité par Chiara à Venise pour enquêter sur une affaire de pendaison sous les ponts. Lorsqu'il arrive dans la ville avec son père, il rencontre Violetta une jeune femme attachante qui se rend dans une famille pour éponger les dettes de son père. Il retrouve Violetta déguisée en Lelio dans la famille Trissano où il a été convié pour éviter le meurtre du chef de famille qui a été annoncé quelques jours auparavant. Dans cet opus, Volnay est confronté à un meurtre dans une chambre close et va devoir se confronter aux grands patriciens de Venise afin de résoudre le mystère. Les personnages sont plus intéressants que le dénouement de l'intrigue qui m'a déçue.

Des énigmes, un policier super doué, de jolies femmes, Venise... tous les ingrédients sont là pour retenir l'intérêt et pourtant j'ai trouvé ce roman un peu fade.