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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Ce livre a été une déception pour moi malgré qu'il ne soit pas déplaisant à lire.
Il m'a fait penser aux livres "Le petit Nicolas" sauf que d'humour il est question ici de parler de Paris sous l'occupation allemande et du Régime de Vichy.
Les protagonistes principaux ont 11 ans et l'histoire : tant le style que le contenu, est fait à mon sens pour instruire des gamins de 12-14 ans sur cette période. Quoique pour un public si jeune, il faut compter avec pas mal de longueurs. Mais pourquoi pas.
En tant qu'adulte, je n'ai pas été perméable à l'émotion somme toute effleurée dans cette histoire. de plus, la fin est prévisible et tout est un peu trop bisounours pour parler d'événements aussi graves. le côté fantastique (on traverse le temps à 50 ans de distance) était une bonne idée mais à mon sens pas des mieux exploitée.
Il reste qu'on lit ce livre sans passion ni ennui.
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La chambre d'Hannah n'est pas un roman que l'on pourrait qualifier à proprement parler de "roman historique". L'histoire se déroule sur fond de Seconde Guerre mondiale, avec comme acteurs principaux, de jeunes enfants, à peine âgés de 11 ans. Rien ne les relie, tout les sépare, à commencer par les années. Qui aurait pu prédire qu'Hannah et Pierre, habitant la même maison, vivant dans la même chambre, à 30 ans d'intervalle se seraient rencontrés un jour ?

La magique plume de Stéphane Bellat a réalisé cet extraordinaire séquence. Alternant réalité et fantastique, il joue la carte du surnaturel et crée une illusoire rencontre de ces deux êtres. Peu croyable au début, le lecteur se laisse doucement glisser dans cet abîme fantastique et original, emporté par la douceur et le halo luminescent, merveilleux et onirique qui encadre les deux protagonistes.

Des enfants étant au coeur de l'intrigue, le ton mielleux, la naïveté et l'insouciance qui s'en dégagent sont en parfaite contradiction avec les horreurs de la Seconde Guerre mondiale comptées. Hannah étant juive, l'auteur resserre son étau sur les histoires monstrueuses de génocides, les rafles françaises et le sentiment d'antisémitisme qui s'élève de la population. Pierre assiste impuissant à un cours d'histoire grandeur nature, avec comme actrice principale, sa nouvelle amie, Hannah.

La chambre d'Hannah est un roman empli de contrastes, d'écarts, d'opposition. La bipolarisation des émotions, aux antipodes les unes des autres, dérangent et troublent. Les parents de Pierre sont au bord du divorce, disputes tout au long de la journée, mère malheureuse, fils au bord du suicide, ne supportant plus l'attitude enfantine de ses parents. Puis tout change, l'amour revient, la confiance de la maman réapparaît, Pierre est conforté dans son amitié envers son meilleur ami, il s'est également trouvé une toute nouvelle amie, Hannah, et a découvert que la vie qu'il mène est belle, qu'elle vaut la peine d'être vécue.

Le gros point noir du roman revient cependant à la facilité déconcertante avec laquelle les événements futurs sont devinés. Point de suspense terrifiant, les actions s'enchaînent, laissant poindre un assez grand nombre d'indices pouvant incriminer les scènes suivantes. Sans surprise, le dénouement était, pour ma part, déjà entamé dans mon esprit avant même son développement.

En parlant de la fin du livre, bien que l'ensemble de l'oeuvre soit basé sur un contraste de noir et de lumière, de rêve et d'horreurs, l'onirisme et la prédestination du destin final ne m'a pas convaincu. En y repensant, tout était trop gros, démultiplié, dur à avaler, mais pourtant... plongée dans ma lecture, ce spectaculaire et émouvant final ne m'a pas déstabilisée, bien au contraire, passé comme une lettre à la poste, tel un conte de fée finissant bien, heureux, empli de joie.

Pleins d'émotions, La chambre d'Hannah raconte avec douceur l'épisode le plus noir de la Seconde Guerre mondiale. Sur fond de fantastique et d'aménité, l'histoire est comblée d'un halo d'insouciance volubile qui donne un charme particulier au roman.
Lien : http://addictbooks.skyrock.c..
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Le sujet de base est très intéressant, j'aime tout ce qui touche à la seconde guerre mondiale et j'ai aussi aimé la façon dont elle était abordée ici, cette petite pointe de ""fantastique"" était vraiment la bienvenue.
J'avoue avoir vite fait le lien entre certains éléments de l'histoire mais cela ne m'a pas dérangée plus que ça. Au fur et à mesure, l'auteur a confirmé mes soupçons et cela était intéressant de voir la manière qu'il a utilisé pour y arriver.
J'ai apprécié avoir le point de vue de Pierre tout au long de ce récit et surtout sur la relation de ses parents. Garçon réfléchit pour son âge, j'ai trouvé l'écriture de Stéphane Bellat très juste, il a réussi à lui donner vie. Toujours le bon mot pour décrire ce qui nous entoure, j'ai trouvé son style très poétique et réaliste sans tomber dans quelque chose de lourd.
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Roman à l'écriture légère sur un thème grave, "La chambre d'Hannah" est une réussite en terme du devoir de mémoire concernant la seconde guerre mondiale.
L'auteur se glisse dans la peau de deux garçons et une fille de 11 ans; l'exercice est assez convaincant. Malheureusement (pour moi, mais c'est subjectif), du coup, le récit est plutôt axé jeunesse qu'adulte... ce qui, j'avoue, ne m'a que moyennement plu.
D'autre part, l'intrigue n'en est pas une: la fin du livre est plus que téléphoné, cela m'a paru vraiment lourd sur les dernières pages.
Mais cela reste une belle histoire sur un thème grave. Je n'hésiterai pas à glisser, d'ici un ou deux ans, ce livre dans les mains de mon aînée.
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Au départ, l'idée est très simple. Pierre est un jeune adolescent déprimé se sent terriblement seul et la force de son imagination, l'envie d'avoir quelqu'un le poussent à rencontrer Hannah qui se sent également exclue à cette période où la discrimination et l'étoile jaune sont arrivées. Passée la surprise, ils échangent un peu, apprennent à se connaître. Pierre ne connaît rien à la seconde guerre mondiale (pour ma part, j'ai trouvé assez énorme qu'il n'y connaissent rien de rien mais bon, ils sont jeunes, admettons) et avec son meilleur ami Maxime, ils essaient d'en apprendre plus. C'est une solide amitié qui se bâtit entre ces enfants qui sont d'époques différentes. J'ai apprécié le traitement sur le personnage de Maxime qui n'est pas qu'un figurant et qui se développe au long du roman. Il a aussi ses gaffes, ses moments de courage, ses peurs et j'ai apprécié cela. Quant aux parents, ils sont très crédibles jusqu'à la seconde moitié du livre où leurs réactions sont assez simplistes finalement. On ne sait pour ainsi dire rien d'eux et j'ai trouvé cela dommage.

Les allers et retours entre le présent et le passé se font tout naturellement et à la manière d'un Pierre inquiet et impatient, le lecteur a également hâte de savoir ce qui se passe dans la vie de la jeune Hannah. le récit est ponctué de passages tendres et ma foi assez symboliques qui font réfléchir les lecteurs. Je l'ai lu dans certains commentaires et j'appuie ce point de vue : cet ouvrage aurait, je pense, sa place parmi les lectures des collégiens au même titre que « le garçon au pyjama rayé » ou le journal de Anne Frank. Il permet au jeune public de s'interroger sur cette guerre qui ne se présente pas comme une guerre, sur les conditions de vie pour les juives à cette époque. D'autre part, il permet aussi de réfléchir sur les discriminations qui peuvent exister envers un peuple, un groupe… Sans parler d'époque, rappelons qu'aujourd'hui beaucoup d'enfants n'ont pas le droit d'aller à l'école, chose qui paraît toute bête et logique pour un petit occidental de notre époque mais qui est un rêve pour d'autres enfants, ailleurs… Pour tout cela, j'ai aimé lire ce roman.

Mais je dirais qu'il est à prendre comme un roman jeunesse ou fantastique et donc avec une dernière distance et de la clémence vis-à-vis de certaines réactions des personnages. L'histoire est jolie, l'amitié entre les personnages principaux touchante et il donne à réfléchir sur le devoir de mémoire et la situation des enfants pendant la seconde guerre mondiale.
Lien : http://lamalleauxlivres.com/..
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