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Sylvie Baron est une valeur sure de la littérature policière française Si l'action de ses romans ne se situe pas dans des villes cosmopolites, si le sang ne coule pas à flots, si il n'y a pas de brigades de flic qui poursuivent le tueur, il n'en demeure pas moins que le crime est là bien présent.Une petite ville tranquille d' Ïle de France, Maud est veuve depuis 2 ans et veut à tout prix rester dans sa maison , Les Chênes. or le nerf de la guerre manque, l'argent. Seule solution louer la tourelle ... un locataire se présente, un historien. Affaire conclue, Catherine sa fille de 10 ans est aux anges. Maud soulagée. Seule ombre au tableau la succession de morts accidentelles, une chute d'une fenêtre, une poutre mal placée, une noyade....
La tension monte, la peur s'installe le doute colle à la peau.
Roman du terroir oui bien sûr, nous sommes dans une petite ville française avec ses notables et les autres, les batailles de clocher, les ragots, la malveillance et un fou dangereux ...
Une écriture efficace, des personnages attachants , un cadre de vie qui nous parle, un roman et une auteure à découvrir.
Merci aux éditions De Borée et à Virginie Bourgeon pour leur confiance.
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Les fins de mois sont de plus en plus difficiles pour Maud, cependant, elle ne veut pas vendre sa maison, dans laquelle sont nés ses enfants. Depuis deux ans, depuis l'accident, elle y vit seule avec Catherine, sa fille de dix ans, et refuse de quitter « Les Chênes ». Trop de souvenirs y sont rattachés. Il faut qu'elle prenne un locataire. Ce n'est pas une démarche facile, aussi, il doit correspondre à certains critères.


C'est Bernard, un historien, qui emménage dans la tourelle. Alors qu'il agace Maud, Catherine, qui rêve de chevaliers, s'attache très vite à l'homme érudit. Ce dernier s'est installé le jour de l'enterrement de madame Cédille, chez qui il devait habiter au départ. Puis, madame Frémi décède à son tour, victime d'une chute. Dans le village, les morts accidentelles se succèdent. Un évènement alerte Maud. Elle tente alors de prévenir les édiles, mais ils ont d'autres préoccupations et ils ne veulent pas attirer l'attention sur le village. En effet, un projet autoroutier divise la population. Sylvie Baron montre que les décisions municipales sont, parfois, soumises à la peur de perdre des subventions. Aussi, cette série de décès égratigne l'image de la commune. de plus, le projet de modernisation s'oppose à la sauvegarde du patrimoine et les défenseurs des deux camps s'opposent avec virulence.


En ce qui concerne les meurtres, l'auteure propose des pistes et nous fait douter de plusieurs personnes. Alternativement, nos doutes se dirigent vers l'une ou l'autre. Un détail attire notre attention, puis un autre nous emmène dans une autre direction. Même ce qui semble la vérité nous semble sujet à caution, nous sentons que l'auteure s'amuse avec nous : je me suis souvent dit que si elle me menait vers cette piste, c'est que je devais me méfier. Même lorsque mes certitudes paraissaient fondées, j'attendais la confirmation pour m'autoriser à y croire. le meurtrier intervient, régulièrement, et montre que ses motivations ne permettent pas d'anticiper ses prochains actes. Ses propos sont glaçants et la tension monte au rythme de ses menaces.


J'ai beaucoup aimé L'étrange locataire de Madame Eliot.


Lien : https://valmyvoyoulit.com/20..
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Un magnifique suspens comme c'est les entretenir Sylvie Baron.
Pas vraiment de crimes crapuleux avec violence .Un peu terroir quand même ce livre raconte la vie d'un petit village pertubé par l'arrivée d'un citadin qui sème le trouble récoltera t il la tempête ?
je vais me précipiter pour lire son dernier livre.
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🌺L'étrange locataire de Madame Eliot🌺 de Sylvie Baron
- 306 pages.- 8,00€

🗡️L'histoire commençait pourtant bien, Phil et Maud Eliot, ont trouvé la maison de leur rêve "Les chênes", un coup de foudre pour ce jeune couple, une évidence.

🗡️Deux enfants viennent compléter le couple, Catherine et Marc.

🗡️Mais le destin a frappé fort et Phil et Marc moururent en voiture lors d'une collision frontale.

🗡️Maud n'eut pas le choix que de chercher un locataire pour louer la tour et lui donner un revenu supplémentaire pour subvenir aux frais de cette belle demeure.

🗡️Maud trouva donc un locataire Bernard.

🗡️Survient alors une série d'accident entraînant des morts non suspectes.

🗡️Maud se forge un rempart de défense, de froideur. Elle éprouve des ressentis, des peurs qui la terrorisent.

"Revivre ces instants l'avait, comme prévu, calmé, mais à présent il ressentait un vide affreux que seul un nouveau meurtre pourrait meubler."

❓Qui est le coupable dans ce petit village où tout le monde se connaît ?

🗡️Le locataire, à son arrivée les meurtres ont commencé ?
Fred, le barman, grande gueule ?
Le père Cuji, curé stricte et bizarre par moment dans ces prêches ?
Le notaire, amoureux éconduit de Maud depuis l'enfance?

❤️Un bon polar aux saveurs d'Agatha Christie., une belle plume et une enquête qui tient la route.

J'ai soupçonné tout le monde.🙄

Une bonne lecture, j'ai adoré les personnages surtout Catherine, la gamine déroutante, Maud, qui a du mal à avancer dans la vie après le drame et les meurtres.

Je recommande cette lecture.
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L'étrange locataire de Madame Eliot a été publié par les éditions du Bord du Lot en 2009 sous le titre le Locataire, puis réimprimé en 2012 sous son titre actuel, puis publié en 2022 par les éditions De Borée en version poche. le style est vif, piquant, direct avec ses mots qui s'enchaînent avec bonheur, sans entraves: " Plongée dans ses profondes réflexions sur la qualité humaine, elle ne vit pas tout de suite l'inconnu qui s'engageait sur le sentier menant à leur propriété. Quand elle l'entendit, il était trop tard pour s'enfuir sans qu'il la voie et son orgueil étant plus grand que sa timidité, elle resta sur son perchoir: "Pas question d'avoir l'air d'une peureuse!" (Page 15).
D'emblée, le lecteur est séduit par le ton un tantinet bravache, revigorant, avec un soupçon d'impertinence et un zeste de fantaisie: " Elle aimait bien ses lunettes cerclées d'or, comme celles de Lydia à l'école, cela faisait chic! Ses yeux verts ressemblaient à ceux du chevalier Galaad et c'était plutôt bon signe. Mais un chevalier se devait d'être glabre, or celui-ci avait une superbe moustache blond-roux, aux poils aussi raides que ceux du chien Skepsy. La comparaison lui parut amusante, finalement il tenait plus du chien que du chevalier!" (Page 16).
Construction: des chapitres courts assurent le rythme soutenu maintenant le lecteur en alerte constante; les passages en italique révèlent les motivations du tueur, laissant des indices si infimes qu'il est impossible de l'identifier avec certitude, ce qui fait tout le sel du roman, mais également son intention de commettre un nouveau meurtre, histoire de faire monter la pression.
Thème: sauvegarde du patrimoine et d'une qualité de vie proche de la nature que seule une existence loin des villes modernes peut offrir; dans le roman, dénoncer un projet autoroutier motivé non par le bien-être des populations mais par de vulgaires préoccupations économiques, quitte à détruire un environnement rural.
Fil rouge: passionnée par les histoires des Chevaliers de la Table Ronde, les constantes références de Catherine, allant jusqu'à trouver des équivalents dans son quotidien (personnages, coutumes médiévales).
L'intrigue:
Suite au décès de son mari et de leur fils deux ans plus tôt dans un accident de voiture, Maud Eliot doit prendre une décision drastique si elle veut garder leur maison qui lui coûte trop cher. La solution serait de vendre mais elle ne peut s'y résoudre. Ce serait lui arracher le coeur. La solution: prendre un locataire.
C'est alors que se présente Bernard Lancieux, un historien à la recherche d'un logis provisoire afin de mener à bien ses recherches sur le Grand Condé. le jour de l'enterrement de madame Cédille, une charmante vieille dame avec qui Maud s'entendait très bien. Morte dans des conditions curieuses, il faut bien se l'avouer: elle qui avait le vertige, pourquoi s'était-elle penchée à la fenêtre du deuxième étage pour arracher la vigne vierge?
Pour quelle raison Maud, sans vraiment se l'avouer, se sent-elle mal à l'aise en présence de l'historien? Quelques jours plus tard, elle découvre le corps sans vie de sa femme de ménage, madame Frémi, dans sa chaufferie. Rupture brutale des vertèbres cervicales à la suite d'un choc violent. Bien que certains détails ne collent pas, le médecin conclue à un accident, comme pour madame Cédille.
Tandis que le village déplore la disparition du petit Mathieu, garçon turbulent de dix ans, Bernard parvient à convaincre Maud de se lancer dans la bataille contre le projet autoroutier. Ensemble, ils reprennent chaque pièce du dossier afin d'en découvrir les failles. Mais la jeune femme ne peut s'empêcher de se sentir troublé et inquiète. Morts violentes soi-disant accidentelles, disparition mystérieuse, l'étau semble se resserrer autour d'elle. La peur ne tarde pas à s'abattre sur le village comme un nuage maléfique.

Premier roman de l'auteur, L'étrange locataire de madame Eliot pose d'emblée le style et les thèmes qui caractériseront ses romans tout au long de sa déjà fructueuse bibliographie: des personnages souvent hauts en couleur, attachants et sympathiques, d'autres louches et antipathiques; des intrigues habilement ficelées autour de thèmes forts, toujours en lien avec la préservation du patrimoine, de l'environnement, d'un mode de vie proche de la nature, de valeurs telle que l'authenticité, la probité, la solidarité, l'amour...
Sylvie Baron a cela pour elle qu'elle n'est jamais dans le jugement tranché, que ce soit pour ou contre. Dans ses romans, elle donne toujours la parole aux deux parties opposées. Au lecteur de faire la part des choses...Et de découvrir le ou les coupables; car n'oublions pas que Sylvie excelle à concocter des intrigues et des mystères criminelles originales, car toujours menées par des détectives amateurs, souvent contre leur gré, pris dans les événements qui troublent leur quotidien.

Pour plus de détails, cliquez sur le lien suivant:

Lien : https://legereimaginarepereg..
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Un grand merci aux Editions DeBorée pour ce service presse, je découvre encore une fois un auteur,enfin une autrice içi, et j'en suis ravie.

Une intrigue palpitante, des rebondissements à foison qui nous retournent la tête, le tout relaté sous une plume fluide et vraiment trés

addictive, une fois commencé je ne pouvais le laisser.

C'est un thriller du terroir comme on le dit, car il se passe dans un village relativement tranquille jusqu'a ces événements qui s'y produisent et

qui chamboulent la vie paisible de ses habitants.

Seule désormais avec sa fille, Madame Eliot se refuse à envisager de quitter «les Chênes», cette belle demeure où l'accompagnent tant de

souvenirs de son bonheur perdu. Elle devra se résoudre, bien à contrecoeur, à la seule solution qui s'offre à elle : louer la Tour, bâtisse

attenante à la maison et pouvant disposer d'un accès particulier. Peut-elle imaginer qu'à compter de cette simple décision, elle se verra

plongée dans un autre monde, rempli d'angoisse, avec cet étrange locataire qu'elle va choisir et ces trop nombreux accidents mortels qui vont

désormais entourer son quotidien ?

Je me suis attachée rapidement aux personnages qui jalonnent ce récit, j'ai douté sur certains et puis j'ai changé d'avis et puis non jusqu'au

dénouement qui nous paraît moins surprenant à son approche, comme quoi, nous ne connaissons pas bien les gens qui nous entoure...

Je vous invite à lire ce roman qui à coup sûr, vous plaira... Vous verrez!
Lien : http://leschroniquesdestia.e..
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J'avoue ne pas avoir accroché, pourtant j'aime beaucoup les romans ruraux ou "du terroir", et encore plus s'il y a du suspense.

Et c'est là tout le problème de ce roman : il ne comporte absolument aucun suspense. En effet, on comprend très vite qui est le coupable. Cela me paraissant trop vite évident, j'ai espéré jusqu'au bout un revirement de situation, qui n'est jamais venu. le coupable que le lecteur soupçonne dès les premières pages est bien le coupable final.

Les passages qui évoquent les pensées, émotions et humeurs de Maud et du coupable ont été franchement pénibles à lire.

Enfin,

Bref, une lecture assez décevante en ce qui me concerne...
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Sylvie Baron nous emmène dans un village pas si tranquille que ça avec L'étrange locataire de Madame Eliot. Un roman « policier de terroir » paru chez De Borée qui m'a fait passer un excellent moment. J'ai découvert l'auteure avec ce livre et c'est une très bonne surprise.
Sylvie Baron a su rendre l'atmosphère et les personnages tout à fait crédibles. L'intrigue se tient, gardant le lecteur en haleine, le surprenant parfois avec des chapitres qui entretiennent le suspense.
Son style clair et aéré nous transporte dans le village, avec les habitants et leurs vies tout à fait réalistes (les rumeurs, le projet d'autoroute qui divise le village en deux clans, l'entraide…)
Un petit village assez proche de Versailles et du Château de Chantilly. Un maire que certains trouvent parfois un peu « mou », une boulangère langue de vipère, un curé qui fait de grands sermons, une petite école, une bibliothèque, deux cafés...Bref un petit village tranquille, avec son lot de ragots, de notables, d'amitiés et de rancoeur. Et d'accidents…
C'est là que vivent Maud et sa fille, dans une grande demeure baptisée Les chênes. Maud a perdu son mari et son fils deux auparavant, dans un accident de voiture. La maison revient cher à entretenir, mais Maud ne peut se résoudre à la quitter, elle est beaucoup trop chargée de souvenirs. Elle aime son métier de bibliothécaire, elle s'intéresse à l'histoire locale. Partir d'ici serait un crève coeur. Et sa fille de 10 ans, Catherine, aime aussi cet endroit. Alors une seule solution, louer une partie de la maison. C'est difficile pour Maud, elle a l'impression de ne plus être « libre », ça ravive aussi sa nostalgie des jours heureux. Mais elle ne peut pas faire autrement.
Heureusement que sa fille est là pour lui permettre d'aller de l'avant… Comment ne pas s'attacher à cette enfant joyeuse et fraîche, curieuse et très « nature » ? Elle apporte une touche de légèreté dans une ambiance qui devient rapidement chargée en suspicions et en méfiance.
Et ce fameux locataire…Bernard Lancien, un historien qui fait des recherches sur le grand Condé. C'est « l'étranger », alors forcément on parle de lui… D'autant que le 1er « accident » a eu lieu juste avant son arrivée… Et de plus il s'agissait de la personne qui à l'origine devait le loger… Difficile de penser qu'il n'y est pour rien…
Mais si c'est lui, quel est son but ? Et si c'était quelqu'un d'autre ?
C'est ce que l'auteure nous propose de découvrir. Et vous aurez quelques surprises…Une histoire fort bien menée, sans rien de sanglant, avec un suspense bien dosé. Des personnages qui évoluent au fil des pages. Un style agréable à lire. Bref, un bon moment de détente avec ce roman que je verrai adapté en téléfilm.
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Seule désormais avec sa fille, Madame Eliot se refuse à envisager de quitter «les Chênes», cette belle demeure où l'accompagnent tant de souvenirs de son bonheur perdu.

Elle devra se résoudre, bien à contrecoeur, à la seule solution qui s'offre à elle : louer la Tour, bâtisse attenante à la maison et pouvant disposer d'un accès particulier.

Peut-elle imaginer qu'à compter de cette simple décision, elle se verra plongée dans un autre monde, rempli d'angoisse, avec cet étrange locataire qu'elle va choisir et ces trop nombreux accidents mortels qui vont désormais entourer son quotidien ?


Des personnages attachants avec une évolution constantes, avec une belle plume pleine de suspense et de frisson.

Les descriptions nous permettent de vraiment se projeter dans l'histoire de Maud, avec une boulangère langue de vipère, une école, un curé et ces sermons, et ce fameux locataire Bernard Lancien, un historien.

Cette maison Maud veut absolument la garder car elle possède de nombreux souvenirs de tout les quatre avant l'accident de son mari et son fils, qu'elle ne veut oublier et sa fille non plus, mais elle a un coût.

Une histoire comme on aime avec une intrigue juste ce qu'il faut pour nous faire apprécier cette lecture.
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Depuis le décès de son mari et de son fils dans un accident de voiture, Madame Eliot vit seule avec sa fillette dans une grande demeure chère à son coeur nommée « Les Chênes ». L'entretien de cette propriété bien trop grande pour seulement deux personnes coûte de plus en plus cher, mais la mère comme sa fille sont trop attachées à leur demeure et à tous les souvenirs qu'elles ont. La solution qui s'offre à Madame Eliot est de louer l'annexe de sa maison à savoir une petite tour qui a un accès indépendant. C'est un historien qui va venir s'y installer, et Madame Eliot reste méfiante, d'autant plus que dans la région et surtout à commencer par sa demeure, un meurtre arrive puis suivi de nombreux autres dans le village. Meurtre, sabotage, disparition… Et si le nouvel arrivant dans le village était le locataire de Madame Eliot qui dort de l'autre côté de la cloison de sa chambre ? Un roman glaçant, où tout du long, on se doute de qui commet ses infractions, cela semble tellement évident, jusqu'au dénouement final totalement inattendu. Un bon roman, empli de suspens surtout à la fin, si vous aimez être surpris !

Lien : https://celitteratureofficie..
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