« J'ai su en m'éveillant, en buvant à la coupe qu'ils avaient déposée près de moi, qu'Oedipe et
Antigone habitaient pour toujours en moi »
fait dire
Henry Bauchau à
Sophocle.
Cette phrase pourrait s'appliquer à l'auteur lui-même.
Après «
Oedipe sur la route », après «
Antigone », après «
Diotime et les lions », après «
le journal d'Antigone », il continue ici, en cinq récits, à les raconter, à les faire vivre, à avoir encore et encore envie de parler d'eux.
Comme
Vincent Engel a du mal à se séparer de Raphaël et de Laetitia après « Retour à Montecchiaro »,
Henry Bauchau semble n'en avoir jamais vraiment fini avec Oedipe et
Antigone et c'est pour le lecteur un bonheur de prolonger cette histoire.
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