AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de kathel


Ah, ces anglais ! Après Ian McEwan avec Opération Sweet tooth, je retrouve avec plaisir un autre britannique, Julian Barnes. Leurs deux romans ne sont d'ailleurs pas exempts de points communs…
Dans Une fille, qui danse, il s'agit aussi d'une histoire d'amour ou du moins de l'histoire d'une relation, qui a eu lieu quarante ans auparavant. Souvenirs et regrets, dissimulations et mensonges… En cours de lecture, beaucoup de phrases font mouche, sur le travail de l'historien, sur la jeunesse et la maturité, sur l'intelligence… Pourtant, c'est à la fin que tout s'éclaire vraiment, quoique j'ai eu l'impression de ne pas en avoir compris la moitié. Je l'avoue, tout s'est éclairé lorsque je suis allée lire les notes de lecture de Valérie, qui a fait une page spéciale à ne parcourir que si on a lu le roman. Et tout ce qu'elle a noté donne envie de relire le roman illico, à la lumière des révélations finales ! Toute la subtilité et l'intelligence du texte surgit, alors que j'avais noté en le terminant que la fin n'expliquait pas vraiment tout les événements survenus quarante ans auparavant.
Avec tout ça, je ne vous ai pas raconté l'histoire… et je n'en ai pas envie ! Sachez qu'un homme d'une soixantaine d'années se retourne sur un épisode de sa jeunesse, en recevant une lettre qui lui remet en mémoire ses années au lycée, son groupe de camarades d'université, sa relation avec une jeune fille, la rencontre avec sa famille, la rupture, et plus tard son mariage et sa vie de père… Un drame a eu lieu, qu'il essaye de comprendre, quarante ans plus tard, tout en répétant qu'il n'est pas très sûr de la véracité de ses souvenirs… Ce qui aura son importance.
Bref, la littérature anglaise est toujours aussi brillante, qu'on se le dise !
Lien : http://lettresexpres.wordpre..
Commenter  J’apprécie          80



Ont apprécié cette critique (6)voir plus




{* *}