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Critique de Danage
Alors qu'il est entre deux mariages, et aspire à devenir comédien, Neil, notre narrateur, a un professeur : Elizabeth Finch (E.F), une « femme si gracieuse et posée», «une lueur radieuse dans (s)a vie».
« Elle se tenait devant nous, sans notes, livres, ni trac ».
Bousculé par les échecs de sa vie sentimentale et sa vie professionnelle, Neil envisage d'écrire la biographie D E.F, qu'il a aimée (platoniquement), dont il admire le charme, l'intelligence et l'anticonformisme. Mais, malgré la lecture de ses carnets, dont il hérite, malgré ses conversations avec ceux qui l'ont connue, il n'y parvient pas. E.F reste en grande partie un mystère, les pointillés ne se relient pas.
« - Je ne suis pas quelqu'un de cynique.
- Qu'êtes-vous donc alors ?
- Je ne suis pas assez vaniteuse pour attacher une étiquette à ma personne. »
« Je voulais éviter ces moments de chagrin compétitif, toujours un danger dans de telles occasions. Qui la connaissait le mieux, qui la pleurait le plus. Je voulais Elizabeth Finch pour moi-même, je l'ai donc emmenée chez moi dans ma tête. »
« Et comptez-vous (il a dessiné les guillemets en l'air) « écrire sa biographie » ?
- Je n'en suis sincèrement pas sûr. Il y avait tant de lacunes et de portes fermées…
- Ce n'est que trop vrai.
- Et je suppose qu'elle en aurait détesté l'idée. L'idée que quelqu'un vienne « ramper sur toute votre existence, comme a dit un écrivain américain.
- Qui était-ce ?
John Updike. »
Neil cherche à combler le vide par le récit de la vie de celui qui fascinait E.F : Julien l'Apostat. Elevé dans la religion chrétienne, il a tenté pendant les deux ans de son règne (361 à 363) de rétablir le polythéisme. Mortellement blessé, lors d'une bataille contre l'armée perse, il lança : « Tu l'emportes, Galiléen ! »
Neil trouve surtout consolation dans les premiers mots clés du manuel d'Epictète « de toutes les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d'autres non ».
Julian Barnes ne m'a pas embarquée dans cet hommage mi – amoureux, mi – philosophique… Je suppose que je dois me dire qu'il s'agissait d'une chose qui ne dépendait pas de moi.
« Elle se tenait devant nous, sans notes, livres, ni trac ».
Bousculé par les échecs de sa vie sentimentale et sa vie professionnelle, Neil envisage d'écrire la biographie D E.F, qu'il a aimée (platoniquement), dont il admire le charme, l'intelligence et l'anticonformisme. Mais, malgré la lecture de ses carnets, dont il hérite, malgré ses conversations avec ceux qui l'ont connue, il n'y parvient pas. E.F reste en grande partie un mystère, les pointillés ne se relient pas.
« - Je ne suis pas quelqu'un de cynique.
- Qu'êtes-vous donc alors ?
- Je ne suis pas assez vaniteuse pour attacher une étiquette à ma personne. »
« Je voulais éviter ces moments de chagrin compétitif, toujours un danger dans de telles occasions. Qui la connaissait le mieux, qui la pleurait le plus. Je voulais Elizabeth Finch pour moi-même, je l'ai donc emmenée chez moi dans ma tête. »
« Et comptez-vous (il a dessiné les guillemets en l'air) « écrire sa biographie » ?
- Je n'en suis sincèrement pas sûr. Il y avait tant de lacunes et de portes fermées…
- Ce n'est que trop vrai.
- Et je suppose qu'elle en aurait détesté l'idée. L'idée que quelqu'un vienne « ramper sur toute votre existence, comme a dit un écrivain américain.
- Qui était-ce ?
John Updike. »
Neil cherche à combler le vide par le récit de la vie de celui qui fascinait E.F : Julien l'Apostat. Elevé dans la religion chrétienne, il a tenté pendant les deux ans de son règne (361 à 363) de rétablir le polythéisme. Mortellement blessé, lors d'une bataille contre l'armée perse, il lança : « Tu l'emportes, Galiléen ! »
Neil trouve surtout consolation dans les premiers mots clés du manuel d'Epictète « de toutes les choses qui existent, certaines dépendent de nous, d'autres non ».
Julian Barnes ne m'a pas embarquée dans cet hommage mi – amoureux, mi – philosophique… Je suppose que je dois me dire qu'il s'agissait d'une chose qui ne dépendait pas de moi.
