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Une main de femme aux ongles vernis rouge.

C'est tout ce que des cochons rares d'une ménagerie parisienne auront laissé au commissaire Kuhn et son équipe à se mettre sous la dent.

C'est le point de départ d'une enquête sur le trafic de femmes de l'Est destiné à la prostitution sur le territoire français.

Kuhn, Letellier, Lefort, N'Guyen et Anissa Chihab vont avoir du pain sur la planche pour remonter le fil des indices et résoudre cette affaire.

Je remercie tout d'abord Eric Poupet et les éditions City pour la découverte de cet auteur et de ce titre.
Je découvre un polar de facture classique, à l'écriture simple, fluide et agréable, à l'intrigue très actuelle avec le thème de la prostitution de l'Est.

Le sujet est maîtrisé et documenté et colle à ce que l'on peut connaître de la réalité de ce style d'événements.

Il est également subtilement décrit pour ne pas tomber dans le gore et le voyeurisme, tout en décrivant précisément le calvaire de jeunes femmes tombant aux mains de proxénètes violents et sans scrupule.

Un certain humour est égrené au fil des pages, pour contrebalancer l'horreur de l'enquête et parmi d'alléger l'ambiance.

Par contre, je n'ai vraiment pas goûté les pseudo jeux de mots et plaisanteries autour de ces pauvres cochons assassinés, victimes gratuites de cette enquête.

Et le parler des cités d'un des jeunes flics, Jérémy, est quelque peu pénible et cliché. Tout comme la diversité « obligée » de son équipe, entre ce fameux jeune des quartiers chauds et un élément féminin, d'origine maghrébine de surcroît, Anissa.

Le ton est assez âpre, me fait penser au style de Frédéric Dard par moment.

L'histoire est très bien construite, sans aucune incohérence.

Les indices semés par ci par là permettent aux lecteurs de coller au plus près des enquêteurs, de réfléchir en même temps que leurs déductions tombent.

Les personnages découverts dans le jeu de l'assassin s'affirment dans la lignée amorcée dans le premier roman.

L'équipe se dévoile petit à petit dans leurs relations privées.

Les rapports entre le quai des Orfèvres et les magistrats sont admirablement tendus.

Et les conditions de travail et les pérégrinations des policiers sont superbement détaillées.

Somme toute, ce roman est une agréable lecture mais reste trop classique et franco-français pour que j'en garde un souvenir impérissable.
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Nils Barrellon, fidèle à lui-même, s'initie une nouvelle fois dans l'écriture d'un extraordinaire polar, à la lisière du thriller.

A l'intérieur d'un zoo, une main de femme est découverte dans l'enclos des cochons. C'est à partir de ce moment que l'inspecteur Kuhn, résidant au 36 quai des Orfèvres, entre en scène pour dénouer cette affaire bien surprenante. Au fil des pages, on peut découvrir un gros réseau de traficants de femmes, venants des pays de l'Est, emmenées en France pour servir de prostituées. Une course contre la montre est lancée, pour stopper ce trafic au plus vite, qui risquerait de coûter la vie à bien plus d'une femme inoccente.

A travers une histoire fictive, l'auteur nous incite à y voir une réalité concrète. En effet, ces genres de procédés - trafic de femmes, prostituées sous la commande d'hommes haut placés... - sont fréquemment visibles dans des pays tels que l'Espagne, très touchés par ces proxénètes, ou même en France, où l'on peut croiser en bord de route de jeunes femmes attendant un client. Nils Barrellon appuie gravement sur la jeunesse de ses personnages - ayant une vingtaine d'années, voire même, plus choquant, une jeune fille de dix-sept années à peine -, ainsi que sur le traumatisme nettement perceptible que ces situations leur inflige. Des jeunes filles en état végétatif, privées de leurs droits et de leur liberté, condamnées à se droguer pour échapper à la triste réalité de la condition qui s'offre à elles.

La fille qui en savait trop déjà parfaitement rattaché à la réalité par le thème abordé, est également situé dans un espace socio-spatialement bien définit, qui se raccroche idéalement à la réalité - des noms de rues précises, qui existent réellement, des descriptifs détaillés, un langage populaire pour Jérémy... le lecteur est en symbiose avec l'écriture de l'auteur, plongé complètement dans l'intrigue racontée.

On suit ainsi avec enthousiasme les avancées de l'enquête mené par le commissaire Kuhn. On se retrouve dans la peau d'un policier, balloté dans des endroits sombres, où nul n'aurait idée d'aller - dans les antichambres des sex shops, dans des bâtiments à la façade peu accueillante -, avec la boule au ventre, mais toujours l'envie d'en savoir davantage sur l'affaire. Malgré quelques scènes assez perturbantes - vous regarderez les cochons différemment après cette histoire -, le récit semble en retenu, gardant une certaine pudeur intime, et ne dévoile pas des scènes trop choquantes. Bien au contraire, l'auteur nous entraîne dans un rythme d'enquête soutenu, enchaînant les courses-poursuites, les filatures, les interrogations... pas une seconde de répit n'est donné au lecteur, qui doit avoir le coeur et les poumons bien accrochés, sous peine de ne pas pouvoir terminer sa lecture.

Comme je l'avais déjà souligné lors de ma lecture de le Jeu de l'assassin du même auteur, Nils Barrellon maîtrise sa plume, usant tantôt d'un langage professionnel et soutenu, ou tantôt plus populaire et comique. Une panoplie de style littéraire qui s'emboîte avec facilité dans ce récit parfaitement mené.
Bien que le style d'écriture de l'auteur soit parfaitement marqué, le thème peut paraître lui aussi redondant. En effet, dans son roman précédent, que j'ai cité plus avant, des prostituées étaient également au coeur de l'intrigue. J'aurais préféré découvrir un protagoniste sur une toute autre enquête, plus éloigné de ce secteur-là... dommage !

Si vous décidez de commencer à lire ce roman, ne le laissez pas tomber une seule seconde : le temps est compté, la vie d'une jeune fille, maltraitée, traumatisée et soumise à un proxénète terrifiant est entre vos mains. Ne vous laissez pas impressionner par l'obscurité ambiante du récit, et plongez tête baissée dans les méandres de l'enquête en cours.
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Ce livre m'a tentée dès que j'ai vu la couverture et le résumé. En même temps, j'avais lu le premier livre de l'auteur, que j'avais adoré, alors j'étais pressée de retrouver toute l'équipe rencontrée précédemment. de ce fait, la grosse surprise était là quand j'ai trouvé le roman dans ma BAL, et dédicacé, qui plus est ! Alors je remercie vraiment Nils pour sa gentillesse et le cadeau qui m'a vraiment fait plaisir !

On retrouve donc avec plaisir l'équipe de Nils Kuhn dans une toute nouvelle enquête, encore une fois très sombre, teintée d'une course contre la montre qui pourrait causer plus de dégâts qu'on ne le pense. Une main de femme aux ongles vernis rouge est retrouvée dans la ménagerie du Jardin des Plantes, à Paris, dans l'enclos des cochons. Une sombre affaire qui va mener l'équipe sur des chemins tortueux et laisser derrière elle bien plus de douleurs qu'elle ne le pense.

Encore une fois, je me suis retrouvée happée dans cette histoire, en compagnie du commissaire plein d'humour et de professionnalisme. Même si dans ce second roman, le sérieux est de mise, j'ai apprécié les petits moments d'humour qui apaisent les tensions et nous détend. Car oui, avec ce livre, on est sur des charbons ardents, à tel point qu'on ne voit pas les chapitres défiler. On en finit un, et on veut la suite. Les presque 300 pages se voient englouties en même pas une journée et on prend plaisir à mener l'enquête de notre côté.

Encore une fois, mon flair était bien présent, car j'ai eu des soupçons sur une personne en particulier, que j'avais trouvée très bizarre et qui réagissait mal à ce que Kuhn demandait. Mais, et c'est là tout le talent de l'auteur : à travers d'autres péripéties, il a réussi à me la faire oublier, à tel point qu'à la fin, j'ai été surprise de la retrouver et de me dire : « bah tiens, j'avais raison ! ». Encore une fois, l'auteur réussit le pari de nous berner, de nous mener sur de fausses pistes, pendant que dans sa tête, il sait très bien qu'elles finiront par ne pas être suivies.

Tout comme dans son premier livre, j'ai adoré le jeune flic avec un dialecte complètement différent. Il vient des cités, des quartiers, et parle comme s'il y était encore, ce qui rend les échanges assez comiques. Kuhn n'est pas non plus le dernier à le chercher et à faire des commentaires sur sa façon de parler. de ce fait, leur relation est drôle, mais Jérémy n'en est pas moi professionnel et prend son métier avec beaucoup de sérieux. J'ai aussi bien aimé la petite nouvelle, qui n'a pas froid aux yeux et ose dépasser les règles imposées par son patron. Elle est attachante et aime son métier.

L'enquête en elle-même est très prenante et stressante, d'où le fait que l'on engloutit les chapitres sans s'en rendre compte. Même si le sujet abordé est du genre à me déranger, j'ai tout de même beaucoup apprécié ma lecture. Ce qui rend presque l'enquête réelle, c'est justement que l'auteur ose appuyer sur les sujets sensibles, nous donnant envie, nous aussi, de sauver ces personnes qui sont en constant danger. Quant à l'épilogue, j'ai eu le sourire jusqu'au bout, et je suis contente que l'auteur ait décidé de le faire ainsi. J'ai trouvé cette fin très touchante. Elle nous permet aussi de voir l'après enquête, qui est intéressant.

En résumé, un second roman qui m'a autant plu que le précédent, même si le sujet est bien plus dur à aborder, et que les pointes d'humour allègent vraiment le récit. C'est un sujet qui m'a assez dérangée, mais dans le bon sens : ce qui veut dire que l'auteur a réussi ce qu'il recherchait. Pour les lecteurs qui aiment les thrillers, je ne peux que vous le conseiller, vraiment. Les chapitres s'enfilent à une vitesse ahurissante, et la plume de l'auteur est vraiment agréable !

Je remercie Eric Poupet et Nils Barrellon pour leur confiance ! *

Justine P.
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l'accroche de Miss Aline
Une main de femme est retrouvée au Jardin des Plantes de Paris, dans l'enclos des cochons. le commissaire Kuhn enquête, alors que d'autres mains sont retrouvées en plusieurs endroits de Paris. Il se rend compte qu'elles le conduisent sur les traces d'un réseau mafieux de prostitution, venant des Balkans.
Un salon du livres , une fois n'est pas coutume. Là c'est à Templemars le 23 septembre dernier. La couverture m'a attirée mais je ne me suis pas jetée dessus de suite. J'ai plutôt attendu l'après déjeuner. Oui je sais : c'était reculé pour mieux sauter.
Bref, Lu en quelques heures. D'emblée tu accroches avec la fin d'une affaire sur les chapeaux de roues. L'ambiance est posée et les personnages également. le commissaire Kuhn mène son équipe de main de maître. Il n'oublie pas d'être un soupçon protecteur envers les nouveaux. Il termine une enquête pour en démarrer une autre on ne peut plus étrange. Un morceau de cadavre dans l'enclos des cochons. le reste ? Je vous laisse deviner !
Le commissaire (patron pour les intimes !) va devoir mettre un nom sur ce visage ou disons plutôt cette main. de là il va dériver dans les vices, les trafics, la violence surtout physique, les passes droit… au cours de son enquête il a eut chaud aux fesses. Rien de tel pour lui donner la niaque afin de confondre assassins et complices a tous niveau de l'échelle. Pas de pitié pour les crapules !
Dans sa dédicace l'auteur noté : « j'espère que vous prendrez plaisir à emboîter le pas du commissaire Kuhn, dans son enquête.. ». Pas de soucis plaisir pris !
Vous aussi prenez plaisir…
Bonne lecture.
Lien : https://collectifpolar.com/2..
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C'est le deuxième livre de l'auteur que je lisais, avec le même commissaire Kuhn. Chronologiquement il se déroule avant "Le jeu de l'assassin" et du point de vue des personnages il vaut donc mieux commencer par "La fille qui en savait trop", bien que les histoires soient indépendantes.
L'histoire se déroule dans le milieu de la prostitution de jeunes étrangères amenées de force en France. J'y ai appris beaucoup de choses, même si le sujet ne m'était pas inconnu. le style plein d'humour de l'auteur facilite la lecture de ce roman au thème difficile.
Les deux peuvent être emportés en vacances, ils sont d'une épaisseur raisonnable et tiennent assez en haleine pour être vite lus.
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Un récit sans temps morts et bourré d'actions. Les pages défilent rapidement, si bien qu'on se retrouve à la fin de l'ouvrage sans s'en rendre compte. L'humour du commissaire aidant énormément : il donne de la légèreté à une intrigue plutôt sombre. En effet, l'auteur attire notre attention sur la « traite des blanches », un sujet plutôt sensible mais néanmoins réaliste.
C'est avec plaisir que j'ai parcouru cette nouvelle affaire. La fille qui en savait trop est un bon thriller à ne pas manquer.
Lien : http://sariahlit.blogspot.fr..
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En voilà une lecture bien sympa et "agréable", il y a du sang qui coule ok mais c'est ce que j'appellerais un polar soft.
C'est tout à fait le genre de livre tranquille dans lequel on a envie de se laisser couler le soir en rentrant du travail, on y rentre comme dans du beurre et on se laisse faire.

L'auteur glisse une touche humoristique dans les répliques des personnages, je pense avoir gardé le sourire aux lèvres pendant une grosse partie du roman.
J'ai parfaitement retrouvé le style du premier livre sorti "Le jeu de l'assassin" d'ailleurs.

Le sujet reste pourtant sérieux, on baigne dans le milieu policier avec le commissaire Nils Kuhn et son équipe peu commune, un rat de bibliothèque, une petite nana sympa qui se dévoile et mon personnage préféré Jérémy l'armoire à glace au QI limité.
Alors lui il me fait rêver je me suis même mise à parler verlan de façon spontanée, imaginez la tête de ma moitié, désormais vous pouvez m'appeler Loley la racaille.
Bref j'ai beaucoup apprécié l'histoire et la fin, y a de l'action et ça me plait quand ça bouge.
D'ailleurs une main de femme est retrouvée dans l'enclos des porcs du jardin des plantes à Paris, les pistes sont difficiles à suivre car les indices quasi inexistants, du moins au début.
Les restes du corps sont-ils dans le bidou de nos chers porcins? Imaginez la tête de la légiste si c'est le cas, que du bonheur.

On y trouve des détails et des descriptions dégueu mais le ton léger et marrant vient adoucir tout ça.
Avec Nils Kuhn ou Nils Barrellon au choix, on se sent comme un cochon dans l'eau enfin un poisson, vous avez compris.
Un détail que j'ai beaucoup apprécié, il est sûrement sans importance mais moi je l'ai vu c'est l'accent sur les "c" des noms de famille originaire des pays de l'Est.
Il y a eu de la recherche c'est à noter, d'ailleurs je demanderai à l'auteur comment il a fait car je bosse sur un mariage avec un nom possédant une telle caractéristique.

Concernant l'histoire je n'en dirais pas plus, avec le titre vous avez compris qu'il y a une jeune femme qui a trop parlé, ce que je peux dire c'est que l'intrigue est bien montée, que j'ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre et que derrière tout ça l'auteur dénonce les maltraitances faîtes aux femmes.
J'attends le troisième alors au boulot M'sieur l'auteur et pour vous mes chers lecteurs il sort en librairie aujourd'hui alors go go go.

Lien : http://leshootdeloley.blogsp..
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Je m'attendais à un polar, j'ai lu un réquisitoire contre la traite humaine , pas que cela me dérange mais si le discours anti prostitution avait pu s'intégrer à l'histoire cela aurait été mieux car là, c'est un fourre tout indigeste , semé d'énormes invraisemblances que tout policier pourra remarquer tant les erreurs de procédure sont flagrantes.
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Bonjour,

Voici un thriller que je viens vous chroniquer en retour de lecture : "La fille qui en savait trop" de Nils Barrellon aux éditions City.

Paris. le commissaire Nils Kuhn et son équipe sont en charge d'une affaire pour le moins originale : une main manucurée est retrouvée dans un enclos à cochon dans la ménagerie du jardin des plantes. Avec son équipe, il est chargé de retrouver sa propriétaire et surtout le commanditaire de ce découpage pour résoudre ce meurtre.

Une ballade dans le Paris des truands évitant celui des pièges à touristes. Prostitution, drogue et mafia serbe sont au coeur de cette intrigue palpitante.

J'ai bien aimé ma lecture. le capital humain dans ce roman représente un investissement sans faille, l'implication des policiers dans cette affaire est réaliste, pleine de bon sens. les hommes sont les héros du quotidien sans se prendre pour des super héros, sans en faire des caisses. A chacun sa spécialité, très utile pour mener à bien les investigations.

L'histoire est simple, bien construite, le schéma narratif est respecté, le dénouement fait suite logique à l'enquête rondement menée. Un bon polar qui respecte toutes les règles et les codes en vigueur.

On retrouve bien cette atmosphère professionnelle des gars du 36, avec cette touche d'humour qui sied bien au commissaire. Son lieutenant, Jérémy, une tête à claque celui-là avec son langage verlan. Quand à Anissa, une belle personne qui a impressionné Nils par son courage. Une bien belle équipe de champions en somme !

Bonne lecture, amis lecteurs !
Lien : https://lecture-chronique.bl..
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voilà une histoire bien menée, avec une enquête qui nous tiens en haleine afin de découvrir l'aboutissement de ces horreurs humaines. En revenche, là où je suis moins enthousiaste à vous conseiller ce livre vient de la façon dont s'est écrit. Cela se veut simple et fluie mais j'ai été à plusieurs reprises quelques peu lassée par toutes ces comparaisons complètement inutiles qui viennent alourdir les descriptions ainsi que la façon de parler du flic qui fait "iech" tout le monde et qui n'apporte vraiment rien de plus à l'histoire. Ca reste une bonne histoire et un bon moment jusqu'aux dernières pages.
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