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Critique de le_Bison


Voilà. Je crois que c'est fini. Je suis allergique à l'amour. L.O.V.E. Avec son tee-shirt noir et son coeur rouge dessiné sur le torse, il me promettait des histoires d'amour, de passion, de désir. J'avais tant kiffé ses précédentes chroniques de l'asphalte. Les deux premiers tomes étaient une merveille d'écriture, je plaçais Samuel Benchetrit au sommet de l'art littéraire, avec ses histoires de gamins sur l'asphalte. J'ai adoré aussi le Samuel cinéaste avec J'ai toujours rêvé d'être un gangster, la rencontre d'Arno et Bashung. L'esprit rock'n'roll...

Mais... Voilà. le troisième tome arrive et je me suis ennuyé la plupart du temps lors de ces nouvelles, qui ont toutes pour point commun l'amour. J'en conclus donc que l'amour n'est pas fait pour moi. J'ai fini mon temps.

Ce troisième volet - L'Amour - n'a donc pas pris. C'est comme de mélanger du coca dans son whisky. Je ne comprends pas... Bon Ok, si. Un peu. Quand on est jeune, le whisky n'a pas la qualité que quand on a pris de la bouteille. Pas la même saveur. Comme l'amour. Si le désir est toujours là, présent en moi, les souvenirs emportent le pas, la mélancolie de l'amour, celui du petit a et du grand A. le grand voyage vers l'inconnue et la passion. Comme celui de prendre un whisky sans coca sans glace.

En fait, il est question d'amour, de premiers pas, des souvenirs de jeunesse. Je n'ai jamais été jeune. Il est peut-être là le problème. Mais peu importe, ce recueil me plonge dans l'embarras. L'auteur m'a mis en colère. PUTAIN que j'avais envie de lui crier ma rage à la gueule. Merde quoi, putain quoi. Je ne ressens rien, plus rien. Les deux premiers volets m'ont tant collé à la peau, cette histoire d'amour clora peut-être ma poursuite avec Benchetrit. Un peu dur, non ? Pas la peine de me flatter, j'y crois pas, plus. Je me souviens quand même d'une nouvelle, l'avant-dernière, celle que je garde en mémoire, "Quand notre coeur fait..."

Boom. Une histoire de boum. C'est comme ça qu'on disait dans le temps. Dans mon temps (du moins, je crois... c'est que mes souvenirs s'estompent...). Et qui dit boum, dit musique. J'ai toujours été musique. L'amour et la musique ne sont que deux faces du même passion. le désir charnel et sensoriel d'une femme contre soi, un piano ou une trompette qui enveloppe son corps, chaloupe son cul, transperce son coeur... Samuel et moi... Même génération, et donc même musique de boum, des titres oubliables avec le temps. de cette nouvelle, je retiens surtout la playlist jouée entre deux whisky coca (d'ailleurs à cette époque-là, je parle donc des années 80, on ignorait même le nom de playlist)... Et à la boum de Delphine Bercot, passaient...

21h27, Live is Life, Opus... La la la lala...
21h38, Too Shy, Kajagoogoo...
21h54, Such a Shame, Talk Talk...
Lien : http://memoiresdebison.blogs..
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