Ce n'est jamais un bon plan de lire ce genre de magazines passés 6 mois de sa parution, on a l'impression de lire un défilé de nécrologies d'évènements, d'expositions ou autres réjouissances manquées, mais bon…
J'ai tout de même apprécié quelques petites choses :
Mais d'abord, la lecture de l'édito m'apprend que j'avais complètement zappé une polémique de taille survenue semble-t-il en début d'année, c'est dire si je suis à jour, en un mot l'affaire
Miriam Cahn. En cause une toile de cette artiste suisse, exposée au Palais de Tokyo à Paris et intitulée Fuck abstraction, laquelle est perçue comme une apologie de la pédo-pornographie. Tout le monde s'y est mis, le RN, Hanouna et cie… la folie !
Le tableau a par ailleurs été vandalisé, aspergé de peinture… une bien sale affaire !
Pour le reste j'ai porté mon attention sur :
__un « Portrait de » : Hilma af Klint, peintre suédoise dont les oeuvres comptent parmi les premières oeuvres abstraites occidentales. Une découverte.
__un article sur Hugo van der Goes à l'occasion de l'exposition à Berlin, avec de très belle reproduction pleine page.
__Avec « Des cheveux et des poils », le Musée des Arts Décoratifs poursuit son exploration de la mode et de la représentation du corps dans le monde occidental. A travers plus de 600 oeuvres, du XVe siècle à nos jours, l'exposition raconte comment l'agencement des poils humains et la coiffure participent à la construction des apparences ».
« Quand l'art ne tient qu'à un poil » : un article très sympa, sans poil à gratter ni cheveu sur la langue.
__Enfin : L'histoire du mois : L'ancien esclave de Velázquez devenu peintre du Siècle d'or espagnol. :
Très bien pour découvrir qui était Juan de Pareja qui, d'esclave, devint l'assistant du maître espagnol et une fois affranchi mena à son tour une carrière de peintre.