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3,66

sur 259 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Salutations, chers amis lecteurs,
Il m'est arrivé dernièrement une série d'échecs littéraires et un ralentissement de lecture au profit de belles promenades ensoleillées. Cependant, j'ai finalement ouvert "Le diplôme" d'Amaury Barthet (paru chez Albin Michel) et le charme a instantanément opéré. Pour un premier roman, c'était une entreprise audacieuse, mais je salue cet auteur pour son livre impressionnant !

Le scénario est simple. Guillaume, professeur de géographie-histoire au secondaire, vient de se faire quitter par sa petite amie et se retrouve seul dans son minuscule appartement à Paris. Lors d'une sortie à la salle de sport, il rencontre Nadia qui lui explique comment utiliser les équipements sportifs. Saisissant l'opportunité, Guillaume décide de tenter sa chance avec cette charmante demoiselle. Qui ne risque rien n'a rien... Nadia accepte spontanément la proposition de Guillaume qui lui inspire confiance. C'est alors que Guillaume découvre en Nadia plus qu'une belle femme; son intelligence et sa culture générale l'émerveillent tandis que cette dernière gagne juste assez pour survivre dans un Zara parisien. Une idée germe alors dans l'esprit de Guillaume : pourquoi ne pas donner une véritable opportunité à cette femme unique en son genre qui mériterait un travail à la hauteur de ses compétences intellectuelles ? Pourquoi ne pas lui fabriquer un faux diplôme ? le duo se lance donc dans une aventure frauduleuse susceptible de bouleverser leurs vies.

Parallèlement à l'ascension fulgurante de Nadia, nous découvrons sous un autre jour ce Guillaume qui semblait si affable, s'embarquant dans une liaison adultère avec une escort-girl et redécouvrant ainsi les plaisirs sensuels. À partir de là, j'avoue avoir ressenti du mépris pour Guillaume qui ne semble pas saisir pleinement les opportunités offertes par sa nouvelle vie aux côtés de Nadia. Son métier d'enseignant passe au second plan et il m'a semblé que toutes ses journées étaient consacrées aux plaisirs charnels plutôt qu'à son travail. Qu'en est-il réellement ?

Malgré ce déplaisir causé par le personnage principal, j'ai dévoré ce livre en un rien de temps. J'ai aimé suivre ces deux protagonistes aux prises avec des dilemmes existentiels ; j'ai apprécié l'écriture d'Amaury ponctuée d'humour et parsemée d'idées philosophiques et sociologiques variées ; j'ai été captivée par cette question posée par l'auteur : est-ce que le succès en vie dépend essentiellement du diplôme ? Faut-il obligatoirement être diplômé pour être respecté ? Ce débat stimulant est ouvert et j'ai savouré toutes les interrogations soulevées dans ce premier roman original.

Malgré mes réserves mentionnées précédemment, ce livre aurait presque été mon coup de coeur du moment! Une lecture superbe avec un style narratif à suivre absolument. Bravo Amaury ! En plus d'être particulièrement séduisant , vos talents littéraires sont indiscutables.
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Etre par le diplôme ou ne pas être.
Telle est la judicieuse question posée par ce roman qui m'a rappelé au bon souvenir de quelques cours de sociologie sur la mobilité sociale.
Guillaume, professeur d'histoire géo dans un lycée de Seine-Saint-Denis, est un homme aigri, désabusé et peu inspiré par la vie qu'il mène.
Sa compagne lassée par sa morosité léthargique décide d'aller voir ailleurs.
Pour ne pas terminer au fond du gouffre, il se reprend un peu en main et écume les salles de sport.
Il fait alors la connaissance de Nadia, une coach sportive, avec laquelle il débute une nouvelle aventure sentimentale.
Nadia l'impressionne par sa culture et il estime qu'elle pourrait ambitionner un travail beaucoup plus prestigieux que celui qu'elle occupe dans une grande enseigne de prêt-à-porter.
Peut-être dans l'esprit de rétablir une certaine justice sociale, il lui vient l'idée d'usurper le diplôme de son frère .
Nadia va ainsi connaître une ascension sociale fulgurante...
En dépit de quelques raccourcis et facilités qui auraient pu être évitées , je dois avouer que j'ai beaucoup apprécié la chute un peu ouverte de ce roman à l'écriture agréablement fluide.
L'ursurpation n'était pas vraiment là où je la croyais être et pourtant elle était bien sous mes yeux...
Mention bien pour Amaury Barthet dont le premier roman laisse entrevoir de belles promesses.
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Guillaume prof histoire géo, désabusé et sans ambition pro rencontre Nadia dans une salle de sport. Fille d'immigrés non qualifies, sa peau basanée et ses origines modestes ne lui ont pas permis que d'occuper un emploi de vendeuse dans une grande chaine malgré son intelligence et son impressionnante culture générale.

Guillaume décide de réparer cette injustice. Il va lui fournir un faux diplôme, convaincu que tout s'apprend sur le tas. Avec ce faux diplôme, Nadia va postuler à un gros poste chez Accor pour travailler sur la transition écologique du groupe. Elle va ainsi pouvoir occuper un poste à responsabilités qui leur offrira un niveau de vie très confortable.

Amaury Barthet centre son roman sur l'obsession française du diplôme. Il développe la différence entre les parcours universitaires et les parcours dans les grandes écoles, seules à même de délivrer des diplômes qui marquent leur possesseur au fer rouge. le diplôme, marque d'appartenance à un cercle, première chose qui définit chaque employé, document qui confère un statut social qui donne de la reconnaissance et de l'assurance mais qui crée aussi un fossé culturel avec les parents quand on devient transfuges de classe. Il pose la question des compétences, de l'expérience et des qualités humaines qui devraient l'emporter sur le diplôme.
Les personnages sont bien campés, en particulier le frère et la belle-soeur de Guillaume qui évoluent dans un autre monde que lui du fait de leurs professions, la belle-soeur est un modèle d'arrivisme et de mégalomanie. L'intrigue est très bien menée, des situations cocasses sont glissées dans le récit, comme la rencontre de Nadia avec Nicolas Sarkozy. Voilà une satire sociale bien originale qui mêle cynisme et humour grinçant.
Lien : https://leslivresdejoelle.bl..
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Premier roman très réussi tant stylistiquement que sur le plan narratif, dans lequel Amaury Barthet s'attarde sur une question de plus en plus souvent soulevée dans nos sociétés contemporaines : doit-on vraiment s'appuyer sur un diplôme pour exercer des responsabilités ou avoir les compétences sans diplôme ne suffit-il pas ?

L'auteur dépeint avec brio, au travers des situations et de ses personnages, le monde cynique qu'est le nôtre, peuplé de faux-semblants, attaché aux apparences et dans lequel l'ego et le pouvoir de l'argent dominent.

Le roman a aussi le mérite de poser quelques autres questions tout aussi inhérentes à la société actuelle : jusqu'où peut-on aller par amour ? Vaut-il mieux affronter la réalité de son existence, aussi dure soit-elle ou peut-on s'inventer une autre vie pour vivre une vie fantasmée ? le mensonge et la dissimulation peuvent-ils rester impunis ?
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Guillaume est enseignant en banlieue. A peine au tiers de sa carrière, il est déjà désabusé, par le système, par les élèves…
Guillaume est en couple avec Cécile depuis au moins autant de temps. Pourtant, leur couple se délite, à tel point que la séparation est inévitable.
Guillaume, qui s'est laissé aller durant des années, s'inscrit dans une salle de sports, et rencontre Nadia, une jolie vendeuse, dont l'immense culture et les capacités de réflexion ne reflètent ni le job, ni le peu de diplômes qu'elle a obtenus. Ah le diplôme, ce précieux sésame qui ouvre tant de portes, que Guillaume va falsifier, afin que Nadia obtienne le niveau de travail qu'elle mérite…
Je n'ai pas aimé le personnage de Guillaume : j'ai trouvé ce personnage paresseux, peu courageux, peu combatif, menteur, faussaire, libidineux, ne mesurant pas les conséquences de ses actes, ne se remettant que rarement en question, et j'en passe… Bref, il a tout du parfait c******, et je n'ai donc pas réussi à saisir l'intention de l'auteur ici.
De même, d'ailleurs, sur les constats qu'il fait : c'est souvent caustique, incisif, ça met le doigt là où ça fait mal, mais ça n'est pas exempt de poncifs, et de facto, pour moi, le positionnement n'était pas toujours clair : critique féroce, adhésion partielle… ???
Pourtant, malgré les éléments que j'ai cités, je n'ai pas réussi à lâcher ce livre. En effet, d'abord parce que le sujet m'intéresse, et que là-dessus au moins, je rejoins l'auteur : un diplôme n'est presque qu'un rite de passage, qui valide dans certains milieux une espèce d'entre soi, et qui ne témoigne en aucun cas de l'efficience, du bon sens, d'une personne. Ensuite, parce que l'intrigue est bien construite, que l'auteur m'a donné envie de poursuivre ma lecture, pour savoir jusqu'où pouvait aller la supercherie. Enfin, parce que c'est bien écrit : le style de l'auteur est vraiment fluide, et c'est très plaisant à lire.
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Le diplôme” est un livre qui, par une narration simple, une histoire anodine avec certains préjugés et un vocabulaire parfois cru, réussi à mettre en avant certains aspects de notre société concernant l'injustice et le mérite individuel de manière légère, intéressante et même drôle.
J'ai énormément apprécié le ton employé et les personnages créés par l'auteur. C'est le parfait équilibre entre l'apprentissage et le divertissement. Pour tout ceux qui pensent que ces deux mots ne sont pas compatibles, Amaury Barthet nous prouve bien ici, le contraire !

Ce livre m'a assez dérouté puisque finalement, si l'histoire était prévisible, nous dévorons les pages sans jamais s'ennuyer.
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Pour un premier roman, c'est vraiment très bien !
Guillaume est un prof d'histoire géo qui à 32 ans est blasé, il n'est ni heureux ni malheureux. Lorsque Cécile, sa compagne depuis 12 ans, le quitte, il ne cherche pas à la retenir. Il n'est pas très volontaire ni courageux.
Dans une salle de gym, il va faire la rencontre de Nadia. Celle-ci est vendeuse chez Zara mais il décèle chez elle une grande culture. Il essaie de la pousser à trouver un meilleur emploi, mais elle n'a pas de diplôme. Alors, il lui en fabrique un, grâce auquel elle accède à de hautes fonctions dans une grande société. Leur vie à tous les deux va changer.
Il s'agit d'une sorte de fable moderne, un roman ultra contemporain qui interroge sur l'importance des diplômes, de la classe sociale dans laquelle on naît.
Guillaume n'est pas un personnage très sympathique mais Nadia est plus attachante. Il y a un bon suspense. Un roman qui se lit très vite et très bien. Je recommande !
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Guillaume, professeur d'histoire-géo dans une banlieue est à la lisière de la désillusion totale, du burn-out quand il voit le niveau de culture de ses élèves baisser d'année en année. Complètement blasé avec un salaire qui ne vole pas haut, Guillaume se voit couronné d'une rupture amoureuse. Pour se motiver, il décide de s'inscrire dans une salle de sport, où il rencontre Nadia.

Nadia est jeune, belle, intelligente, vendeuse chez Zara. Elle a tout pour elle sauf un diplôme prestigieux pour grimper les échelons. Guillaume décide alors de faire tout ce qui est en son pouvoir pour lui décrocher le métier de ses rêves. Par amour, il lui offre un "faux" diplôme en subtilisant le diplôme de commerce de son frère. La machine est lancée quel que soit le prix à payer !

Amaury Barthet livre un premier roman addictif, réussi, drôle, tout en brossant un tableau sans complaisance de la société française, où la réussite sociale doit être faite grâce à l'obtention d'un diplôme et parfois d'un gros chèque. Un roman entre la fable philosophique et la critique audacieuse de notre système qui oublie bien trop souvent les compétences au profit du diplôme.

Un premier roman où les grandes écoles, la politique éducative, les pistons et la société française se retrouvent sous le feu des projecteurs pour le meilleur mais surtout pour le pire. Amaury Barthet dénonce souvent avec humour ce que tout le monde pense tout bas à travers une histoire extrêmement bien ficelée et des personnages attachants et humains.

"Le diplôme" est un roman qui fait cogiter, qui déploie comme l'araignée tisse sa toile une véritable réflexion sur la méritocratie, sur des sujets de société actuelle et sur les faux semblants. Bref, un premier roman qui se dévore, qui donne matière à réfléchir avec un style contemporain et rythmé.
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Il s'agit du premier roman de l'auteur et j'ai beaucoup aimé.

Le personnage principal est antipathique et sans moral. Et il va nous entraîner dans une spirale de mensonges…

Le sujet principal est le diplôme en France et j'ai apprécié la façon dont cela a été traité. L'auteur pointe du doigt de forts dysfonctionnements qu'on ne voit pas par habitude et qui sont pourtant très choquants ! J'ai aimé cette prise de conscience et j'y pense beaucoup depuis. A quoi sert un diplôme ? Est-ce une carte de visite ? Ou avons-nous tous les éléments en main pour être opérationnel dans le monde du travail ? le diplôme nous permet-il d'évaluer réellement la compétence de quelqu'un ?

J'ai eu du mal à poser ce livre tant qu'il n'était pas fini. J'ai été tenue en haleine jusqu'au bout.

Un livre que je vous conseille👌
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Guillaume enseigne l'histoire, mais a renoncé à transmettre son savoir. Par contraste son frère a « réussi sa vie » : diplômé d'une prestigieuse école de commerce, il habite un vaste appartement labellisé « PMC » (parquet moulures cheminées) avec son ambitieuse épouse.
Fraîchement plaqué par sa petite amie, Guillaume rencontre Nadia à la salle de sport. Coup de foudre pour la belle, qui en dépit d'un emploi « non qualifié », semble particulièrement cultivée. Pour réparer ce qu'il perçoit comme une criante injustice, Guillaume a alors une idée de génie…

Le diplôme n'est pas seulement un roman drôle et léger.
Amaury Barthet dresse un portrait cynique de notre société, en pointant du doigt les rouages d'un système éducatif qui dès le lycée opère un tri entre les élèves qui auront la possibilité d'accéder à des classes préparatoires, incontournable tremplin pour intégrer ensuite les formations garantissant à leur sortie des salaires faramineux.

Ce premier roman est servi par une plume alerte, qui réussit le pari d'être drôle en restant subtile, et aborde certaines questions finalement assez peu présentes dans la littérature contemporaine.

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