Pointes, piques et répliques

Ce n'est pas tant l'argent gagné qui compte. Mais la somme de lâchetés, de renoncements et de trahisons de soi-même qu'on a dû accomplir pour parvenir à l'empocher. C'est ça, l'argent cher.

Mon fils Nicolas est maintenant en première littéraire. La façon dont on leur fait aborder les auteurs! On te découpe tout ça en tranches (...) Phrase par phrase, au microscope. De nos jours, l'enseignement des lettres est à la littérature ce que la gynécologie est à l'érotisme. (1996)

Je vais bien. Si tout le monde allait aussi bien que moi, j'irais beaucoup mieux.

Giscard m'a tellement emmerdé à une époque que je l'aurais bien donné à bouffer à Bokassa!

La CGT est un drôle de syndicat. Dans le secteur hospitalier, par exemple, on leur annoncerait qu'on a enfin trouvé un vaccin contre le sida, ils seraient foutus de se mettre en grève pour protéger leur outil de travail! (1997)

-Comment trouvez-vous le bébête-show?
-Je trouve les marionnettes très réussies, mais ils ont eu raison de faire enregistrer les rires avant l'émission. (La Libre Belgique, 1994)

Depuis que toute les chaînes se livre cette bataille pour l'audimat, parler de l'intelligence à la télévision, c'est comme si l'on distribuait des guides gastronomiques au Sahel! (Jeune Afrique, 1992)

Moi, je prends les spectateurs dns l'état où on me les donne. Avant, c'est le travail des instituteurs, des professeurs, des éducateurs. Je ne peux pas faire du rattrapage en une seule soirée! (1991)

Cela vous contrarie quand vous apprenez que vous avez blessé des gens par vos attaques personnelles?
- Évidemment. Je me sens comme un gosse qui a cassé un carreau. Moi, jze voulais juste jeter la pierre. (Télé 7 jours, 1987)

Nous les français, avec quoi voulez-vous qu'on attaque l'Irak? On leur a vendu toutes nos armes! (L'événement du Jeudi, 1991)