Le titre est aussi artificiel que la drogue auquel il fait référence. Parce qu'il n'est pas question ici de moments-sonde à travers l'âme, la psyché, l'existence d'un homme par l'intermédiaire de l'ecstasy. Non, non. Ici on a des tribulations pathétiques et sordides, écrites de façon plutôt médiocre, sans vrai style, et qui n'apportent aucune "leçon", qui ne font réfléchir en rien. Pauvre homme occidental privilégié moderne.
Beigbeder veut-il se croire le fils de
Bukowski et de
Rimbaud, ou de
Houellebecq ? Il en est à mille lieues. A mille lieues de la truculence à mourir de rire de Hank, pas la fougue de
Rimbaud, et ne me plonge pas dans une dépression immédiate comme le
Houellebecq sait le fare... Non, ses souffrances et ses plaisirs sont comme la MDMA : artificiels.
Beigbeder, ceci dit, a fait beaucoup mieux par ailleurs. Ne vous laissez pas berner par le titre vendeur.
Commenter  J’apprécie         10