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Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Bon ben, faut bien que je le reconnaisse, y a quelque chose qui m'échappe.
Vous me direz que ça arrive à tout le monde, qu'on ne peut pas toujours tout comprendre, et que donc ce n'est pas si grave.
Sauf qu'ici, ce n'est pas seulement grave, c'est carrément dramatique, puisque ce qui m'échappe, c'est la raison pour laquelle Ann Beattie a écrit ce bouquin. Et vous conviendrez que c'est tout de même un comble pour un lecteur de ne pas comprendre ce qu'un auteur a voulu lui dire à travers son roman.
D'ailleurs, parlons-en, de ce roman. Roman ou longue nouvelle, peu m'importe la controverse, constatons simplement que cette histoire tient en 100 pages. Et c'est bien assez.
Or donc, nous avons une jeune femme, Jane, récemment diplômée de Harvard (donc brillante). Nous avons également un premier homme, Ben, avec qui elle vit dans une ferme au fin fond du Vermont. Puis vient le bouleversement d'une vie, quand Jane connaît ses 5 minutes de célébrité après une interview donnée au New York Times (excusez du peu) « sur les cause de la désillusion de [sa] génération ». C'est alors que, par l'odeur alléché, surgit un deuxième homme, Neil, qui effacera sans peine le premier.
Remarquez, il ne faut pas en vouloir à Jane d'avoir succombé : comment une jeune fille naïve et innocente pourrait-elle résister au charme d'un riche professeur deux fois plus âgé qu'elle, qui promet de lui expliquer « tout ce que vous souhaitez savoir sur les hommes ». Rien que ça. Franchement, vous ne l'auriez pas trouvé craquant, vous ?
Et voilà Jane qui laisse tomber Ben pour emménager avec Neil. Et ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants (happy end) ? Non, c'est quand même un peu plus compliqué. D'abord Jane apprend que Neil est marié. Cris, larmes, rage, désespoir. Séparation. Puis retrouvailles deux semaines plus tard, divorce et remariage avec Jane. C'est donc la belle vie pour Jane, qui travaille vaguement pour Neil, puis réalise un documentaire qui recevra un Oscar (re-excusez du peu).
Et puis un jour, Ben meurt percuté par un train. Et un autre jour, Neil annonce à Jane qu'il va disparaître. Et de fait, il se volatilise à jamais.
« Et alors ? » eh bien… c'est tout.
« Mais ça ne ressemble à rien !? » eh bien… en effet.
C'est invraisemblable, pas un gramme de crédibilité.
Et si au moins il y avait du contenu…Mais non, on retient juste que Jane se laisse entretenir et manipuler plus ou moins consciemment par son vieux beau. On a du mal à croire que Jane ait réellement été un jour amoureuse de Ben ou de Neil. On dirait qu'elle est anesthésiée, et comme elle, on ne ressent rien. Sauf de l'agacement. C'est vide, et ça laisse donc de la place pour les références intellos à l'élite culturelle américaine, et pour le placement de marques : Barbour, Burberry, Orangina, Veuve Clicquot, Birkenstock, BMW, Tiffany, Corona, UPS et j'en passe.
Et si au moins les personnages étaient sympathiques…Mais non, ils apparaissent superficiels, snobinards, inaboutis, caricaturaux pour certains. Entre Jane, gourde mais brillante (elle m'a rappelé Anastasia de 50 Shades of Grey – désolée, on a les références qu'on peut…), victime consentante de l'imbuvable Neil, et Ben qui finit en gourou yoguiste illuminé, ils sont insupportables.
Et si au moins c'était bien écrit…Mais non, c'est confus, chronologiquement déconstruit, on n'identifie pas toujours qui dit quoi à qui. Et cet effet de style consistant à répéter une scène en la racontant du point de vue d'une autre personne, c'est audacieux, mais au vu du reste, c'est surtout prétentieux, comme certains dialogues à la limite de l'absurde tant ils sont abscons. C'est pédant au possible.

Et donc en ce qui me concerne, ces « promenades », je les envoie balader.
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Pour faire court, je n'ai rien compris à ce livre. Qu'a voulu raconter la romancière ? Il y a une jeune femme brillante qui rencontre un homme plus âgé qui lui propose un marché qu'elle accepte.
Mais après, ça va dans tous les sens, c'est confus. le récit est bref et c'est tant mieux.
Ce qui m'intrigue c'est que la romancière dirige une chaire d'écriture créative. Dans ce livre, rien de créatif que du flou et au finale le sentiment d'avoir perdu son temps.
Dommage.
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Pour une fois je serais brève et concise : je ne souhaite pas accorder plus de temps que je ne l'ai déjà fait à ce roman qui m'a fait angoisser et suer dans le train tellement chaque phrase, chaque idée frisaient le néant. Voilà :). Heureusement qu'il existe de bien beaux romans, j'en venais presque à perdre espoir.
Lien : http://livreetcompagnie.over..
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Un bon ami m'a recommandé, depuis le Chili, le premier roman d'Anne Beattie de 1976 Chilly scenes of winter, mais je ne l'ai pas trouvé en bibliothèque. A la place j'ai trouvé celui-ci Promenades avec les hommes (Walks with Men, 2010), et je me suis dite que ce serait l'occasion de faire connaissance avec l'écriture de cette américaine. de plus le format poche et les 100 pages étaient alléchants…et vogue la galère !

C'est un drôle de roman, sans queue ni tête. C'est l'histoire d'une nana de 22 ans, fraîchement émoulue d'Harvard (ceci classe déjà la nana au rang des nanas brillantes). Cette dernière va oser « cracher dans la soupe » et publier un livre sur les causes de la désillusion de sa génération (l'Amérique en crise, même avec les diplômés d'Harvard ? aïe,aïe, aïe). Cette incongruité lui vaudra une entrevue au New York Times, où elle fera la connaissance de Neil, un écrivain de 44 ans, séducteur patenté qui va lui proposer un marché.

Il s'occupera d'elle mais elle doit faire en sorte que personne puisse remonter jusqu'à lui.

Ici on tombe d'un coup dans une bluette monumentale: une fille brillante qui se fait proposer un marché stupide par un pseudo-Pygmalion de pacotille en mal d'amours…De plus il ment comme un arracheur de dents. Et notre nana brillante? Elle marche…

Franchement c'est navrant. C'est plein de clichés : codes vestimentaires, mots à prononcer, mais surtout à ne pas prononcer [Mademoiselle, ne demandez pas un verre de vin, mais « un verre » car il n'est pas convenable d'annoncer ce que l'on va boire…]. Il y a aussi cette description de New York avec un nombre tellement élevé de frappadingues au mètre carré, que cela devient préoccupant, moi qui pensais que Paris battait des records…

Et cette nunuche qui se laisse faire…Est-ce que Harvard aurait abaissé le QI des étudiants ?

Et » last but not least », le roman finit en queue de poisson laissant la lectrice ébaubie avec la question cruciale in petto: mais il racontait quoi ce roman, hein ?
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J'avais aimé un recueil de nouvelles d'Ann Beattie lu il y a peu, et j'étais assez persuadée que ce que je lirais d'autre je l'aimerais autant, tant ces nouvelles m'avaient paru merveilleuses et intelligentes et bien écrites et… tout ça. En fait, je crois que pour une fois c'était le format court qui m'avait séduite. Même si Promenades avec les hommes n'est pas long, il ne possède pas cette légèreté et cette brillance qui avaient fait que j'avais beaucoup aimé les Nouvelles du New Yorker.

D'abord j'ai eu l'impression de lire Et devant moi le monde. C'était fou, ce côté jeune fille impressionnable qui écrit un article sur les jeunes de sa génération et qui part vivre avec un homme mystérieux bien plus âgé qu'elle (les filles vous savez ce qui vous reste à faire…) je ne savais plus ce que je lisais, ce qui était une satire de l'un ou de l'autre, mais ensuite je ne me suis pas attachée aux personnages, je me suis mélangé les pinceaux dans qui était qui, je me suis dit qu'elle était nunuche, enfin, bref, je n'ai pas accroché, je n'ai pas aimé, ce n'était pas mon truc.

Je suis déçue, en fait. J'avais envie d'aimer. J'aurais aimé aimer. Une prochaine fois.
Lien : http://www.readingintherain...
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J'avoue que je n'ai pas compris grand chose à ce livre (quel était le but de la romancière ?). Je l'ai tout de même lu jusqu'au bout. Je l'ai de plus trouvé assez mal écrit (ou mal traduit ?). Bref, un livre que je déconseillerais !
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Oups !! Lorsque j'ai vu en 4ème de couverture un commentaire de John Updike, j'ai commencé à me méfier (oui lui et moi sommes rarement en accord, même si nous nous ne connaissons pas).

Pas vraiment un roman mais une longue nouvelle, pourquoi pas puisque le résumé m'avait intrigué et que je n'avais pas prêté attention à l'épaisseur du volume.

Verdict : une déception ! Je n'ai pas du tout adhéré au style de la narration, au jeu de la reprise des propos comme au reste. Si les personnages sont peu sympathiques, même Goodness n'est pas parvenu à éveiller de l'intérêt ou à défaut un peu de compassion, si l'histoire m'avait un tant soit peu accroché, j'aurais aimé les détester. Mais, rien ! Leur nombrilisme m'indiffère. Me plonger dans les états d'âmes d'une jeune femme et de son "pygmalion" m'ont laisser froides.

Que dire sur cette relation ? Rien ou si peu. Car si le sujet du roman semble bien être les relations de Jane avec cet homme, elle ne nous apporte guère plus que des clichés.

Le reste est constitué de brefs passages de son existence au coeur de cette relation, un peu d'avant et d'après. Mais rien qui me permette de voir en quoi cette relation, cet "apprentissage" lui aura appris quelque chose. La manipulation me direz-vous ? Et bien je trouve que cette centaine de pages et leur contenu la montre mais s'emmêle avant tout dans la petite vie de cette femme, sans réellement parler de son existence. Les regrets sont sans doute bien mieux mis en avant. Mais notre existence n'est-elle pas faite de regrets ? de là à en faire ce livre, je reste sceptique.

Un dernier point, encore une fois négatif, : les références à des personnes, des talk shows sont soit trop datés, ou trop marqués Etats-Unis pour que cela me parle.

Lien : http://uncoindeblog.over-blo..
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Il s'agit davantage d'une très longue nouvelle qu'un roman, d'ailleurs l'auteur, que je ne connaissais pas du tout, est parait-il une experte du genre. Nous sommes en 1980, Jane, toute fraîche diplômée de Harvard, vit avec Ben dans leur ferme du Vermont lorsqu'elle rencontre Neil, un écrivain plus âgé - et marié. Pour lui, elle quitte tout et vient vivre à New York, et commence alors une litanie de disputes, séparations, retrouvailles, mariage, relation complexe (tout comme l'écriture !), passionnée et évidemment vouée à l'échec. Jane comprend très vite qu'elle est tombée sous la coupe d'un manipulateur se prenant pour un Pygmalion, et pour autant ne cesse de tergiverser : partir, rester ? C'est lui qui décidera de la manière dont finira leur histoire, d'une bien étrange manière. Impossible de s'attacher à cette galerie de personnages tout sauf sympathiques, tous plus imbus de leur petite personne et pétris d'égoïsme les uns que les autres - même la mort de Ben fait à peine vaciller Jane. L'écriture est brillante mais m'a souvent perdu en chemin (sur une petite centaine de pages c'est quand même dommage), et s'il s'agit d'une analyse approfondie de sentiments il est pourtant bien peu question d'amour.
Lien : http://anyuka.canalblog.com/..
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