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EAN : 9782072486876
Gallimard (09/01/2014)
3.38/5   436 notes
Résumé :
En Grande-Bretagne, au début des années 1970, la guerre froide est loin d'être finie. Diplômée de Cambridge, belle et intelligente, Serena Frome est la recrue idéale pour le MI5. La légendaire agence de renseignements anglaise est en effet bien décidée à régner sur les esprits en subvenant aux besoins d'écrivains dont l'idéologie s'accorde avec celle du gouvernement. L'opération en question s'intitule Sweet Tooth et Serena, lectrice compulsive, semble être la candid... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (102) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 436 notes
London, années 70, période guerre froide. Serena est belle, nous dit-on. Serena est intelligente. Soit. Serena débute son job d’agent de renseignement pour le compte du MI-5 avec pour mission d’approcher un jeune écrivain libéral en quête d’éditeur. But de cette opération baptisée «Sweet Tooth», subventionner en toute discrétion, et à l’insu même des intéressés, la croissance d’une littérature favorable à l’idéologie nationale et à la propagande anti-communiste. Une guerre culturelle en somme, au sein même de la guerre froide. Edifiant, puisqu’il est notoire que de telles manipulations ont réellement existé.

Pourtant, espionne débutante un peu naïve, Serena Frome n’est pas plus Emma Peel que Jeannette Bond, pour le charisme tu peux te brosser Martine. Et à l’instar de ce personnage central, les autres protagonistes ne m’ont pas plus captivée que l’ensemble de l’intrigue, à mes yeux nébuleuse et soporifique, à peine rattrapée par son habile retournement final. Rien à faire, je ne suis pas parvenue à dépasser le premier degré.

Bref, ennui poli. La faute à la dépression hivernale sans doute, puisque ce roman a nonobstant recueilli moult louanges de Télérama, L’Express et consorts... eux-mêmes à la solde des éditions Gallimard ?? Va savoir…


Lien : http://minimalyks.tumblr.com/
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Serena Frome est engagée par le M15, les services secrets anglais. Alors qu'elle doit convaincre un écrivain plein de promesse, à favoriser par ces écrits les bienfaits de la politique gouvernementale, (en gros combattre par les mots le communisme) voilà que l'amour vient parasiter la mission. Manipulation, trahison, amours contrariés, le livre ne manque pas d'intérêt. Avec en toile de fond un regard sur le milieu littéraire et politique (guerre froide, tensions extrêmes avec l'Irlande), entre dérision et critique acerbe, Mc Ewan nous amuse avec le talent qu'on lui connait. C'est fort bien écrit comme d'habitude, le ton volontairement léger.
Même si « Opération Sweet Tooh » est en deçà de sa production habituelle, il faut bien reconnaitre que c'est drôlement agréable à lire. Jusqu'à un final aussi jubilatoire qu'imprévu. « Sweet Tooh » une friandise ma foi fort douce au palais.
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Qu'il m'est doux de partager mon plaisir de lire ! Mais qu'il m'est pénible de faire part de mon ennui et de mon désarroi face à un auteur que j'apprécie !

Car il s'agit de cela ici : je me suis intensément barbée en suivant Serena, jeune femme top canon des années 70, intégrée au fameux MI5 des services de renseignements britanniques. C'est une femme qui aime l'amour et qui suit aveuglément l'homme aimé, d'autant plus que celui-ci a la cinquantaine bien tassée. Ses conseils l'amènent donc au MI5 et la conduisent à faire partie de l'opération « Sweet Tooth », consistant à subventionner des écrivains pro-droite dans le but de les inciter à rester dans ce droit chemin et à influencer ainsi les cerveaux et les coeurs. Et l'amour, toujours l'amour, la guidera dans des sentiers semés de pièges...
N'oublions pas, nous sommes dans l'antre des services de renseignements : la politique anglaise et européenne n'y est pas étrangère...L'IRA, les pays de l'Est, la crise de l'énergie sont évoqués, mais je ne vois franchement pas en quoi cela sert le propos de Serena, d'autant plus que la politique et l'économie sont pour moi rébarbatives.

Je m'y suis donc un peu perdue, surtout qu'à force de sonder l'âme de Serena, je n'y ai trouvé que peu de consistance, peu de bienveillance, peu de profondeur.
Oui, l'atmosphère des années 70 est bien rendue. Oui, la description de la littérature est tentante, car Serena adore lire. Oui, les toutes dernières pages révèlent une astuce narrative bien construite.

Cela ne m'empêche pas d'avoir éprouvé une seule et grande satisfaction : celle d'avoir terminé une lecture longue, fastidieuse, endormante ; il est vrai que j'ai bien dormi, ces dernières nuits, merci, finalement, à l'opération Sweet Tooth !
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Opération Sweet Tooth : la recette

Ingrédients
Une bonne dose d'espionnage
Une part de sentiment et un zeste de sexe
Un peu de lecture et d' écriture (ou de lectrice et d'écrivain).

Alternez les couches des différents ingrédients.
Laissez mijotez sous les yeux d'un lecteur pendant quelques heures.
Il y a quelque chose d'un peu artificiel dans cette accumulation de thèmes qui, les éditeurs le savent bien, accrochent le lectorat.
Le risque est de créer un univers peu crédible.

Ainsi ce personnage de la belle jeune fille, genre James Bond girl, fraîchement diplômée de Cambridge avec une licence de mathématiques obtenue à l'arrache, engagée tout de suite par le MI5, et qui tient de longs discours sur la situation politique internationale des années 70, ça sonne un peu faux.
Et comme par hasard elle devient la muse d'un écrivain engagé à son insu par le même organisme. Mouais.

Le tout est pimenté d'un peu d'érotisme, car elle a le feu aux fesses notre égérie.

Honnêtement, c'est long, la lecture est laborieuse, malgré les quelques insertions un peu humoristiques.

Surprise, cela vaut le coup tout de même d'arriver au tout dernier chapitre, qui finalement donne un résultat qui justifie peut-être le temps passé et donne un sens à l'ensemble.

Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Nombreux sont les romans d'espionnage qui ont été écrits sur la Guerre Froide et, après plusieurs décennies de coups fourrés et de machinations littéraires, on pourrait penser le sujet à peu près épuisé. Ecrivain de tous les défis, Ian McEwan relève le gant en se penchant sur un aspect du conflit généralement ignoré du grand public, « la guerre douce », ou plus précisément la guerre culturelle. Lancée au début des années 70 par le MI5, l'opération Sweet Tooth poursuit un but fort simple en apparence : promouvoir la littérature anti-communiste en subventionnant discrètement des écrivains prometteurs partageant l'idéologie du gouvernement britannique. Mais, comme c'est généralement le cas dans le petit monde tortueux des services secrets, les buts simples entrainent forcément des moyens compliqués. Plutôt que d'offrir directement ses services financiers et prendre le risque de se faire botter les fesses et renvoyer par l'entrée de service (que voulez-vous ? Lutter contre le totalitarisme, c'est bien, mais pactiser avec les infâmes services secrets, c'est mal…), le MI5 préfère mettre en place une fausse association littéraire, la FIF ou « Fondation Internationale pour la Liberté », pour approcher les jeunes auteurs trop ombrageux.

Serena Frome, jeune employée du MI5 toute fraiche sortie de l'université et lectrice passionnée, est la candidate idéale pour cette entreprise de manipulation culturelle. Sûre de son bon droit et pleine de vertueuse motivation – Luttons tous ensemble contre le dragon soviétique, youpladou ! – elle se lance avec enthousiasme dans sa tâche : approcher Tom Haley, un brillant mais fauché jeune romancier, pour le convaincre d'accepter l'aide financière de la FIF. Serena va s'acquitter fort bien de sa mission, si bien d'ailleurs qu'elle ne tarde pas à lier avec Haley des relations allant bien au delà de la simple sphère professionnelle…

Le MI5 grince des dents, mais pas trop tout de même, car l'opération est trop bien lancée pour être interrompue pour une simple amourette, même si celle-ci se fait aux frais du gouvernement. Et puis, franchement, vous pensiez vraiment que l'on engageait des jeunes filles sexy juste pour leur amour de la littérature, vous ? Encore faudrait-il que Haley fasse convenablement ce que l'on attend de lui ! Car si notre séduisant romancier se contentait d'arroser sa charmante maitresse de cadeaux et de boire du champagne au lieu de pondre le chef d'oeuvre anti-communiste espéré, ce serait vraiment un comble, pas vrai ?

A l'instar de l'avant dernier roman de Ian McEwan « Solaire », « Opération Sweet Tooth » est avant tout une comédie sociale délicieusement venimeuse, racontée avec un humour grinçant et un sens du portrait typiquement britanniques. Aussi attachants que soient les personnages – et quel lecteur ne s'attacherait pas un tant soit peu à la rêveuse Serena, elle-même lectrice compulsive, malgré sa naïveté parfois agaçante ? – , force est de reconnaître qu'ils inspirent plus facilement l'amusement que la compassion. On pourrait même soupçonner McEwan de prendre un plaisir un brin sadique à manipuler ainsi ses personnages, marionnettes propulsées d'un bout à l'autre du roman au gré de leurs désirs souvent inavouables. Plus encore qu'un roman d'espionnage ou même qu'un roman d'amour, « Opération Sweet Tooth » est surtout un récit sur le pouvoir de l'illusion et du mensonge, ainsi qu'une réflexion savoureuse sur le processus de création d'une oeuvre littéraire. Avec finesse et une bonne dose d'auto-dérision, Ian McEwan renvoie les figures du romancier et de l'espion dos à dos, tous deux étant des mystificateurs professionnels et, au fond, aussi peu recommandables l'un que l'autre.

Bien que ne se classant pas parmi mes livres préférés de Ian McEwan – les personnages, ainsi que le style littéraire, m'ont semblé moins fouillés quand dans la plupart de ses oeuvres précédentes, même si cette particularité est brillamment justifiée par un ressort de l'intrigue – , « Opération Sweet Tooth » n'en reste pas moins un roman à tiroirs tout à fait réussi et un excellent moment de lecture. Vivement le prochain !
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critiques presse (8)
LActualite
21 juillet 2014
En 1972, la Grande-Bretagne conservatrice est assiégée. C’est dans ce contexte qu’Ian McEwan imagine une opération de propagande montée par les services secrets, qui consiste à financer le travail de quelques auteurs susceptibles de promouvoir les idées de droite.
Lire la critique sur le site : LActualite
Actualitte
08 avril 2014
Le lecteur sortira de cette fresque étincelante et trompeuse avec un seul regret : celui de ne jamais plus pouvoir lire Opération Sweet Tooth pour la première fois.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Lexpress
29 janvier 2014
Quand le roman d'espionnage se double d'une méditation sur l'écriture. Une leçon de manipulation signée Ian McEwan.
Lire la critique sur le site : Lexpress
LesEchos
22 janvier 2014
L'écrivain britannique détourne les codes de l'espionnage pour livrer un grand roman satirique sur l'écriture, doublée d'une réjouissante histoire d'amour. Cet anti-James Bond savoureux s'avère au final une prodigieuse mise en abîme des rapports entre réalité et fiction…
Lire la critique sur le site : LesEchos
Bibliobs
17 janvier 2014
C'est la première mission [de Serena] que raconte, dans son nouveau livre, drôle et machiavélique, l'auteur d'«Expiation», qui joue cette fois des codes du roman d'espionnage, sur fond de guerre idéologique et de féminisme naissant
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
15 janvier 2014
Sur fond de guerre froide, Ian McEwan signe une réjouissante comédie d'espionnage qui célèbre la littérature.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Liberation
15 janvier 2014
Le roman est une succession de passages fins, brillants, pleins d’humour. En fait, c’est une comédie, sociale et politique, un genre dans lequel excellent les Britanniques [...].
Lire la critique sur le site : Liberation
Telerama
02 janvier 2014
Dans le Londres de la guerre froide, une jeune femme tente de manipuler un écrivain à des fins politiques. Un roman inspiré de faits réels, qui sonde l'incroyable puissance de l'illusion.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (54) Voir plus Ajouter une citation
J'ai dit que je lisais vite. Les cinq cents pages de Quelle époque ! d'Anthony Trollope en quatre après-midi,allongée sur mon lit. Je pouvais engloutir un bloc de texte ou tout un paragraphe en une seule gorgée visuelle. Il me suffisait de laisser mes yeux et mes pensées se ramollir comme de la cire pour que les mots s'y impriment aussitôt. Au grand agacement de mon entourage, je tournais une page toutes les quelques secondes d'un coup de poignet impatient. Mes exigences étaient simples. J'attachais peu d'importance aux thèmes ou aux phrases bien tournées, je sautais les descriptions soignées du temps qu'il faisait, des paysages et des intérieurs. Il me fallait des personnages auxquels je puisse croire, et je voulais que l'on me donne l'envie de savoir ce qui allait leur arriver.En général, je préférais qu'ils tombent amoureux ou se séparent, mais je ne leur en voulais pas trop s'ils essayaient de faire autre chose. C'était une attente vulgaire, mais j'aimais entendre avant le dénouement quelqu'un demander : "Veux-tu m'épouser ?". Les romans sans héroïnes ressemblaient à un désert aride. Conrad était trop loin de mes préoccupations, comme la plupart des nouvelles de Kipling et de Hemingway. Je ne me laissais pas davantage impressionner par la réputation d'un auteur.Je lisais ce qui me tombait sous la main. Romans de gare, grande littérature, et tout ce qu'il y avait entre les deux : je réservais à chaque livre le même traitement cavalier.
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Qui a dit que la poésie n’influençait pas le cours des événements ? L’opération Mincemeat a réussi parce que l’inventivité et l’imagination ont pris le pas sur l’intelligence. Pitoyable par comparaison, l’opération Sweet Tooth, ce signe avant-coureur de la déchéance, a inversé le processus et a échoué parce que l’intelligence a voulu brider l’inventivité.
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En allant au travail, je méditais sur l'abîme entre la description de mon poste et la réalité. Je pouvais toujours me dire à moi-même - faute de pouvoir le révéler à quiconque que j'appartenais au MI5. Ca sonnait bien. Aujourd'hui encore, je m'émeus à la pensée de cette pâle petite jeune femme qui voulait se dévouer pour son pays. Je n'étais toutefois qu'une secrétaire en minijupe parmi tant d'autres ces milliers d'entre nous qui se déversaient dans les couloirs crasseux de la station de métro de Green Park, où les détritus la poussière et les courants d'air pestilentiels que nous acceptions comme notre lot quotidien nous giflaient le visage nous décoiffaient. (Londres est tellement plus propre, désormais.) Et lorsque j'arrivais au bureau, je restais une secrétaire qui tapait, le dos bien droit, sur une Remington gigantesque dans une salle enfumée, pareille à des centaines de milliers d'autres dans toute la capitale, qui allait chercher des dossiers déchiffrant des écritures masculines, revenait en courant de la pause déjeuner.
J'étais moins bien payée que la plupart d'entre elles.
Et, à l'image de cette jeune ouvrière dans un poème de Betjeman que Tom m'avait lu un jour, je lavais moi aussi mes dessous dans le lavabo de ma chambre.
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Avec la fin du mois d'octobre revint le rite annuel de la mise à l'heure d'hiver des pendules, qui referma le couvercle de l'obscurité sur nos après-midi, assombrissant encore l'humeur de la nation.
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Malgré les crises et les états d'urgence, c'étaient les années rêvées pour rester sans emploi. Sans poser trop de questions indiscrètes, l'Etat payait les loyers et allouait une somme hebdomadaire aux artistes, comédiens au chômage, musiciens, mystiques et thérapeutes, ainsi qu'à tout un réseau de citoyens qui faisaient profession de fumer du cannabis et de s'en vanter. Ils défendaient bec et ongles cette allocation hebdomadaire comme un droit chèrement acquis, bien que chacun, même Lucy, ait su en son for intérieur qu'elle n'était pas destinée à maintenir les classes moyennes dans une telle oisiveté ludique.
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"C'est beau, un beau roman. Ce n'est pas méprisable, mais la vérité seule donne le ravissement parfait." Ces quelques phrases, écrites par Jules Renard dans son journal le 3 septembre 1902, montrent déjà l'importance de la question de la vérité du roman. Et pour notre invité du jour, Laurent Binet, qui invente de livre en livre de nouvelles manières de raconter L Histoire, c'est une question cruciale. Comment dire L Histoire sans la romancer ? Ou plutôt, comment la romancer en respectant sa véracité ? Voici une partie des questions que nous abordons au fil d'un entretien, qui est aussi un parcours dans l'oeuvre de Laurent Binet. Et pour la découvrir, nous entendrons aussi les voix de nos libraires Marion et Michaël, qui nous parlent de leur lecture jubilatoire des quatre romans de l'auteur.
Bibliographie : - HHhH, de Laurent Binet (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/1251668-hhhh-roman-laurent-binet-le-livre-de-poche ;
- La Septième Fonction du langage, de Laurent Binet (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/9969084-la-septieme-fonction-du-langage-roman-laurent-binet-le-livre-de-poche ;
- Civilizations, de Laurent Binet (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/16139467-civilizations-roman-laurent-binet-le-livre-de-poche ;
- Perspective(s), de Laurent Binet (éd. Grasset) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22535980-perspective-s--laurent-binet-grasset ;
- Dans une coque de noix, de Ian McEwan (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/15057428-dans-une-coque-de-noix-roman-ian-mcewan-gallimard ; - Les Veines ouvertes de l'Amérique latine, d'Eduardo Galeano (éd. Pocket) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/368604-les-veines-ouvertes-de-l-amerique-latine-es-ve--eduardo-galeano-pocket ;
- Mémoire du feu, d'Eduardo Galeano (éd. LUX) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/3775616-memoire-du-feu-les-naissances-les-visages-e--eduardo-hugues-galeano--lux-canada ;
- Les Enfants des jours, d'Eduardo Galeano (éd. LUX) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/8926612-les-enfants-des-jours-un-calendrier-de-l-his--eduardo-galeano--lux-canada ;
- Une sortie honorable, d'Éric Vuillard (éd. Acres Sud) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/19971146-une-sortie-honorable-eric-vuillard-actes-sud ;
- L'Inconduite, d'Emma Becker (éd. J'ai lu) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/22563715-l-inconduite-emma-becker-j-ai-lu.
+ Lire la suite
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