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3,9

sur 1411 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Walt Disney ou l'art d'émasculer un heros de jeunesse , un enfant qui plus est ... Pas bieeeen...

En effet , si la version cartoonisée présentait un Peter Pan gentil , genereux et courageux , il en est tout autre dans la version écrite originale et c'est tant mieux ! Personnage beaucoup moins lisse , decrit par Barrie , ou le heros se montre tour à tour prétentieux , égoiste , retors , buté , affublé d'une fée Clochette jalouse comme un pou qui fera tout ce qui est en son pouvoir pour garder à son usage exclusif son Peter adoré !

L'on y retrouve avec plaisir ce monde onirique , ce pays de l'imaginaire , uniquement perceptible par les enfants . Crochet y tient une place prépondérante et ne serait pas Crochet sans son crocodile attitré dont l'unique but est de faire du capitaine un sac à main : le monde à l'envers ! L'on y découvre un Crochet beaucoup plus faillible , beaucoup plus humain . le manichéisme , ici , est beaucoup moins prononcé rendant , du coup , ce récit bien plus interessant . Les themes abordés sont plus profonds qu'il n'y parait dans un récit empreint de légèreté : l'abandon d'une mere , la peur de vieillir , de mourir..

Peter Pan , à découvrir ou redécouvrir pour tous ceux qui ont conservé une part d'enfance . Quelqu'un veut faire une marelle ?
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Qui peut jurer, que l'esprit encore ensommeillé par une belle nuit étoilée, il n'a jamais rêvé de survoler Londres, Paris ou sa propre vie ?
Quelle petite fille, rêvant secrètement d'être une fée, n'a jamais songé avec émotion au fabuleux Pays Imaginaire ?
Quel jeune garçon n'a jamais rêvé d'en découdre, à la tête d'une bande de copains dépenaillés, avec de terribles pirates ?
"Peter Pan" est une féerie en cinq actes et huit tableaux.
C'est une adaptation pour la scène française, par Claude-André Puget, de la pièce originale de James Matthew Barrie.
Le rideau se lève, une première fois, sur une chambre d'enfants, sur trois lits et une grande niche à chien.
Car Nana, la bonne d'enfant, est une chienne de Terre-Neuve.
Wendy, John et Michel vont vivre la plus merveilleuse des aventures qui va les mener jusqu'au Pays Imaginaire.
Peter Pan va surgir dans leur vie.
Peut-être veut-il récupérer son ombre, peut-être entretient-il un regret secret d'avoir perdu son enfance ...
Publiée en 1945, l'adaptation de Claude-André Puget est une fine réussite.
Elle entremêle savamment la poésie et le merveilleux.
Et la lecture de la pièce, m'a-t-il semblé, doit se faire lentement, attentivement.
Car son texte est lourd du symbolisme qu'il recèle.
Peut-être y trouvera-t-on même quelques sens cachés qui, s'étant égarés, ne devraient pas y être mais, qui s'y sentant légitimes, y sont pourtant.
La pièce, sous la plume de Claude-André Puget, se pare de quelques légers reflets féministes.
N'y évoque-t-on pas une femme qui, à son mari Henry, demandait tous les jours un compte en banque à elle avec un carnet de chèques ?
N'y dit-on pas qu'un fille vaut plus de vingt garçons ?
Le texte de la pièce lui-même doit être un peu magique et contenir un peu de poudre de fées.
Le charme opère.
Le rideau se lève, à nouveau, sur le Pays Imaginaire ...
Sur la forêt, sur une clairière, sur une lagune, sur une rivière ...
Mais je tiens à vous prévenir qu'il y a des pirates ! ...
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Peter Pan, ou le mythe de l'enfant qui ne grandit jamais.
Bien sûr, j'avais vu le dessin animé de Walt Disney, je connaissais les grandes lignes de cette histoire, puis l'adaptation en bande dessinée de Régis Loisel m'avait quelque peu dérangée et au final je n'y avais pas accroché, finalement, il ne me restait que l'oeuvre originale à lire pour continuer à me forger une opinion.

Tout commence dans la maison de Monsieur et Madame Darling, et de leurs trois chérubins : Wendy, John et Michael, ainsi que leur nurse, Nana, une chienne terre-neuve : "Il n'y avait jamais eu de famille plus simple ni plus heureuse jusqu'à la survenue de Peter Pan.".
Et c'est alors que Peter Pan surgit une nuit, flanquée de la méchante fée Clochette.
Peter Pan est un petit garçon qui déteste les adultes et qui veut rester enfant à tout jamais : "C'était un charmant garçon vêtu de feuilles mortes collées par la sève qui suinte des arbres mais ce qui ravissait le plus chez lui, c'était qu'il avait encore toutes ses dents de lait.", d'ailleurs pour le côté charmant il repassera, c'est un qualificatif qui ne lui va pas étant donné qu'il est vaniteux, inconséquent, insouciant et fortement égocentrique.
Un psychanalyste ferait recette avec un enfant tel que Peter Pan, c'est un personnage auquel je ne me suis pas attachée et qui m'a même énervée à plusieurs reprises (comme dans l'oeuvre de Régis Loisel d'ailleurs).
Pour le seconder dans sa tâche de kidnapper une mère, il est épaulé par Clochette, une fée.
Arrêtez tout de suite de fantasmer, non, Clochette n'est pas gentille, bonne, prompte à exaucer vos souhaits pour que vous puissiez aller au bal car votre affreuse belle-mère vous a enfermée afin que vous n'y paraissiez pas, c'est une teigne vicieuse, mais là pour le coup j'étais prévenue donc le choc a été moins rude que prévu : "Clochette n'était pas totalement mauvaise ou, plutôt, elle était totalement mauvaise à ce moment-là tandis qu'à d'autres elle était entièrement bonne. Les fées doivent être une chose ou l'autre : elles sont si petites qu'elles ne peuvent malheureusement héberger qu'un sentiment à la fois.".
En voilà un personnage bien antipathique rendu fort agréable par Walt Disney, d'un autre côté, une fée qui fait tout pour que Wendy soit tuée, ça le fait moyen dans un dessin animé pour jeunes enfants.

Donc, pour en revenir à l'histoire, Peter Pan convainc Wendy et ses deux frères de venir avec lui au Pays Imaginaire car il veut une mère et Wendy ne rêve que d'une seule chose : être mère !
Cette histoire a été écrite au début du vingtième siècle, à l'époque les filles étaient fortement conditionnées dès leur plus jeune âge à se marier très vite pour pouvoir élever des enfants et s'occuper des tâches ménagères pendant que monsieur travaille pour ramener sa paye et faire vivre la maisonnée.
De lire que Wendy est ravie d'être mère, qu'elle prend plaisir à passer des journées à faire le ménage, la lessive, à repriser les chaussettes et recoudre les vêtements, à border, à faire à manger à toute une tripotée d'enfants a été difficile, j'en avais à la fois mal au coeur pour elle et ça me révoltait.
Il s'agit d'une petite fille, pas d'une femme, là elle ne pense ni ne souhaite s'amuser, et c'est censé être un livre s'adressant à un public jeune pour le faire rêver ?

Pour se rendre au Pays Imaginaire (la non prochaine destination de mes vacances), il faut y aller en volant : "Ce sont seulement ceux qui sont gais, innocents et sans coeur qui peuvent voler.", et concrètement voilà à quoi ressemble ce soi-disant paradis des enfants : "De toutes les îles enchantées, le Pays Imaginaire est le plus douillet, le plus compact, pas du tout étalé et démesuré avec des distances interminables entre une aventure et une autre, mais, au contraire, agréablement concentré.".
Au Pays Imaginaire, il y a le terrible capitaine Crochet qui terrorise les populations avec son équipage, les Indiens, des sirènes (mais vu leur faible utilisation dans le récit quel était l'intérêt de les mentionner ?) et un crocodile avec un réveil dans le ventre qui poursuit inlassablement Crochet pour terminer de le dévorer tellement il a apprécié le goût d'une de ses mains.
Je m'insurge du choix de l'auteur en ce qui concerne le degré de dangerosité du capitaine Crochet, il ne peut pas exister pirate plus dangereux, plus rusé, plus roublard et mesquin que Long John Silver, c'est une référence en la matière et là, Crochet ne m'a jamais fichu la trouille et même plus jeune il n'aurait pas réussi.
J'ai d'ailleurs moyennement apprécié au cours de ma lecture les interpellations du narrateur disant qu'il aurait pu choisir telle histoire mais qu'il en présente une autre, qu'il aurait pu faire agir ainsi les personnages mais qu'il choisit une autre façon, cette interactivité n'apporte pas à mon sens grand chose à la lecture.
Des aventures, il y en a beaucoup dans ce récit, mais je dois bien avouer qu'aucune ne m'a jamais complètement transportée, ceci étant certainement lié au fait que le comportement des enfants avaient tendance à m'exaspérer, notamment leur insouciance et leur oubli très rapide de leurs parents.
Par contre, ce livre se lit très rapidement du fait d'une narration fluide et de chapitres bien proportionnés.

Au final, l'histoire de Peter Pan m'a hérissé le poil par moment, non pas parce que c'est mal écrit et/ou inintéressant, mais parce que les situations décrites me font réagir, particulièrement la situation de Wendy qui prend un immense plaisir à être mère et non pas une petite fille ainsi que l'une des coutumes du Pays Imaginaire : tout s'oublie très rapidement, les bons comme les mauvais souvenirs.
Lu par un jeune public ce livre ne dégagerait certainement pas les mêmes impressions, par contre lu par un adulte il soulève des questions et penche énormément vers le domaine de la psychanalyse, le personnage de Peter Pan étant un stéréotype exagéré de l'enfant insouciant, vantard, égoïste voire même méchant par moment.
J'en viens même à me demander si ce livre ne personnifie pas l'égoïsme de l'enfance, il ne représente pas en tout cas pour moi un éloge de l'enfance et une incitation à ne pas devenir adulte, au contraire.

"Peter Pan" de James Matthew Barrie n'est pas un conte, c'est au contraire un livre qui pousse à la réflexion et qui plante les bases de ce qui est désigné par le "syndrome de Peter Pan" en psychanalyse.
Plutôt que d'inviter au rêve, il soulève beaucoup de questions et il faut en faire une lecture à deux niveaux pour saisir toute la profondeur de ce livre.
Walt Disney en a proposé une version édulcorée en dessin animée, lire l'oeuvre de James Matthew Barrie permet de rétablir la vérité sur ce personnage et les implications qui en découlent.
Alors, grandir ou pas grandir ?
Lien : http://lemondedemissg.blogsp..
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Comme beaucoup de monde, je pense, je ne connaissais l'histoire de Peter Pan que par le dessin animé de Walt Disney , très édulcoré, comme l'est aussi Alice au pays des merveilles. J'ai voulu le lire en version originale, mais j'avoue avoir eu beaucoup de mal et après la lecture du premier chapitre, j'ai repris la traduction française pour comprendre certains éléments qui m'avaient totalement échappés...

Si j'ai retrouvé l'histoire et les personnages que je connaissais, j'ai été surprise par le style de l'auteur, que j'ai trouvé assez complexe pour un roman jeunesse, même si celui-ci date du début du XXème siècle. Je n'ai pas trop aimé non plus ce narrateur omniscient, qui s'adresse directement au lecteur et explique qu'il pourrait raconter telle ou telle histoire, mais n'en choisira qu'une, ou qu'il pourrait prévenir Mrs Darling du retour des enfants, mais ne le fera pas pour leur laisser le plaisir de surprendre leurs parents.
Le caractère de Peter Pan est particulièrement agaçant : égoïste, vivant au jour le jour et sans pitié. Il a un rôle un peu étrange : "On prétendait que, lorsque les enfants meurent, il les accompagne un bout de chemin pour qu'ils n'aient pas peur." de même il recueille les enfants perdus, tombés des landaus. Je n'ai vraiment pas aimé le rôle très réducteur dévolu à Wendy, mère de substitution, dont le rôle consiste à tenir la maison, coudre, raccommoder et faire la lessive. le soir elle raconte des histoires et décide de l'heure du coucher. Bref une figure maternelle très machiste. L'autre image de la femme, celle de la fée Clochette, jalouse et superficielle n'est pas beaucoup mieux.

J'ai quand même apprécié l'inventivité de certains détails, les entrées de la maison souterraine, creusées dans des troncs d'arbres, les fées qui naissent d'un rire d'enfant et meurent dès qu'un enfant ne croit plus en elles. Peter Pan reste un grand classique de la littérature jeunesse, à découvrir malgré tout. Peut-être que j'ai trop grandi pour l'apprécier à sa juste valeur.
Lien : http://dviolante5.canalblog...
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Après avoir lu le déroutant « Peter Pan dans les Jardins de Kensington », je me lance dans la lecture du roman culte adapté par Walt Disney.

Je dirais tout d'abord que je n'ai pas beaucoup de souvenir de l'adaptation en dessin animé. En lisant ce bouquin, j'ai eu quelques flashs mais, en majorité, j'ai pu y apposer mon propre imaginaire.

Dans l'ensemble, ce ne fut par pour moi une lecture passionnante. J'ai presque préféré le « prequel » dont il est fait quelque fois allusion dans ce roman.

J'aurais surement préféré un peu plus d'aventure, à l'image de ce que les nombreuses adaptations ont pu apporter. Elle n'en reste pas moins une lecture plaisante.
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Comme beaucoup de monde, j'ai découvert Peter Pan au travers de l'adaptation de Disney dans lequel notre héros est, certes un peu espiègle, un poil arrogant, et quelque peu susceptible, mais quand même globalement sympathique.
Mais ça, c'était la magie Disney. Parce que en vrai, c'est pas du tout, mais alors pas du tout ça !!
Peter est arrogant et susceptible, mais il n'est pas espiègle (ou alors lui et moi, on n'a pas la même définition de l'espièglerie).
Peter déteste les adultes et ne s'en cache pas. D'ailleurs, au pays imaginaire, ce n'est pas tant que les enfants perdus ne peuvent pas grandir, mais qu'ils n'en ont pas le droit. Car si Peter n'hésite pas à zigouiller allégrement pirates et indiens, il n'a pas plus de compassion pour ses propres amis qu'il élimine sans scrupule s'ils donnent l'impression d'avoir recommencé à grandir. Or Peter est le seul pour qui le temps est arrêté.
Peter est également un horrible m'as-tu-vu, clairement atteint du symptôme du pompier pyromane : il n'hésite pas à provoquer des situations dans lesquelles il va apparaître comme le héros, et ce même s'il met au passage des personnes en danger.
C'est un vrai dictateur qui impose des règles complètement absurdes mais qu'aucun des enfants perdus n'oserait enfreindre, sachant avec quelle violence Peter réagirait.
Il n'y a qu'avec Wendy qu'il se montre courtois et même chevaleresque.
Contrairement au Disney, l'histoire se déroule sur une assez longue période et les parents Darling ont pleinement conscience de la disparition de leurs enfants. Et de temps en temps, on est témoin de leur angoisse, de leur détresse et de leur attente insupportable.
La raison pour laquelle Peter déteste les adultes est expliqué, mais, comme à chaque fois qu'il ouvre la bouche, on ne sait pas distinguer fantasme et réalité. Difficile alors de dire si la scène qu'il raconte a bien eu lieu ou s'il l'a tout simplement inventée pour justifier son comportement.
Peter ne vit que l'instant présent. Il ne se projette pas vraiment dans l'avenir puisqu'il ne va pas évoluer, mais il semble aussi oublier tout ce qui est dans le passé, comme s'il ne voulait s'embarrasser d'aucuns souvenirs susceptibles de provoquer des sentiments tel que le remord ou les regrets.
Côté pirates, on a une description de James « Jas » Crochet à la fois très différente et très proche du Disney. Très différente car on est très loin du dandy endimanché que nous présente le dessin animé. Là on nous parle d'un pirate au teint noiraud, qui fut le second de Barbe Noire et réputé le seul homme faisant peur à Long John Silver. Il est dit qu'il tue avec une certaine élégance (mais en éventrant quand même ses ennemis d'un coup de crochet). D'un autre côté, on retrouve le personnage de Disney dès que le crocodile, Tic Tac Croc, est dans les parages. Là le capitaine devient hystérique, un vrai lâche qui demande à ses hommes de la cacher à la vue du crocodile obsédé par le capitaine.
La fin du conte montre bien à quel point Peter est le prisonnier volontaire d'une boucle temporelle car, quand il constate que Wendy grandit, il va prendre une décision à la fois étonnante et pourtant prévisible.
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Ayant vu le dessin animé quelques dix ans avant la lecture, le film cinq ou six ans, je croyais connaître Peter Pan.

En vérité il n'en est pas grand chose. Car si on retrouve des morceaux de la trame dans l'histoire, il n'y a dans le fond que peu de point commun entre les deux au niveau de l'ambiance.

Car Peter Pan c'est derrière le brillant de paillette des fées quelque choses d'assez sombre: Peter Pan est d'un égoïsme criant, celui d'un enfant qui ne comprend pas le mal qui fait et en quoi son attitude est cruelle.

Un livre pour enfants? Je me le demande encore. Personnellement il ne m'a pas fait rêver, mais plutôt réfléchir. Mais en soit je pense qu'il est intéressant de le lire rien que pour constater l'effet édulcorant de Disney.
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Bisogna sia sincera e in tutta onestà vi confesso non aver apprezzato poi molto questa lettura. Avevo cominciato a leggerlo ai miei bimbi la sera, ma la noia è la difficoltà del testo mi hanno fatto rinunciare per mesi a girare le pagine di qs libro. L'ho ripreso più di un anno dopo, da sola, ma la prima impressione si è confermata e mi son trovata di fronte ad un testo scialbo che si dilunga noiosamente, in uno stile complicato, ricco di termini desueti. Desueto appunto, ma che effetto innovante ha dovuto avere quest'opera al momento della sua uscita! Irrompente nei temi trattati ( l'abbandono, la crescita, l'amicizia, la morte, le responsabilità, il senso della vita), espressi in stile classico e pacato, innovante per certe invenzioni certo non scontate all'epoca ( il padre che dorme nella cuccia, il cane bambinaia…) e crudo! Crudo sì perché siamo ben lontani dal buonismo fantasioso della Walt Disney e Peter non appare certo come un bravo ragazzo, ma piuttosto un prepotente, arrogante, ambizioso e irriconoscente bambino con tendenze al dispotismo ( un bambino normale, mi direte!). Crudo perché un sacco di persone vengono ammazzate in questo classico dell'infanzia, senza alcuna volontà di destare un minimo di sentimentalismo.
Un libro che ha sicuramente avuto un grande ruolo e che ha influenzato tutta la letteratura per l'infanzia in seguito, ma che mi è risultato purtroppo un po' indigesto leggendolo oggigiorno.
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Cela fait une bonne vingtaine d'années que j'avais envie de découvrir la véritable histoire de Peter Pan et d'en comparer la version originale avec celle de Disney :)

J'en avais téléchargé la version originale et je m'y suis plongée récemment pendant nos dernières vacances

Et quelle surprise !

J'ai découvert un Peter agaçant, pleurnichard, qui attend des autres une admiration, une loyauté sans bornes tout en réclamant sa maman à tout bout de champ

Tombeur et bourreau des coeurs sans même s'en apercevoir, il se complaît dans son enfance et souhaite même garder enfants sa bande d'enfants perdus !

Bref un excellent petit roman que je vous recommande vivement

Lien : http://les.lectures.de.bill...
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J'ai adoré ce livre : je ne l'avais jamais lu, je connaissais bien entendu l'histoire, mais je n'avais pas vu le disney non plus.
C'est vrai que les enfants sont cruels; mais là, le personnage de Peter apparait si cruel, si arrogant, et en même temps si plein de vie, c'est déroutant.
C'est en tout cas un très joli conte, toujours teinté à mon goût d'une certaine mélancolie.
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