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4,13

sur 194 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Voilà un bien joli roman qui m'a fait passer trois après-midi agréables. Dans cette histoire nous alternons entre le XIXe et le XXIe siècle. Au XIXe siècle nous suivons Joséphine qui travaille dans un atelier de couture où elle confectionne vêtements chapeaux et colifichets. C'est une jeune femme jolie qui sait ce qu'elle veut et qui n'est pas prête à se laisser marcher sur les pieds notamment par son père qui veut lui imposer un mariage. Elle tiendra bon. Elle tombe éperdument amoureuse d'un avocat, fils de bonne famille mais voilà lui n'a pas le cran de résister à son père et se verra imposer son épouse. Et pourtant ces deux-là ne cesseront de s'aimer et nous découvrons cet amour profond à la lecture des lettres qu'ils ont échangées tout au long de leur vie. Ces lettres sont découvertes par Amanda dans le conduit de la cheminée de son appartement et c'est là que nous faisons le lien avec le XXIe siècle. Amanda a bien-sûr beaucoup de points communs avec Joséphine. Elle est créatrice de bijoux. Et là où l'histoire est ma foi assez originale, c'est qu'Amanda va se retrouver soupçonnée du meurtre de son petit ami. J'ai trouvé ce mélange de romance et de polar très divertissant mais je dois avouer que j'ai préféré l'histoire de Joséphine et de loin. L'enquête sur le meurtre est habilement racontée mais les histoires d'amour d'Amanda n'échappent pas aux nombreux clichés un peu lourds. Malgré ce j'ai passé un excellent moment à la lecture de "La chanson du rayon de lune"
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Je ne connaissais jusque là Tonie Behar que pas ses nouvelles dans les recueils de la Team Rom Com. Elle nous avait d'ailleurs présenté les personnages de ce roman dans la nouvelle figurant dans le recueil Noël actually. de quoi bien me donner envie !

Ce roman c'est l'histoire d'Amanda, en 2020 et celle de Joséphine en 1860. Deux femmes, deux époques, un même lieu, un appartement parisien. C'est lorsqu'Amanda trouve par hasard dans sa cheminée murée des lettres de la correspondance de Joséphine et Antoine et une superbe bague, le rayon de lune, que nous partons à la découverte des deux femmes.

Il se trouve qu'Amanda n'aura pas le temps de profiter de la bague puisque son petit ami va l'emmener pour la faire expertiser. Petit ami qu'elle ne reverra pas avant de nombreuses semaines, mort par défenestration dans la cour de son immeuble. Et bien évidemment, Amanda va être tristement accusée. Alors la jeune femme va tout faire pour comprendre ce qu'il s'est passé et prouver à la police qu'elle n'est pas responsable.

Je me suis assez peu prise de passion pour le quotidien d'Amanda en revanche, comme j'ai aimé lire la correspondance de Joséphine et Antoine ! C'est un fil qui va les suivre pendant des dizaines d'années, une histoire d'amour à nombreux rebondissements entre la jeune couturière et l'avocat de bonne famille. Malgré l'amour si fou, si beau qui les unit, l'époque les empêche de vivre ensemble, la différence de niveau social n'étant pas bien vue de la famille d'Antoine… Pourtant, coute que coute, jamais ils ne se perdront de vue.

Ce roman met en scène deux femmes que rien ne relie. Pourtant, elles partagent bien des traits communs, elles ont toutes deux ce talent pour les bijoux et sont avides d'aimer. J'ai trouvé les histoires d'amour un peu faciles par moments notamment pour Joséphine qui accepte et pardonne beaucoup (peut-être suis-je en fait trop rancunière pour la comprendre !).

J'ai aussi ressenti à travers cette lecture l'amour de Tonie Behar pour sa ville, Paris. Et à ce titre, j'ai apprécié le voyage qu'elle nous offre dans le paris du 19ème siècle.
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Quand j'ai vu la couverture, lu le titre... Je ne m'attendais pas du tout à ça! J'ai été totalement surprise par la tournure que prend l'histoire du présent, j'ai constamment cherché les éléments/indices dans le passé pour lier le présent... Bref j'ai été baladée du début à la fin!

Sur les premiers temps j'ai trouvé la différence de style entre le passé et le présent désarçonnant, perturbant. Puis je me suis laissé porter par le livre et j'ai pu complètement savourer.

Cette dualité entre les deux histoires, les deux styles d'intrigue casse le coté trop léger de l'intrigue amoureuse et le coté trop lourd de l'intrigue principale, rendant ainsi le livre à la fois haletant et divertissant sans être trop prise de tête ni trop niais.

L'auteure a une plume agréable à lire, fluide et simple. Les femmes qu'elle dépeint sont attachantes et donnent envie de les accompagner dans leurs vies, d'en apprendre plus sur elles. J'ai passé mon temps à penser à Myrtille Beck, la créatrice de bijoux dont je suis fan tout au long de ma lecture, ce qui a ajouté un plus non négligeable. Je me rêvais avec au doigt une de ces créations qui me fait penser au rayon de lune.

Jusqu'au bout le suspense est à son comble et j'ai été prise de court par la chute, totalement inattendue à mon sens. Je ne pensais vraiment pas que l'auteure choisirait cette fin.

Le seul point négatif à mon gout: les références au coronavirus, au premier confinement. Dans quelques années cela sera intéressant qu'apparaisse des livres parlant de ce moment clef de l'histoire, mais à l'heure actuelle le voir passer dans une lecture m'a alourdi le coeur. Heureusement elle n'en parle que très peu et cela n'a pas une grande importance dans l'histoire.
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Si l'histoire d'Amanda a moins su me captiver, j'ai véritablement adoré celle de Joséphine. Je l'ai d'ailleurs trouvée bien trop peu étoffée à certains moments, même si la correspondance de Joséphine et Antoine s'étire sur des années. J'avais envie d'en savoir davantage, d'être encore plus présente à la fin de ce siècle et dans cet immeuble. La vie de Joséphine est magnifique, celui d'une femme incroyable qui décide de prendre son destin en main et de réaliser ses rêves à contrecourant des moeurs de l'époque. Ce roman est un très beau portrait de femmes, que ce soit celui de Joséphine ou d'Amanda ; des femmes qui sont déterminées, ambitieuses et fortes.

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J'avais eu un beau coup de coeur pour "Si tu m'oublies" paru en 2019 de l'autrice, et j'attendais impatiemment son nouveau roman. Ce que j'adore, c'est que les personnages de ses romans sont tous connectés, la lecture n'en est que plus agréable ! Ici, Amanda est la demi-soeur de Violette (personnage de Si tu m'oublies).

Amanda est une jeune parisienne, à la tête de son entreprise de vente de bijoux faits sur mesure, aux côtés de sa meilleure amie. Passionnée, elle travaille à fond pour faire florir sa société et a une relation plus ou moins ponctuelle avec un avocat en vogue, Alexandre. Par hasard, elle va découvrir une boîte cachée dans sa cheminée contenant des échanges de lettres entre Antoine et Joséphine dans les années 1800 : la romance entre la petite ouvrière normande et l'avocat de bonne famille va ravir son coeur.

Comme le précédent, j'ai adoré ce livre pour le mélange habile des genres : de l'historique, au contemporain en passant par le policier, tout s'imbrique comme les pièces d'un puzzle dans ce petit immeuble de Montmartre. J'ai été entraîné dans cette intrigue aux multiples facettes entre l'enquête de police, la fabuleuse histoire de Joséphine et Antoine et la vie d'Amanda. On sent que l'autrice s'est beaucoup documentée pour construire son histoire et c'était appréciable. J'ai trouvé le côté policier très fidèle à la réalité, tout comme le monde de l'avocature.

Mais surtout, j'ai été conquise par les messages transmis. Ce livre est une ode à la fémininité, à l'indépendance et aux droits des femmes, aux histoires d'amour épiques, à la France. de la Normandie en passant par le romantique Paris, on vit cette histoire aux côtés de ces deux femmes fortes et hautes en couleurs qui vont se battent pour leurs rêves. J'ai été profondément touchée par l'histoire de Joséphine qui m'a impressionné. Nous avons parcouru un long chemin, mais il reste tant à faire.

En bref : une lecture inspirante que j'ai regretté avoir finie à la seconde où j'ai terminé le dernier chapitre.
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« Notre histoire a été parfaite jusque dans les chagrins qu'elle nous a procurés (...) Je meurs heureuse de t'avoir aimé. »

Quel beau roman que celui-ci ! Tragique, rempli d'amour, sensible et engagé, tout ceci avec une pointe d'humour et beaucoup de douceur.

Je n'avais pas envie de quitter le 19 bis, boulevard Montmartre, avec ses habitants et ses histoires... Je n'avais pas non plus envie de quitter Amanda, Joséphine et Antoine, encore moins de terminer la lecture des lettres d'amour de ces derniers, cachées au hasard d'un conduit de cheminée, avec le Rayon de lune...

J'ai adoré voyager à travers le temps, entre passé et présent.

Les descriptions étaient tellement précises que j'avais tantôt l'impression de revivre mon année 2020 sous fond de pandémie mondiale, tantôt je me mettais dans la peau d'une de ces femmes du XIXeme siècle, qui se sont admirablement bien battues afin de faire évoluer la condition féminine et nos Droits.

La plume de Tonie Behar est incroyablement fluide et agréable, si bien que les pages s'enchaînent sans que l'on ne s'en rende véritablement compte.

Parce qu'on rêve toutes d'avoir un Rayon de lune chez soi, je ne peux que vous invitez à découvrir l'histoire d'Amanda et Joséphine.
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Dès sa sortie, la couverture de ce roman de Tonie Behar m'a interpelée ! J'ai attendu quelques mois avant de m'y plonger et quelle jolie découverte !

J'ai été conquise par la justesse et tendresse avec laquelle l'auteure dresse le portrait de ces deux femmes.
Au fil des pages, les destins de ces deux femmes se font écho malgré les années de différence.

J'ai été totalement happée par la partie historique où l'on ressent l'énorme travail de fond fourni par l'auteure.
La partie actuelle est sous forme d'enquête riche en suspense, mais sur laquelle j'émettrai un petit bémol car, personnellement, j'ai très rapidement dénoué le noeud de l'enquête...
Il n'en reste pas moins que j'ai passé un très joli moment de lecture en compagnie de la plume fluide de Tonie Behar.
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un roman avec deux temporalités
1) 1860 Joséphine une grisette qui travaille dans la mode et créee des bijoux fantaisie qu'elle rêve de vendre mais à l'époque on ne peut rien faire sans l'aval d'un mari.
2) 2020 Amanda a sa propre boutique de bijoux avec son assossiée.
Une mystérieuse bague fera le lien entre les deux.
Des portraits de femmes fortes, engagées. Je me suis plus attachée à Joséphine. J'aurais aimé aussi que le lien entre les deux histoire soit plus présent.
Un roman facile à lire, agréable avec lequel j'ai passé un moment agréable.
En résumé j'ai passé un bon moment mais c'est un livre qui ne restera pas dans ma mémoire.
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Amanda est une créatrice de bijoux parisienne qui jongle entre son job d'entrepreneuse, ses amis et ses amants plus ou moins fidèles. En voulant faire ramoner la cheminée condamnée de son appartement haussmanien, elle y trouve une boite renfermant une superbe bague en opale, le Rayon de Lune. Avec la bague, un paquet de lettres qui dorment là depuis 1860. Ce sont celles de Joséphine, la grisette qui vivait là à l'époque. Alors qu'Amanda se plonge dans la vie trépidante de Joséphine, dans ses amours et ses ambitions de femme trop moderne pour son époque et surtout dans l'histoire du Rayon de Lune, la bague disparaît. Amanda retourne alors Paris et l'histoire pour retrouver le Rayon de Lune.

Je connaissais la plume de Tonie Behar mais là, on a affaire à quelque chose qui est loin des comédies romantiques dont elle se réclame. J'avais d'ailleurs un peu peur du cliché: l'héroïne a tout d'une Parisienne de magazine, qu'il s'agisse de son métier ou de l'endroit où elle habite. A deux doigts d'Emily In Paris... Pourtant, subtilement, on rappelle qu'elle est avant tout une bosseuse qui n'a pas besoin des hommes pour s'affirmer. Son amant du moment, d'ailleurs, n'est que son amant du moment. Les codes sont là, mais ils sont dépassés par ce personnage plutôt moderne pour le genre.
Très vite, on va jongler entre ce Paris-là, et celui de 1860 qui emploie les grisettes, ces petites modistes et couturières qui vivent dans les chambres de bonne sous les toits pour fournir le beau Paris en superbes toilettes qui feront tout l'imaginaire de l'époque. La précision historique du roman est remarquable, et Tonie Behar rend un très bel hommage aux femmes trop libres que Maupassant affectionnait tant. Sans oublier que cette partie du roman est purement épistolaire, et moi, j'adore les romans épistolaires: ils ont un souffle un rythme, une âme qui fonctionne toujours très bien avec moi. Les amours de Joséphine avec son voisin, marquée par les codes de l'époque, sont romanesques et addictives à souhait. On nous fait rêver.
Mais ça ne s'arrête pas là. Après la comédie romantique, après le roman historique épistolaire, nous plongeons à deux pieds dans le roman policier lorsqu'Amanda trouve un cadavre sur le pas de sa porte, un cadavre lié au Rayon de Lune. Elle est une des principales suspectes, et il ne tient qu'à elle de mener sa petite enquête si elle veut à la fois l'innocenter et bien sûr, retrouver sa précieuse bague. Et ça marche! La partie policier de l'intrigue est bien construite, pleine de fausses pistes et de suspens, et nous tient en haleine jusqu'au bout.
Vous l'aurez compris, je suis bluffée par ce roman aux multiples facettes qui tient toutes les promesses d'un excellent moment de lecture.
Lien : http://mabouquinerie.canalbl..
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Il y a quelques jours, je me suis enfin plongée dans ce roman de Tonie Behar. Je me souviens avoir été attirée par sa sublime couverture lors de sa parution aux éditions Charleston l'année dernière, et avoir été intriguée par le résumé, prometteur d'une histoire à double temporalité, dont je suis adepte.

En 2020, Amanda, créatrice de bijoux, fait une intriguante découverte dans sa cheminée : une bague en opale, le Rayon de Lune, accompagnée d'un paquet de lettres jaunies, dont les plus anciennes sont datées des années 1860 et qui ne tarderont pas à lui révéler l'histoire d'amour romanesque vécue par Joséphine, une jeune grisette mutine et ambitieuse.

J'ai été littéralement happée et conquise par la plume de Tonie Behar qui dresse avec justesse et tendresse le portrait de deux femmes fortes et indépendantes.

Amanda et Joséphine ne vivent pas à la même époque mais sont pourtant confrontées à des problématiques similaires. L'affirmation de soi en tant que femme, la volonté de s'émanciper et de se réaliser par soi-même ainsi que la détermination à briser le carcan d'une société au sein de laquelle le pouvoir est entre les mains des hommes.

Les rêves, les aspirations et les ambitions des deux femmes se font écho et nouent leurs destins, à travers les décennies.
J'ai ainsi passé un merveilleux moment en leur compagnie.

De Paris à Deauville, laissez-vous surprendre par ces deux figures féministes et par leurs histoires d'amour rocambolesques. Laissez-vous cueillir par l'histoire que nous livre Tonie Behar, et par la tournure des événements qui ne sera certainement pas celle à laquelle vous vous attendrez...
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