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3,58

sur 3045 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Agatha Raison est UNIQUE Il faut être unique pour arriver dans un petit village, participer au concours de quiche (en trichant) et arriver à tuer un des notables... et tout cela en UN WEEK-END
Elle ne ressemble ni à l'héroïne sexy super jeune ... ni à la vieille dame passant son temps à tricoter comme dans Miss Marple ou Miss Silver.
Agatha Raison... c'est une quinqua de notre époque, débordante de pêche, acariâtre par moment, aimant descendre une pinte de temps à autre, avec un franc-parlé disons... imagé et aimant manger
Le livre se dévore comme... une bonne quiche


Le second degré est présent à toutes les pages et un petit chat apparait au chapitre 11 (lien avec le tome 2)
Je ne vous parle pas des derniers chapitres avec l'arrivée du nouveau voisin... Là j'ai vraiment passé un bon moment à rire pour la simple raison que je visualisais la scène

Si avec tout cela vous ne vous précipitez pas... je sais plus quoi faire
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J'ai tardé à lire ce premier tome car vous savez comment je suis, dès que l'on parle un peu trop d'un livre, je le fuis et j'attends quelques mois/années avant de l'ouvrir (ou pas). Et l'adaptation télévisée (que je n'ai pas vue donc je me garderai bien de la juger) n'a fait qu'ajouter au battage médiatique…

Mais en vacances, je recherche toujours des lectures légères, marrantes si possible… et si c'est un petit polar, c'est encore mieux. Donc, les fortes chaleurs m'ont fait rejoindre la Grande-Bretagne, espérant y trouver un peu de pluie virtuelle (ami cliché, quand tu nous tiens !). J'y ai retrouvé Agatha qui, voulant s'intégrer dans le petit village dans lequel elle avait acheté un cottage, pique la femme de ménage de la voisine qui lui voue alors une haine sans nom, triche à un concours de quiche et se retrouve, à cause de la dite préparation, accusée du meurtre du juge du concours…

Que les puristes de la quiche se calment de suite ! Non, une quiche n'a jamais fait mourir personne, sauf lorsqu'elle est agrémentée d'une plante toxique cachée dans les épinards. Je sens mes puristes mourir eux-aussi en lisant qu'il y a l'aliment favori de Popeye dans la sacro-sainte tarte !!! Allez, on va dire que c'est un problème de traduction, surtout si je vous dis qu'il y en avait aussi aux champignons dans le concours.

Bref, j'ai aimé ce petit polar et j'ai retrouvé le même plaisir à le lire qu'avec un Imogène, en plus léger tout de même. Ce personnage fantasque, mal embouché me plait bien et si vous avez lu ma Frénégonde (allez hop, que je te fiche un peu de pub en même temps), vous comprendrez pourquoi !
Lien : https://promenadesculturelle..
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Le titre est attirant (c'est le cas aussi pour la version originale que l'on peut traduire par « La Quiche de la mort). Il fleure bon l'intrigue anticonformiste, et laisse présager une bonne dose d'humour.
M;C. Beaton situe son histoire dans la charmante région des Cotswolds, à l'ouest d'Oxford, connue pour ces charmants petits villages aux cottages fleuris, si typiques de l'Angleterre rurale (au point être envahis par les visiteurs amateurs de tradition)

Si Agatha Raisin a cru aussi qu'une retraite paisible dans l'un de ces hameaux lui permettrait de réaliser le rêve de sa vie, elle est vite rattrapée par sa nostalgie de la trépidante vie londonienne et par l'accueil distant de la population.
Dans le but de tenter de s'intégrer , mais aussi d'épater la galerie , elle participe à un concours de quiches, elle qui en est une vraie (de quiche) en cuisine. Son astuce : en acheter une toute faite à un excellent traiteur londonien!
Le problème c'est que non seulement elle ne gagne pas, mais un homme meurt après avoir dégusté une part de la fameuse quiche! Accident ou assassinat, Agatha part sur les traces de l'éventuel empoisonneur.

Le portrait de l'héroïne évoque tout de suite l'actrice Brenda Blethyn, qui joue l'officier de police dans les enquêtes de Vera : même physique solide, tendance enrobé, capable d'humour autant que de coups de gueule, et surtout obstinée.

On a une bonne trame policière, un humour très british, une illustration un tantinet ironique de l'ambiance de l'Angleterre profonde : un vrai coup de coeur pour le premier tome de cette série, à suivre.
Lien : http://kittylamouette.blogsp..
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Quelles belles vacances j'ai passé, encore une fois, mais qui n'ont pas duré longtemps puisque ma lecture a été rapide : je suis allée dans les Costwolds, dans un petit village verdoyant et pittoresque, à la suite d'Agatha Raisin, cette Londonienne d'une soixantaine d'années qui a décidé d'y acheter un cottage pour y vivre une retraite bien méritée.

C'est la première fois que j'aborde cette série d'enquêtes, mais j'en avais tellement entendu parler sur Babelio que j'ai pris la bonne décision. J'adore la campagne anglaise, et M.C. Beaton n'est pas avare de descriptions courtes mais très visuelles. Elle sait parfaitement rendre une ambiance, celle des pubs, des réunions de dames patronnesses, y compris des concours …dont celui de cuisine, où Agatha décide de gagner en proposant une quiche …achetée à Londres, chez son ancien épicier favori.
Mal lui en a pris ! Non seulement elle n'a pas gagné, mais un homme est mort après avoir mangé sa quiche !
Elle décide donc de mener l'enquête à sa manière, aidée à certains moments par son ancien collaborateur excentrique venu en curieux observer les moeurs campagnardes.
Mais … elle fait « remonter à la surface beaucoup de sentiments pas très nets », dans le sens où chacun va se dévoiler à sa façon.

Ce petit roman sans prétention m'a amusée et même captivée. Même si la psychologie n'est pas hyper fouillée, l'auteure n'a pas son pareil pour trousser une histoire où jalousie, cupidité, égocentrisme, générosité et désir d'appartenance à une communauté se font la part belle.

Bon, je vous laisse, je m'en vais manger….une part de quiche ? du moment qu'elle ne me soit pas fatale !
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Un roman policier très sympathique !

Un mélange de Miss Marple, de Suzanne Mayer dans Desperate Housewives, Agatha Raisin, est une quinqua décidée à s'installer dans un paisible village des Cotswolds.
Elle mène sa première enquête pour se disculper pour notre plus grand plaisir.

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Quel roman délicieux! Une description de la campagne anglaise accompagnée de ses moeurs que l'héroïne va découvrir, en bien et surtout en mal. Pour son arrivée dans le village, la voilà au coeur même d'un meurtre. de situations cocasses en situations dramatiques, le décor et les personnages, à priori dont certains seront récurrents, dont évidemment notre enquêtrice en herbe, sont plantés de bien belle manière. Evidemment le prénom de Mrs. RAISIN , Agatha, nous fait penser à Mme CHRISTIE, bien vu de la part de l'auteure. Quelques rebondissements nous ramènent sur le fil de l'enquête que le personnage principal s'emploie à vouloir oublier. Sans succès.
Du charme, de l'humour, des gens malintentionnés, une intrigue tout pour séduire et satisfaire les amateurs du "so british" à qui je recommande ce livre sans réserves.

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Roman policier avec de l'humour ou comédie policière? Après réflexion j'opte pour la seconde option. L'enquête est bien construite, sans originalité mais efficace même si on ne tombera pas des nues tant ça semble logique et facile; mais le point est surtout sur les difficultés d'Agatha Raisin à s'adapter à sa nouvelle vie dans un petit village anglais, et le caractère cocasse des diverses situations dans lesquelles elle se place: l'embarras d'avoir du avoir avouer qu'elle n'avait pas cuisiné la quiche empoisonnée, l'excursion plus ou moins forcée avec le couple d'infâmes petits vieux, les diverses visites de son ex-assistant, jovial , égoïste et excentrique, ou la perplexité de son nouveau voisin quand elle commence à comprendre ce qui s'est passé...
Pas de smartphone, d'internet ou de réseaux sociaux, on est en 1992; si ce n'est pas tout à fait l'ambiance début et milieu vingtième siècle, l'autrice assume son inspiration d'Agatha Christie, d'abord avec le nom de son héroïne, puis avec le cadre très "Miss Marple" du village de Carsely, l'amour de la lecture de romans policiers d'Agatha Raisin elle-même, ou des moments qui m'ont semblé être des références directement tirées des romans de la Reine du crime : lorsque Mrs Bloxby, la femme du pasteur, lui parle du mal qui se trouve dans le village: un moment plutôt sérieux, doucement mélodramatique, qui cadre assez peu avec le reste du roman, et qui rappelle certains passages des romans avec Miss Marple justement, ou la vieille Lavinia Pinkerton dans "un meurtre est-il facile?"
Agatha Raisin étant quelqu'un de peu sympathique au premier abord et j'ai eu peur de la trouver trop odieuse; mais heureusement l'autrice a su trouver le bon dosage et la rendre par instant suffisamment touchante ou déconfite; voire par moment utiliser son manque de scrupules comme un atout, par exemple pour la vente aux enchères...
Alors oui, vous penserez à Agatha Christie. Mais: Si vous aimez aussi l'Imogène volontaire et créatrice de quiproquos d'Exbrayat, l'ambiance popote et campagnarde de l'inspecteur Barnaby, la confortable et intelligente Mrs Fletcher d'Arabesque, le caractère à la fois décalé et conquérant de Polly de la petite boulangerie du bout du monde, alors vous avez de grandes chances d'aimer ce livre, comédie policière bien huilée, au côté doudou rassurant ( dans la lignée des romans d' Agatha Christie, Lilian Jackson Braun, Ellis Peters...).
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Sans mauvais jeu de mots, cette lecture fut pour moi un pur délice ! J'ai adoré l'humour, le style, les personnages, le décor, l'histoire bien sûr, bref, j'ai absolument tout aimé dans ce roman et j'ai hâte de me plonger dans la suite des aventures d'Agatha Raisin!
C'est un très bon tome d'introduction, le personnage d'Agatha est haut en couleur, très bien travaillé, bien pensé et malgré son attitude froide et presque méchante parfois, on est attiré par ce petit bout de femme qui ne veut rien laisser au hasard. Fonceuse, travailleuse, carriériste, elle se retrouve bien désemparée quand sonne l'heure de sa retraite. Elle n'a pas d'amis, pas de vie sociale, elle n'a que des relations professionnelles, mais à la retraite, ça ne sert plus beaucoup. Et sa grande idée de s'installer dans un charmant cottage, dans un charmant petit village n'était peut-être pas des plus lumineuses pour éveiller sa fibre sociable ! En tentant de s'intégrer, ou plutôt de s'imposer car Agatha n'aime pas être laissée pour compte, la voilà au coeur d'un concours de quiche qui tourne mal et qui la place au coeur des conversations des habitants du petit village, pas tous si sympathique au final...
Malgré le côté policier, je qualifierais un peu cette lecture de roman feel-good car l'humour et les personnages permettent vraiment de passer un excellent moment de lecture, en plus de l'ambiance campagne anglaise au coeur de l'été qui égaye ces tristes et longues journées d'hiver que l'on a en ce moment. L'humour, so british, est bien présent, à contrario du personnage d'Agatha, qui elle ne plaisante quasiment jamais et qui nous donne de très bonnes scènes de méprises, quiproquos et autres coup de folie en tout genre. Les autres personnages sont parfois un peu caricaturaux mais ma foi, le personnage d'Agatha est tellement barré à la base qu'on ne s'attarde pas trop sur ces détails.
L'enquête n'est pas vraiment au coeur de l'intrigue dans ce tome, on suit le questionnement d'Agatha, on réfléchit sur les différentes hypothèses qu'elle imagine, on avance et on recule comme elle, mais ce que l'on préfère, c'est les différentes situations coquasses dans lesquelles elle se retrouve embarquée malgré elle, notamment la sortie avec le vieux couple méchant et aigri du village! L'enquête, et son dénouement ne prennent de l'ampleur que vers la fin du roman et cela nous permet donc de nous immerger totalement dans l'ambiance dans laquelle se retrouve Agatha en emménageant dans son cottage.

Ce premier tome est donc une très belle réussite, plaisant à lire, rempli d'humour avec un personnage principal fort de caractère, rien de mieux pour passer un excellent moment de lecture sans prise de tête !
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J'ai bien aimé cette lecture fraîche et simpliste, cela fait du bien.
Sa couverture me plaisait déjà.

On y suit Agatha Raisin, jeune retraitée, qui décide de changer totalement de vie, en passant d'une femme d'affaire londonienne à une retraitée campagnarde.
Elle a besoin de se faire voir, d'attirer les yeux, elle participe donc à un concours culinaire.
C'est alors que le juge meurt en goûtant sa quiche, tout démarre ici.
Malgré l'enquête qui se solde en crime accidentel, Agatha n'en démord pas, et essaye d'enquêter à sa manière, afin de découvrir si celui-ci ne serait pas plutôt un meurtre.

Un peu d'humour, d'écriture anglaise et nous voilà décollant dans une lecture agréable.
Je lirais sûrement le tome 2 prochainement en découvrant l'avenir d'Agatha... et peut-être James ?!
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Agatha Raisin, grande prêtresse des relations publiques londoniennes, a décidé de prendre sa retraite. Elle a vendu sa société à un concurrent afin de réaliser un rêve d'enfant : acheter un cottage dans les Cotswolds.
Une fois installée chez elle, Agatha déchante pourtant rapidement. Les habitants de son village ne l'accueillent pas aussi chaleureusement que ce qu'elle espérait et, même s'ils se montrent aimables, ils ne sont pas du tout impressionnés par cette femme qui a pourtant l'habitude d'être au centre de l'attention.
Heureusement, un concours de quiches est prévu lors d'une fête du village. Agatha entend bien épater tout le monde avec sa quiche aux épinards achetée chez un traiteur londonien reconnu pour la qualité de ces tartes salées.
Mais la pauvre Agatha va bien vite déchanter. Non seulement sa quiche ne remporte pas le premier prix, mais en plus, Mr Cummings-Browne, le juge du concours de quiches, meurt après en avoir consommé une part…


J'ai mis un peu de temps avant de découvrir les aventures d'Agatha Raisin.
Le responsable de cette (honteuse) procrastination est d'ailleurs un autre personnage de M.C. Beaton, à savoir Hamish Macbeth, mon chouchou depuis ma lecture de Death of a Nag. Ayant plusieurs fois entendu des lecteurs comparer les deux séries et préférer Hamish à Agatha, je nourrissais quelques préjugés à l'égard de la seconde, d'autant que je n'ai pas été épatée par la série télé : le personnage d'Agatha y étant assez agaçant et parfois à la limite du ridicule, j'ai tenu 15 minutes avant de couper la télévision et de me rabattre sur ma lecture de l'époque.
Mais un Challenge British Mysteries auquel je participe m'a finalement donné envie d'enfin me plonger sérieusement dans les aventures d'Agatha (version littéraire, cette fois), d'autant qu'une lecture commune hommage à M.C. Beaton (décédée le 30 décembre 2019) est prévue pour le 5 mars. Et j'avoue que le personnage, heureusement très différent de son pendant télévisuel, a fini par me séduire.
Car en réalité, Agatha m'a un peu rappelé l'Imogène de Charles Exbrayat, que j'apprécie beaucoup. Les deux femmes ont en commun leur envie de briller aux yeux de leurs contemporains et leur caractère bien trempé. Elles sont aussi deux adorables gaffeuses dont les initiatives tournent bien souvent mal.
En plus d'être amusante, Agatha Raisin est aussi assez touchante. Même si sa tricherie lors du concours de quiches est un peu limite, on finit par comprendre son geste et presque sympathiser : après tout, cette femme a passé quasiment toute sa vie à rêver des Cotswolds et, en allant enfin y vivre, elle espérait être accueillie et acceptée. Pas étonnant, donc, qu'elle tente de s'attirer les bonnes grâces (ou tout au moins l'admiration) de ses nouveaux concitoyens.
L'intrigue policière développée par M.C. Beaton était également très amusante à suivre. le meurtre est assez pittoresque pour devenir intéressant (et ce n'est rien à côté du troisième tome de la série, le bien nommé Pas de pot pour la jardinière), puisque Cummings-Browne D'ailleurs, au passage, précisons que la victime est assez abjecte : bon choix de la part de l'auteure, qui évite ainsi que l'on s'apitoie sur le sort de l'empoisonné et qui pousse le lecteur à rester concentrer sur les faits et gestes de son héroïne, Mrs Raisin.
Cette dernière, qui n'apprécie décidemment pas la tranquillité de sa retraite (pour une femme active comme elle, le calme du village est parfois déprimant) se lance dans une enquête parallèle à celle de la police, d'autant qu'Agatha se sent personnellement touchée par l'incident : après tout, c'est sa quiche (= celle qu'elle a pris la peine d'acheter à la Quicherie) qui a tué Cummings-Browne, alors pourquoi ne pourrait-elle pas s'impliquer dans la recherche de l'assassin ?
La quiche fatale est un cosy mystery très sympathique à lire. La vie du petit village est amusante à suivre et les (més-)aventures d'Agatha la rendent très touchante.
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