Pyramides

J'ai rarement été aussi vite happée par une lecture en SF, souvent il me faut un peu de temps pour appréhender parfaitement l'univers proposé alors que j'ai ici avalé ce roman en moins d'une journée, incapable de m'arrêter de lire, avec ce besoin irrépressible de connaître la vérité et de savoir ce qui allait advenir des personnages.

Pyramides est sûrement un des plus beaux romans de SF que j'ai eu l'occasion de lire. C'est un titre qui possède ce côté spectaculaire propre au space opera, ce "sense of wonder" mettant en exergue l'immensité de l'univers et l'étendu de notre ignorance face à celui-ci et en même temps ce côté très humain où nos choix nous forment, impactent nos existences et où nos questionnements existentiels nous amènent à nous transcender. J'ai ressenti des émotions très fortes à la lecture de ce livre à l'image des émotions qu'on peut ressentir avec un film comme "Interstellar".

Tout, absolument tout, est parfait dans ce livre : des personnages complexes, un univers contenant de nombreux mystères, des rebondissements inattendus, de l'émotion, de l'action... Ainsi Pyramides est indéniablement une merveille absolue à lire d'urgence !
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Du suspense, du dépaysement, de l'imagination, de l'aventure et j'en passe… « Pyramides » comprend tout ce que j'aime et recherche dans un bon roman. Je remercie l'ami qui me l'a conseillé et permis de découvrir cet auteur.


Jouant beaucoup sur le mystère et ses révélations , on ne peut s'étendre sur l'intrigue de peur de trop en divulguer. En revanche, on peut souligner sa qualité d'écriture. L'histoire nous tient en haleine d'un bout à l'autre du roman. Les rebondissements y sont légion et jamais décevants même lorsqu'ils sont attendus. Au fil des pages, on s'immerge totalement au sein de cette communauté humaine tout comme on s'attache aux différents personnages.


Outre l'histoire en elle-même, on appréciera l'intelligence et la finesse du propos. Romain Benassaya, en bon observateur, nous dresse un portrait réaliste de la société humaine, de ses qualités… et surtout de ses travers.


Ne passez pas à côté de ce livre !

Enfer et damnation!! Les critiques de ce livre étaient assez sympa et comme l'auteur est francophone, c'est qui est plutôt rare dans la SF que je lis, je me suis lancée. L'histoire est vraiment bien tournée et on s'accroche rapidement aux personnages. Mais la fin! Ça ne va pas, il faut une suite et rapidement 😁.

n 2018, 1.600 colons partent dans le but de coloniser et terraformer une nouvelle planète : Sinisyys. Pour supporter le voyage ils sont mit en stases. le vaisseau lancera le protocole de réveil qu'une fois à destination.
Sauf qu'au moment du réveil des premiers membres d'équipage, ils se rendent compte d'anomalies. Premièrement, la planète n'est pas en vue. Ils ont d'ailleurs vu su rien mis à part le noir absolu, Mais il n'y a aucun système qui fonctionne. Rien ne permet de les localiser ou n'explique la situation. Et surtout, le vaisseau est échoué. Posé sur le sol alors qu'il n'est pas fait pour se poser mais rester en orbite planétaire.
Au final ce n'est pas 200 mais 30.000 ans qui sont passés. Et surtout ils sont dans un tunnel infini.
La colonie va donc s'organiser pour assurer sa survie. Sauf que 2 clans s'opposent : les explorateurs qui veulent comprendre et surtout sortir de cet endroit. et les bâtisseurs qui ont accepté la situation et veulent donc s'implanter sur le lieu où s'est échoué le Stern III.

Malheureusement c'est un Bof. La lecture n'est pas désagréable car l'écriture et le style sont bon. Par contre je m'attendais franchement à plus. Comment et pourquoi ils sont arrivés là. Qu'est-ce que c'est. J'ai trouvé le sujet et les personnages peu exploités. J'en suis venue à détester Johanna, son égoïsme et son abdication face à la situation. Pour une personne partie explorer une nouveau monde, elle est étriquée d'esprit et oeuvre surtout pour son bien être à elle même si elle se cache derrière un discours de bien pour la communauté.

J'attendais plus. Je m'étais imaginée plus en lisant la 4ème de couverture.
Tant pis. Ce sera pour une prochaine histoire.

2182. On commence à envoyer des vaisseaux-arches dans l'espace pour permettre aux Terriens de rejoindre une nouvelle planète, Sinisyys. Mais quand Éric, Johanna et leurs camarades se réveillent à bord du Stern III, ils comprennent vite qu'ils n'ont jamais atteint leur destination, et que leur stase a duré bien plus longtemps que prévu.
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J'ai vraiment beaucoup aimé ma lecture même s'il est vrai que je n'ai pas forcément été aussi convaincu qu'avec Terrariums, pour plusieurs raisons que je détaillerai par la suite.
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J'ai adoré le début du roman qui nous plonge dès les premières pages dans un grand mystère : où le Stern III a-t-il atterri, pourquoi n'a-t-il pas atteint sa destination, et combien de temps s'est-il écoulé depuis le départ de Terre de l'équipage ? L'auteur parvient extrêmement vite à nous immerger dans cette quête et à nous garder impliqués à travers des chapitres courts qui se finissent souvent par des minis cliffhangers qui nous donnent envie de ne jamais nous arrêter de lire.
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D'une manière générale, j'ai trouvé le roman surprenant, comme c'était le cas dans Terrariums, et je ne m'attendais absolument pas à ce que le roman traite la plupart des thématiques abordées. C'est à la fois une bonne surprise et en même temps assez déroutant. À la lecture du résumé et en voyant la couverture, je m'attendais principalement à un récit d'exploration avec de grands espaces infinis, et c'est finalement un aspect qu'on retrouve peu.
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Le roman est séparé en plusieurs parties et certaines d'entre elles impliquent effectivement de l'exploration, mais on est quand même plus proche d'un huis-clos qu'autre chose. le début a même un côté un peu tranche de vie : bien que les membres de l'équipage se posent énormément de questions sur leur situation, on les voit surtout se construire une vie et mettre en place une communauté. Ceci étant dit, c'est vraiment bien fait donc ça n'est pas gênant pour autant (même si ça va évidemment dépendre des préférences de chacun).
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Le récit se focalise pas mal sur l'organisation de la communauté donc, et prend assez rapidement une tournure assez politique qui devient d'autant plus présente suite à un petit twist qui m'a d'ailleurs bien plu. Mais c'est aussi à partir de ce moment que certains éléments ont commencé à m'embêter. La situation commence à sérieusement dégénérer, et si c'est intéressant à suivre et qu'on a quelques explications par la suite sur les raisons de tout ça, j'ai trouvé ces changements trop rapides et trop drastiques. Je pense principalement à un personnage qui change du tout au tout pour devenir un vrai antagoniste sans que ce soit vraiment justifié ni même justifiable. Ça ne m'a pas empêché de passer un bon moment mais ça m'a quand même pas mal gêné sur le coup.
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J'ai aussi été embêté de voir la vitesse et la facilité avec laquelle le conflit finit par se résoudre. C'est un parti pris comme un autre mais ça laisse malheureusement une petit impression de « tout ça pour ça ». Un peu dommage d'après moi.
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Concernant la dernière partie, je ne sais pas trop quoi en penser. Elle est à la foi en rupture avec la majeure partie du roman tout en étant dans la parfaite continuité du début. D'une certaine façon, c'est peut-être même la partie qui ressemble le plus à ce qu'on pouvait attendre du roman de prime abord. En soi ça fonctionne bien (même si c'est un peu frustrant parce qu'on n'obtient pas toutes les réponses qu'on aurait souhaité), mais le décalage avec tout ce qu'il s'est passé avant laisse une impression un peu étrange.
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Bon, je chipote sur pas mal de trucs, en grande partie parce que j'attendais beaucoup de ce roman après avoir autant apprécié Terrariums, mais la réalité c'est que j'ai quand même passé un excellent moment avec ce roman. J'aime énormément ce que fait l'auteur et j'adhère vraiment à cet univers qu'il a créé. Je pense que La dernière arche ne va plus traîner trop longtemps dans ma PAL donc on en reparle dès que je l'aurais lu !

J'avais porté mon choix sur ce roman avec une question dans la tête : que vaut la nouvelle SF française ? Quelle déconvenue ! Et quel contraste entre mon ressenti et l'enthousiasme qui semble avoir accompagné la promotion de ce livre et sa réception. Encore aujourd'hui, j'ai pu constater qu'il bénéficiait du « coup de coeur » de nombreux libraires. Me voici définitivement vacciné contre cette forme d'adoubement…

Alors, qu'est-ce qui cloche avec ce livre ?

L'écriture : dès le début, le style m'a gêné par son extrême simplicité. Les phrases courtes se succèdent les unes aux autres dans une monotonie désespérante. L'auteur cherche clairement à être compris du plus grand nombre, mais cela le conduit à frôler le niveau de langue de certains titres de la littérature « young  adult ». Ce style simpliste se confirme dans les dialogues dont le contenu fait passer les personnages pour des adolescents, et dont les verbes introductifs sont trop présents et trop banals.

L'histoire est avant tout une intrigue autour des personnages principaux. L'auteur a réussi à leur donner une certaine épaisseur. Malheureusement, il se trouve que j'ai détesté le caractère des deux principaux protagonistes : Eric est de ces personnages neutres qui portent les histoires mais subissent les intrigues. Comme si cela ne suffisait pas, l'auteur a voulu en faire une parfaite girouette. Pas le genre de personnages que j'affectionne le plus. Johanna m'a tout autant hérissé par son caractère hystérique. Trop c'est trop.
Globalement, les états d'âme et les comportements des personnages m'ont semblé trop caricaturaux, parfois infantiles, en tout cas peu crédibles.

Parlons de l'intrigue – des intrigues devrais-je dire, car elles sont nombreuses dans ce roman.
Le problème est qu'on ne voit pas où veut nous emmener l'auteur. Tout se passe comme si le devenir de chaque intrigue avait été décidé au cours même de l'écriture, sans plan bien défini. Cette impression est renforcée dans le dernier tiers du roman, où les thèmes se multiplient, avec l'entrée dans un space/artefact opera. L'auteur semble avoir voulu traiter de nombreux sujets, pour un résultat des plus déroutants. Et je ne parle même pas du dénouement, très justement qualifié de « pirouette » dans une autre critique. L'auteur ne répond à aucune des questions que tout le monde se pose.

La crédibilité n'est pas à l'honneur non plus.
Le thème principal est l'opposition entre deux politiques/stratégies : l'exploration de l'environnement versus le développement de la colonie, les ressources limitées justifiant le caractère exclusif. Enfin bon, comment croire à une telle binarité ? Cela paraît tellement artificiel. Comme si, actant d'un budget limité, un gouvernement décidait de réduire l'action publique à un seul ministère…
Bien d'autres aspects ne m'ont pas convaincu, comme la rapidité à laquelle les scarabées acquièrent le langage humain. Autre détail gênant : les formes de vie intelligentes imaginées par l'auteur sont présentées comme très différentes de nous. Pourtant, quand il les fait parler, on a l'impression d'avoir à faire à des humains…

Je ne peux m'empêcher de voir dans ce roman un gâchis, car manifestement, l'auteur ne manque pas d'imagination. Il semble avoir voulu trop faire.

Je finirais sur une touche positive : j'ai découvert avec cette lecture ce qu'était un « page turner »… Dans ce domaine, je pense que Romain Benassaya a fait la démonstration de son talent et de sa technique.

Un Space-opera plus long et différent de ce que j'ai l'habitude de lire.
Contrairement à ce que l'on peut imaginer lorsque l'on parle de Science-fiction ou de Space-Op, le livre reste accessible pour tous. Nul besoin de s'y connaître en vaisseaux spatiaux ou en guerre inter-planétaire pour lire ce bouquin. Tout y est expliqué.
Le texte se lit rapidement, l'auteur décompose le roman sur approximativement 120 chapitres. Avec une moyenne de pages d'environ 5 par chapitre. Ce qui permet de dévorer le texte. Par ailleurs, l'auteur essaie de toujours laisser la fin d'un chapitre sous un petit suspens ! Certains sont plus travaillés que d'autres mais le résultat a toujours l'effet escompté : lire un autre chapitre.
Bref le roman dans son intégralité reste très bon, on se laisse surprendre, on diffère, on apprend à aimer et détester un personnage au fur à mesure des lignes ...
Ce livre se trouve actuellement chez Pocket qui en propose un excellent prix.

Dans mon cas, je me suis laissé tenter par cette lecture car la promotion de ce livre était énorme.
Pocket en a correctement venté les mérites et je me suis donc prêté au jeu.
J'ai été un peu déçu car avec tout ce que j'avais lu sur livre avant de l'attaquer, j'en attendais un peu plus.

Un livre génial, passionnant, haletant, bien écrit, qui nous tient en haleine, jusqu'à la fin... Intelligent, différent... Tellement de bonnes choses à dire!
Pourquoi une étoile et demie alors?

PARCE QUE des fins pareilles c'est inadmissible.

Je suis une grosse lectrice, je lis un livre en moins d'une semaine, je dévore la science fiction et la fantasy que je trouve.
Et là je suis vraiment triste, parce que j'ai réellement aimé ce livre, que j'attendais l'explication de la fin avec tellement d'impatience, de savoir ce qu'il nous avait inventé...
Et non, là, je ne suis pas d'accord.

Honte à vous, Romain Benassaya.

En 2182, mille six-cent humains partent en vaisseau spatial pour aller coloniser une planète. le voyage doit durer deux siècles, ils sont placés en sommeil artificiel. Mais lorsqu'ils se réveillent enfin, surprise : ils ne sont pas là où ils devraient être et il semble s'être écoulé plutôt 30 000 ans !
La communauté se scinde rapidement en deux camps, deux possibilités de futur : les partisans de l'exploration, pour savoir où ils sont et comment sortir de l'immense tunnel dans lequel le vaisseau semblé échouer, et ceux qui préfèrent d'utiliser les ressources qu'ils ont à leur disposition pour assurer leur survie et leur confort sur place.

Même si j'ai passé un très bon moment avec ce roman de 500 pages, qui est très immersif, j'ai quelques regrets, notamment que les réflexions et l'action tournent un peu en rond pendant une grosse partie de l'histoire, avec notamment un personnage principal qui passe son temps à regretter les décisions qu'il prend, mais il « ne peut pas faire autrement ».
En revanche, j'ai beaucoup aimé la diversité de personnages, leurs évolutions pour certains, en bien ou en mal.
De même, ce roman m'a fait me poser plein de questions sur l'espace-temps, les voyages dans l'espace, etc. Je n'ai pas l'habitude de lire ce type de littérature, donc beaucoup d'éléments et de réflexions étaient nouveaux pour moi.
L'auteur s'est amusé à distordre le temps, avec des trucs du genre « je pars 3 semaines et quand je reviens il s'est en fait écoulé 10 ans… ». J'ai trouvé ce procédé intéressant, aussi parce qu'il a permis, sur la fin, de voir en accéléré le développement d'une telle communauté. Mais du coup j'ai un goût de trop peu, j'aurais aimé en savoir plus ! Et les lenteurs du début, avec son lot de manipulations et de complots, sont encore plus frustrantes, car j'aurais apprécié lire un roman vraiment centré sur le space-opera.

Je recommande ce roman aux personnes curieuses de voir se développer des communautés dans un milieu hostile ou inconnu ou qui aiment les jeux de pouvoirs et de manipulation !

Résumé = un très bon livre de SF!

Un récit intéressant plein d'émotion nous emmenant sur un vaisseau échoué sur un lieu mystérieux (un petit côté la série Lost et Interstellar). La lecture est plaisante et simple, avec des chapitres courts et qui se terminent systématiquement avec un rebondissement qui nous incite à poursuivre la lecture. J'ai quand même ressenti un ralentissement dans le rythme à la moitié du livre avant un emballement sur le dernier quart du récit.

Un conseil, ne vous fiez pas à l'illustration de la première couverture qui est jolie mais qui ne reflète pas vraiment le roman.

Un auteur à suivre.