AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,65

sur 265 notes
Je ne suis pas convaincue par le roman, et j'ai trouvé le protagoniste principal détestable, mais j'ai passé en soi un bon moment pour un premier roman. L'intrigue est cousue de fil blanc, on s'attend à la chute à chaque instant, on s'inquiète des relations des personnages, il n'y a donc pas de réelle surprise, mais l'ensemble, même si assez consensuel, est suffisamment bien mené pour se tenir ensemble.
Commenter  J’apprécie          60
Il s'agit sans aucun doute selon moi du roman le plus décevant de cette rentrée... Ce texte est navrant !
La narration avance à grands renforts de ressorts éculés, c'est cousu de fil blanc et digne d'une sictcom. On n'y croit guère ! C'est facile, c'est sans style et donc sans intérêt !
Commenter  J’apprécie          60
LE DIPLÔME d'Amaury Barthet.

Résumé : Jeune, intelligente, Nadia a toutes les compétences pour réussir. Il ne lui manque qu'un diplôme pour en attester et lui ouvrir les portes d'un avenir meilleur. [...] Guillaume, prof de banlieue désabusé, va lui en offrir les clés. Mais si le mérite se monnaie au même titre que le sexe, le pouvoir et les idéaux, quel est le prix à payer ?

     le postulat de départ était bon à mon sens, notre avenir est pour beaucoup déjà tracé en fonction de là où l'on naît, où l'on grandit, l'école que l'on fréquente et le diplôme que l'on obtient (ou pas).

     Mais pour moi ce livre restera une déception.
Bourré de clichés et de raccourcis plus lunaires les uns que les autres, ce livre est une caricature de la méritocratie à lui seul.

     On sait où l'auteur va nous mener et c'est dommage, j'aurais aimé être surprise mais malheureusement ça n'a pas été le cas.

     C'est un premier roman dont le thème m'a plu, l'écriture est plaisante à lire mais le fond m'a laissé sur ma faim.
Peut-être que son second roman transformera l'essai.

Commenter  J’apprécie          50
Guillaume est en couple depuis 12 ans mais un jour ça explose.. Se retrouvant célibataire, bien décidé à se reprendre en main pour « se remettre sur le marché »(LOL) il fait la connaissance de Nadia dans une salle de sport.
Nadia est jeune, belle, intelligente mais malgré tout cela elle occupe un emploi de vendeuse chez Zara. Fatalité due à une erreur de parcours ? D'orientation ? À de mauvais choix durant son cursus ? Ou tout simplement une différence de moyens financiers expliquant qu'elle n'ait pas eu accès à de hautes études dispensées dans des écoles prestigieuses hors de prix (pour certaines). Son statut d'enfant issue de l'immigration la « condamnant » à une existence toute tracée ? Non, tout simplement elle n'a pas de diplôme.

Guillaume, amoureux, persuadé de l'inéquité des chances et pensant pouvoir inverser la tendance décide de lui fournir un diplôme clé en mains. Ce précieux sésame devrait lui permettre d'accéder à un poste à responsabilité.. Peu d'efforts pour des gains colossaux. Robin des bois des temps modernes ? Mystificateur né ? Guillaume professeur de banlieue blasé et désabusé cherche-t-il sans bien s'en rendre compte une quelconque distraction ? Un dérivatif à son ennui ? Ou bien est-ce son ego et sa volonté de montrer à sa dulcinée qu'il peut changer sa vie et la lui rendre bien plus agréable ? Ses motivations sont, même pour lui, un brin floues. Et le temps pour lui d'essayer de mieux comprendre, le voilà déjà pris dans un engrenage infernal.

Guillaume et Nadia qui a accepté cette mystification sont bien loin de se douter jusqu'où toute cette histoire va les porter. Effet papillon ? Loi de Murphy ? On ne joue pas impunément avec son destin ni celui des autres. Et les dommages collatéraux de ce qui pouvait s'apparenter au départ à une petite blague ou une expérience sont bien plus dévastateurs qu'ils n'auraient pu l'imaginer. Guillaume qui pensait offrir à sa bien aimée une vie de rêve clé en mains va bien vite déchanter. Car il y a un prix à payer pour ce changement de vie, de destin. Je vous laisse le découvrir.

J'ai beaucoup aimé le style d'Amaury Barthet dans cette fable sociétale douce-amère. Son roman est à la fois cruel et drôle pour dénoncer les travers et faux semblants de notre société. L'existence heureuse ou non, faste ou non d'un individu ne dépendrait donc que d'un bout de papier, précieux sésame ouvrant les portes (ou non) de la réussite. Amaury nous invite à réfléchir via cette vengeance à double tranchant sur les aléas de la vie. Pour rétablir une injustice , une erreur de parcours, d'aiguillage, l'imposture peut-elle être tolérée ? Et jusqu'où faut-il être prêt à aller pour couvrir ses traces ?

Un roman frais et audacieux au style fluide et très agréable que je vous recommande vivement.
Lien : https://mgbooks33.blogspot.c..
Commenter  J’apprécie          50
Dans ce roman le thème abordé est le mensonge. Ce thème est omniprésent et l'auteur arrive à nous montrer les deux facettes que le mensonge peut engendrer.
En effet, certains mensonges peuvent être nécessaires afin d'évoluer lorsque le statut social nous freine alors que les capacités intellectuelles sont présentes. Par exemple pour intégrer de grandes start-up, seules les personnes qui ont pu faire des études moyennant débourser 30000 € à l'année peuvent se permettre d'avoir ses places "en or". Mais qu'en est-il de la classe sociale moyenne, minoritaire ? Elle doit se débrouiller par ses propres moyens et ne peut accéder au travail souhaité dans le passé puisque les moyens financiers ne permettaient pas de poursuivre des études. Ainsi, dans ce roman, la politique du diplôme n'est autre qu'un bout de papier qui bloque certaines personnes à des postes qu'il pourrait intégrer facilement comme un autre employé qui lui possède ce diplôme tant choyé.
Tandis qu'à l'inverse d'autres mensonges peuvent être dévastateurs et néfastes. Des vies pouvant être totalement dévastées, détruites sur de simples mensonges qui à la base ne semblent être qu'anodin.
L'ampleur des mensonges va crescendo dans ce roman, ce qui lui donne une narration très captivante et nous surprend par sa finalité.
Très belle découverte littéraire de cette rentrée 2023.
Commenter  J’apprécie          50
Premier roman d'un nouvel auteur : Amaury Barthet. Je l'ai lu d'une traite, je n'arrivais pas à le lâcher pour plusieurs raisons.

La première étant que je rejoins tout à fait l'auteur : en France on "est" grâce aux diplômes,  aux notes mais pas grâce à nos savoirs-faire, nos personnalités ou ce qu'on peut apporter, ici, il est très bien démontrer que c'est dommage et réducteur.

La deuxième, je voulais voir si j'avais bien compris dès le début : l'usurpation est elle vraiment là où on la pense ??

Et la troisième : j'ai adoré détester Guillaume !! Quel personnage !!!

Le style d'écriture de l'auteur est fluide, c'est satirique, ironique, drôle... Excellent moment de lecture avec une fin ouverte comme je les aime.
Commenter  J’apprécie          50
Guillaume se fait quitter par sa compagne de 10 ans de vie commune. Il décide de se reprendre en main et s'inscrit dans une salle de gym où il rencontre Nadia, superbe jeune femme. D'abord méfiante, elle garde ses distances et malgré ses réticences par rapport à la gente masculine, finit par accepter de boire un verre avec lui. L'alcool aidant elle va peu à peu lui dévoiler ses blessures. Vendeuse chez Zara, elle espérait une autre vie en venant faire ses études à Paris. Y a-t-il un déterminisme social ?
Guillaume imagine un stratagème pour qu'elle intègre le job de ses rêves. Il scanne le diplôme d'HEC de son frère Henri et le modifie pour le mettre au nom de Nadia. Henri sera la porte d'entrée pour contacter un cadre de l'entreprise et avoir un entretien d'embauche. Guillaume n'est pas très famille et se sert sans scrupules de son frère et de ses relations.
L'histoire est racontée du point de vue de Guillaume. Il est professeur d'histoire-géographie dans un établissement de la banlieue parisienne. Plutôt désabusé, son métier ne le passionne pas. Mais il s'avère très doué pour mentir, dissimuler et coacher Nadia qui se considère comme une transfuge de classe. le diplôme d'HEC s'avère être un véritable sésame.
Mais comme dit si bien la 4ème de couverture : « Pour réparer l'injustice, a-t-on le droit à l'imposture ? » L'argent fait-il le bonheur et peut-il tout acheter ? Et la méritocratie dans tout cela ? Vous avez 3h ! [rire]
Il fait écho à un autre roman que j'ai lu récemment « le rires des autres » d'Emma Tholozan où là aussi il était question des études universitaires qui ne peuvent être poursuivies faute de bourses et qui ne mènent nulle part sinon vers une désillusion. Au bout il y a souvent le chômage et des petits boulots mal payés.
Amaury Barthet se moque des grandes écoles qui n'apprennent rien et permettent l'entre soi. C'est drôle et l'air de rien, ce premier roman pose beaucoup de questions. On ne sait pas trop jusqu'où va nous mener cette histoire pleine de rebondissements.
Merci aux 68 premières fois pour la découverte de ce primo-romancier !
Lien : https://joellebooks.fr/2024/..
Commenter  J’apprécie          40
Je n'ai toujours pas fait ma PAL pour le challenge Un genre par mois, mais je vous présente aujourd'hui ma lecture pour le thème du mois de janvier (contemporain) : le diplôme d'Amaury Barthet. Un roman dont certains événements semblent improbables, mais pas complètement impossibles, ce qui permet de se plonger avec beaucoup de curiosité dans une histoire plutôt haute en couleur. Il y est question de diplôme, de mensonge, de réussite et de l'angoisse de voir tout s'effondrer…

Pour ma part, j'ai apprécié toutes les réflexions du protagoniste, Guillaume, autour des diplômes, de leurs limites et de l'obsession française pour ce sésame qui est loin de toujours ouvrir les portes qu'il devrait. Comme lui, je pense que certains métiers s'apprennent sur le tas et que certains diplômes attestent parfois bien plus de la capacité d'une personne à se plier aux exigences du système scolaire français que son degré de compétence. Et puis, si le diplôme peut représenter un premier pas vers l'ascension sociale, le milieu social d'origine n'offre pas la même égalité des chances en matière d'études. Cela ne veut pas dire que les diplômes ne servent à rien, mais qu'il est dommage qu'ils deviennent l'excuse pour mettre les gens dans des cases…

J'ai également aimé qu'à travers Nadia, une vendeuse chez Zara, on donne un coup de pied dans la fourmilière et qu'on prouve que quelqu'un, même sans le « bon diplôme », mais intelligent, déterminé et avec une réelle volonté d'apprendre et de bien faire, peut briller à condition de lui donner sa chance. Ainsi, Nadia est inspirante, inspirée et impressionnante par sa capacité à intégrer les codes et à se fondre dans un milieu dans lequel elle entre par un gros coup de bluff. Avec beaucoup de travail et une volonté de fer, elle arrivera à s'imposer parmi des « grands » qui ne verront rien de son imposture. Il faut dire qu'à part le bon diplôme qu'elle ne possède pas et qui n'est pas accessible à toutes les bourses, elle est finalement bien plus compétente et légitime dans ce qu'elle fait que beaucoup qui sont là par le jeu de la naissance et des relations. On découvrira d'ailleurs la force du réseautage et de la cooptation.

J'ai, en outre, apprécié les réflexions amenées par l'histoire autour de la notion de transfuges de classe, notamment à travers Nadia : alors qu'elle a gravi les échelons au point d'atteindre le sommet, elle ne se reconnaît plus dans ses parents vivant toujours dans leur HLM. Ce décalage qui la met mal à l'aise ne l'empêche par d'embrasser sa nouvelle condition, son statut et ce mirobolant niveau de vie dont elle n'aurait pu espérer avant l'idée un peu folle de Guillaume. C'est, en effet, ce professeur d'histoire-géographie qui l'a convaincue de s'inventer un prestigieux diplôme pour intégrer un poste de haut vol au salaire indécent et au jargon abscons. Un poste dans lequel elle excellera au-delà de ses attentes !

Au début, j'ai apprécié ce prof quelque peu désabusé aux réflexions non dénuées de pertinence. Puis, son cynisme ne s'est révélé être que le reflet de son égoïsme. Guillaume n'aide par Nadia par conviction comme je l'avais espéré, mais plutôt comme un projet qui lui permet de passer le temps et de donner un peu de mordant à sa vie médiocre. Médiocre est d'ailleurs le qualificatif que je lui associerais, à moins que ce ne soit parasite ou lâche. J'ai, petit à petit, développé un certain mépris pour cet homme qui ne respecte rien ni personne. Ses sursauts de violence et sa manière d'utiliser les femmes que ce soit physiquement, financièrement ou psychologiquement m'ont dégoûtée. Je n'ai pas compris pourquoi Amaury Barthet a jugé utile de rendre son personnage aussi immonde…

Je n'ai pas apprécié Guillaume et sa personnalité mais j'ai trouvé intéressant et bien amenés les sujets abordés, tous ancrés dans notre société. Je retiens également la narration de Samuel Charle qui arrive à capter l'attention des lecteurs et à restituer avec réalisme des émotions variées et des sentiments puissants : euphorie, passion, espoir, chagrin, culpabilité, peur voire terreur, désarroi devant une situation qui échappe à un protagoniste qui semble avoir oublié les risques de bâtir un empire sur du vent, ou même que ses choix ont des conséquences pour lui et surtout les autres ! Ce thème du poids des choix et de leurs conséquences est d'ailleurs traité avec une certaine justesse autant dans les prémices de l'histoire que dans sa conclusion.

Quant à la plume de l'auteur, je l'ai trouvé entraînante et vive, parfois nerveuse, s'adaptant avec efficacité aux événements, et créant chez le lecteur une certaine angoisse à l'idée que le château de cartes ne s'écroule sans qu'on ne puisse rien y faire. Une angoisse d'autant plus forte que si on peut regretter que Nadia ait accepté de participer à la mascarade imaginée par Guillaume, on ne peut que lui souhaiter le meilleur. Après tout, dans un système où le succès n'est pas toujours lié au mérite et est soumis aux barrières érigées par les puissants, difficile de lui en vouloir d'avoir elle aussi tenté de l'intégrer par des moyens détournés.

En conclusion, le diplôme fut une lecture courte mais percutante, Amaury Barthet abordant des thèmes de société comme les diplômes, l'obsession française pour ces derniers et la manière dont ils enferment les gens dans des cases sans leur permettre de faire leurs preuves, à moins d'arriver à contourner un système loin d'être égalitaire. Au passage, il égratigne avec beaucoup de pertinence le monde du travail ou plutôt ses « élites » le gangrénant en le vidant de sa substance, tout en rappelant que chaque choix produit ses propres conséquences. Un roman social comme une satire qui est à lire mais qui souffre d'un protagoniste vil qui tombe dans un grotesque, peut-être de bon ton vu les thèmes abordés, mais dont le trait m'a semblé trop poussif pour servir le propos. Dommage, car pour le reste, c'est un sans-faute.
Lien : https://lightandsmell.wordpr..
Commenter  J’apprécie          41
Le diplôme amène une réflexion que je me suis souvent faite, pourquoi la nécessité du diplôme si nous avons les connaissances et les compétences pour un poste, pourquoi ne pas laisser la chance à tout le monde.
C est ce que se dit Guillaume quand il rencontre Nadia. Elle est cultivée, a beaucoup de compétences, des rêves d ambitions mais est vendeuse chez Zara faute de diplôme suite à l arrêt de ses études après une licence. Tout le monde n à pas la chance de pouvoir financer la suite. Mais sans suite.... .... toutes les portes ne sont pas ouvertes.
L idée fait son chemin et Guillaume met en oeuvre un plan pour que Nadia "obtienne " un diplôme et le poste de ses rêves !
Jusqu ou la supercherie ira ?
Commenter  J’apprécie          40
Au départ, c'est plutôt drôle dans le genre cynique. le héros est très médiocre, sans avoir le profil du justicier, il va être amené à réparer une injustice sociale... au prix d'arrangements pas très honnêtes. Jusque là, tout va bien, mais les invraisemblances qui s'accumulent finissent par révéler le manque de maîtrise du récit.
Commenter  J’apprécie          40




Lecteurs (577) Voir plus



Quiz Voir plus

Philosophes au cinéma

Ce film réalisé par Derek Jarman en 1993 retrace la vie d'un philosophe autrichien né à Vienne en 1889 et mort à Cambridge en 1951. Quel est son nom?

Ludwig Wittgenstein
Stephen Zweig
Martin Heidegger

8 questions
160 lecteurs ont répondu
Thèmes : philosophie , philosophes , sociologie , culture générale , cinema , adapté au cinéma , adaptation , littératureCréer un quiz sur ce livre

{* *}