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Là-haut, dans la maison qu'elle vient d'hériter de sa mère, Paloma découvre son histoire. Des tensions familiales, de la froideur de Camille, du mystère de sa naissance, un à un les voiles tombent. Et c'est aux pieds des montagnes cévenoles qu'elle va enfin recommencer à vivre…
Je découvre l'auteur avec son second roman. Et c'est pour moi une réussite, une envie d'encore.
Des les premières lignes, les premiers mots, on ressent de la tendresse pour Paloma. Cette femme seule a connu le grand amour, celui qu'on espère, qu'on attend, qu'on chérit. Un amour d'autant plus fort que Paloma ne connaît pas son père et entretient avec sa mère une relation plutôt froide, rigide, stricte.
De cette véritable passion est née Olympe, dite Pimpon. Mais le bonheur n'a pas duré… Mais Paloma reste forte et courageuse pour sa fille.
Ces débuts pourraient ressembler à un roman à l'eau de rose. Mais détrompez-vous. Sous son petit air fragile et mignon,
Bénédicte Belpois écrit avec beaucoup de pudeur et de justesse sur cet instinct maternel qu'on dit souvent inné mais qui ne l'est pas toujours. Sur tout ce qu'il entraîne de blessant, de douloureux quand il n'est pas protecteur et enveloppant.
Et puis l'auteur aborde aussi la transmission. Celle qui se fait à travers mots, et celle qui se devine dans les silences… Non vraiment, détrompez-vous, on est très loin du petit air léger qu'on croyait entrevoir entre les lignes…
Laissez-vous vous bercer par les confidences de Paloma. Ressentez avec elle la joie des petits bonheurs simples, les sentiments sincères qui réchauffent, le goût d'un petit déjeuner aux pieds des montagnes… Chérissez avec simplicité ce qui vous rend heureux…
Un immense merci, une fois encore, aux 68 premières fois pour cette découverte…
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