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3,97

sur 666 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Avec un résumé aussi intrigant, difficile de ne pas lire ce roman qui traite du cannibalisme dans une société où il est impossible de continuer à manger la chair animale. Malheureusement, j'ai été déçue de ma lecture.

Je m'explique, j'ai trouvé l'idée de base très bonne, mais on arrive vite à quelques incohérences : les végétariens/végétaliens sont à peine envisagés, il est question d'un virus ayant infecté la viande animale mais peu d'explications sont données. le tout a rendu l'univers bancal selon moi. J'ai eu du mal à entrer dedans car même en admettant que c'est un univers parallèle où manger de la viande est indispensable, des petits éléments que je ne saurai plus vous citer m'ont fait tiquer. Ce manque de clarté était de plus accentué par l'emploi de pronoms pour parler de tous les personnages, les rendant presque indistincts les uns des autres.

Pour autant, j'ai continué ma lecture (laborieusement) car j'avais envie de savoir ce qu'il advenait du héros (qui ne sera jamais nommé) et de la femme « bétail » dont il est tombé amoureux. Et si j'ai été relativement indifférente à leur sort pendant une partie du roman, je dois reconnaître le tour de force de l'autrice quant à la fin. J'ai été tout simplement bluffée et glacée par la fin qui nous est proposée. Agustina Bazterrica m'a littéralement retourné le cerveau et questionne les relations humaines, la cruauté et la vision du monde jusqu'à la dernière ligne de son roman !

L'intérêt de ce roman est donc bien la réflexion qui est menée dedans, bien qu'elle ne suffise pas à cacher un style d'écriture qui se veut minimaliste dans la description des personnages au point de perdre le lecteur, et des incohérences qui nous font sortir de l'histoire. Si le sujet vous intéresse, ce n'est peut-être pas ce livre que je vous conseillerais.
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Je serai brève. Cette dystopie, au premier abord intrigante, a vite fait de me mettre mal à l'aise et ce dès les premières pages. Je savais le sujet sensible mais de la façon dont il est tourné et écrit, il devient vite malaisant voire immonde. Je me suis empressée de le finir afin de passer à autre chose, disons de plus...digeste.
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Commençons par la quatrième de couverture : "Un virus a fait disparaître la quasi-totalité des animaux de la surface de la Terre. Pour pallier la pénurie de viande, des scientifiques ont créé une nouvelle race, à partir de génomes humains, qui servira de bétail pour la consommation. Ce roman est l'histoire d'un homme qui travaille dans un abattoir (…). le tour de force d'Agustina Bazterrica est de nous faire accepter ce postulat de départ sans difficulté. Elle y parvient en nous précipitant dans un suspense insoutenable, tout en bouleversant notre conception des relations humaines et animales. 'Cadavre exquis' est un roman tout à la fois réaliste et allégorique, d'une brûlante actualité."

Je vois plusieurs petits problèmes avec ce résumé : tout d'abord, pourquoi prétend-il que les scientifiques auraient créé une "nouvelle race" ? Est-ce que c'est moi qui ai mal suivi ? Pour moi il s'agit d'humains dont certains, mais pas tous, sont génétiquement modifiés, mais dans tous les cas, ça reste des membres de la race humaine... Ensuite, je ne vois pas où est le suspense insoutenable, dans ce livre qui n'est pas un thriller, et je ne vois pas non-plus en quoi il est "d'une brûlante actualité", à moins qu'on vive dans une société officiellement cannibale et que l'information m'ait malencontreusement échappé ?

Hormis cette quatrième de couverture un peu bizarre, le roman raconte bien l'histoire d'un homme qui travaille dans un abattoir. Dans cette société, tous les abattoirs sont spécialisée dans le traitement de la viande humaine, puisque les animaux ont été exterminés, à cause d'un soit-disant virus qui les aurait rendus tous empoisonnés, et tous mortellement dangereux pour l'homme, en cas de morsure ou de griffure. le personnage principal n'y croit pas, le narrateur semble également infirmer cette explication officielle, et bien entendu, l'histoire prend tout son sens si on souscrit à la théorie du complot selon laquelle l'extermination des animaux aurait été provoquée par les dirigeants de la société afin de créer une société cannibale, dans le but de réguler la surpopulation et de régler les problèmes de surconsommation, de manque de ressources etc... Bien sûr, c'est une méthode complètement stupide, et pour ma part, je doute fortement que les gouvernements ne soient pas capables d'inventer quelque-chose de plus intelligent, moins coûteux et plus efficace, s'ils voulaient résoudre ce genre de problèmes. le seul élément qui ne colle pas avec cette théorie présentée par le personnage principal, c'est que si le but est de réguler la surpopulation, pourquoi ne pas abattre davantage de membres de la société civile, plutôt que de faire se reproduire des têtes de bétail ?

Mais ce qui est intéressant, et qui l'aurait été beaucoup plus, à mon avis, si l'autrice ne s'était pas contenté de l'effleurer, c'est le sujet de la manipulation des masses, qui acceptent des théories farfelues comme celle de ce virus, sans se poser aucune question, puis qui accepte de croire qu'il n'existe aucun autre moyen que de manger de la viande humaine pour vivre en bonne santé, et même que les végétaux auraient un "côté obscur", toujours sans se poser la moindre question. le côté dystopique de ce livre n'est abordé que par son côté horrible et dérangeant, des images d'êtres humains élevés en battrie, dépecés, découpés, utilisés pour des expériences toutes plus horribles les unes que les autres... J'en profite pour dire un mot au sujet des commentaires qui disent que le plus gros défaut de ce roman est d'être trop gore. je cite juste un petit extrait d'un commentaire pour illustrer mon propos : "Les descriptions faites par l'auteure sont effroyables et, à mon avis, prennent trop de place dans le roman et sont exagérément gores, un peu moins aurait suffi à rendre compte." Selon moi, au contraire, retirer cet élément du livre lui ferait perdre le peu d'intérêt qu'il avait encore, de part son côté dérangeant. le côté descriptif de la façon totalement déshumanisée avec laquelle on considère le bétaille dans ce récit est son élément le mieux réussi. le retirer ne laisserait qu'une coquille vide dénuée du moindre impact. Tout ceci est intéressant comme extrapolation et métaphore de notre société, et du traitement que l'on fait subir aux animaux, mais ça s'arrête là. Aucune réflexion poussée sur la manipulation des masses, et aucune réflexion tout court sur les classes sociales, sur la manière dont on choisit les humains qui sont envoyés en laboratoire ou utilisés pour la reproduction, et qui sont bien sûr tout en bas de l'échelle sociale, ou qui l'étaient, tout du moins, avant que les élevages ne voient le jour, tandis que les riches peuvent acheter des têtes vivantes qu'ils gardent chez eux, pour les découper quand bon leur semble tout en les maintenant en vie...

Au lieu de ça, on suit la vie d'un personnage qui, certes, occupe une position qui nous permet de connaître le fonctionnement des abattoirs, des boucheries, des tanneries, des laboratoires etc, mais qui est assez inintéressant en tant que tel,

En résumé, je trouve que c'est un beau gâchis, d'écrire une histoire à partir d'un concept aussi prometteur, et de ne rien en faire. Il y aurait eu matière à écrire un roman trois fois plus long, avec beaucoup de réflexions sur tout un tas d'aspects de notre société, un approfondissement du côté diystopique et inhumain de celle du livre, un développement de son fonctionnement, de son impact sur les relations interpersonnelles... bref, dommage de ne faire qu'effleurer la surface, et de le faire aussi maladroitement.
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Remake de "Soleil Vert " qui est d'ailleurs cité dans le roman, cela dit c'est beaucoup plus "trash"
Certains passages difficiles et sans grand interet...
Le livre parfait pour se degouter à tout jamais de la viande qu'elle soit d'origine animale ou non...😮
La fin est amorale à mon gout...
Bref, je n'ai pas aimé....
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Un résumé prometteur pour un roman qui, au final, m'aura fortement déçu. Malgré un univers post épidémique très intéressant et une description des méthodes de ce nouveau monde très réussie, je n'ai pas pu m'empêcher de trouver le fond de l'histoire très vide. Beaucoup de chapitres superflus qui ne contribuent en rien à l'évolution de l'histoire, bien au contraire. Un plot twist compris à la moitié du roman. En seulement 292 pages, ce roman a réussi à me déranger à la fois par son ennui et par son incapacité à me captiver. C'est regrettable car la plume de l'auteur est plaisante à lire.
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Et oui je n'ai pas du tout aimée ma lecture …
Tout d'abord la couverture ! Je la trouve magnifique ces reflets de roux ces couleurs automnales c'est vraiment tout ce que j'aime.
Ensuite le cadre : nous sommes projetés dans un futur où on ne peux plus manger de viande animale et où les humains sont obligés de se manger entre eux. En effet ils élevés des humains génétiquement modifiés afin de pouvoir se nourrir. Ce roman presque anarchique avait pourtant tout pour me plaire et bien non.
Je n'ai pas du tout accrocher à la plume. Je ne sais pas si c'est dû à l'autrice ou à la traduction mais ce n'était pas fluide. Je n'ai pas trouver les personnages attachant non plus et pas vraiment charismatique. Je l'ai trouvée aussi trop lent tout le long du roman pour passer rapidement à une fin qui ne m'a pas convaincue non plus.
Même si ce roman nous prouve que tout n'est pas soit blanc soit noire avec une certaine moral à la fin je n'ai pas étais convaincue.
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