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Critique de athena1


Christophe Bataille dans ce roman, alterne rêve et réalité. Mais voilà la réalité ressemble étrangement à un mauvais rêve. Après avoir fui Florence et la peste, avoir tout perdu et tout brûlé, le vieux machiavel trouve refuge dans une petite ville de Toscane. Mais voilà la peste le rattrape, la peste et ses incontournables : la suspicion, la peur de boire, de manger, la peur de l'autre qui pousse non seulement à brûler les morts mais aussi les vivants, ceux que l'on soupçonne d'avoir apporté la maladie. Machiavel, qui a connu les plus grands, les a conseillés, Machiavel l'érudit, le voilà pris dans la tourmente de ce mal qui ronge l'humanité, pour une fois peut être, il sera au niveau du peuple, et sa position n'y changera rien.
Après la peur, les rêves, vient le moment où la solitude vous pèse si fort que le désir d'aller vers l'autre dépasse l'entendement. Machiavel va au milieu des cadavres sauver une jeune fille atteinte de la peste, malgré le risque de contagion il va l'aimer, du moins physiquement, jusqu'à son dernier souffle, elle mourra, il lui survivra.
Il apparaît donc que les rêves de machiavel, sa nostalgie, nous paraissent moins pesants que la réalité. Une réalité si cauchemardesque que l'on a l'impression de rêver éveillé, une parenthèse réelle dans notre réalité.
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