Merci à Babelio et aux éditions Chocolat!jeunesse de m'avoir permis de découvrir "
La vieille dame qui rapetissait" de Raphaël Baud dans le cadre de la Masse Critique du 14 Octobre. C'est une réédition de l'album fondateur de cette maison d'édition (2008).
C'est l'histoire d'une vieille dame qui vit avec son chat Gorgonzola et se met soudain à rétrécir. le médecin lui ayant dit qu'il ne pouvait rien faire pour elle et qu'elle allait finir par disparaître complètement, elle s'inquiète pour l'avenir de son chat et décide de le confier à sa soeur au bord de la mer, avant qu'il ne soit trop tard. Pour ce faire, elle entreprend un long voyage, d'autant plus long qu'elle rétrécit au cours de la journée.
Cette histoire aborde délicatement la vieillesse puis la mort. La vieille dame n'est pas triste de "disparaître", la seule chose qui la tracasse, c'est de savoir ce qu'il adviendra de son chat. Il n'y a donc ni maladie ni souffrance ni chagrin.
Chacun connaît la place que peuvent prendre les animaux de compagnie, en particulier chez les personnes âgées et en conséquence solitaires. Gorgonzola symbolise donc la vie. D'où la note d'espoir de la fin.
Le graphisme évoque le dessin animé avec un aspect presque photographique, très réaliste, et en même temps comme baigné dans un léger halo. C'est en effet la douceur qui domine, grâce en particulier au pelliculage soft touch..
Ce que je retiens donc de ce livre, c'est l'évocation douce de la mort, sans crainte ni souffrance, ni même en prononcer le mot. Juste une familiarisation, et cela me semble bien pour une première approche.
Pour les enfants à partir de 4 ans, mais le graphisme plaira aussi aux parents.