Lu dans le cadre de la littéraire de septembre 2023
Découverte de cet auteur pour ma part .
Cette lecture fut agréable.
Je lirai les précédents romans de Rachid Benzine
Suite a l'annonce du décès de son père, Amine, le narrateur, se rend dans l'appartement de son père pour aider ses soeurs à faite le tri et à le vider.
Amine a déjà perdu sa mère.
Contrairement à ses soeurs, Amine ne conserve que quelques photos et la montre de son père.
Il n'est pas particulièrement nostalgique de son père, père qu'il a toujours juge comme étant trop calme, trop silencieux, peu expressif.
Sous la baignoire, il découvre une enveloppe pleine de cassettes audio datées, remontant à l'arrivée de son père en France, immigré du Maroc.
Il s'empresse de les écouter et va partir à la rencontre d'anciennes connaissances de son père à travers la France.
Ce roman est très beau, empli d'amour d'un père envers ses enfants.
La pudeur a t'elle empêcher ce père, jugé trop réservé, de se livrer sur les difficultés de cet exil en France ?
Ce père est il reste mutique par amour pour ses enfants, car il ne voulait pas que ceux ci grandissent en France avec des a priori mais plutôt qu'ils s'épanouissent pleinement dans ce pays qui est le leur ?
Un roman doux, pudique, plein d'émotions et empli d'amour.
Une très belle lecture
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Je ne sais pas comment fait Rachid Benzine pour écrire des romans toujours aussi puissants que celui-ci ! Il a le chic pour, en quelques pages (car ce livre est court), nous déclencher mille émotions, avec toujours cette même portée universelle. C'est magnifique !
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Rachid Benzine est un de mes auteurs favoris.
Cet auteur a un style incomparable, l'âme d'un véritable conteur.
Je me suis laissée emporter par ce nouveau roman, avec grand plaisir.
Dans ce récit, on suit la découverte de l'homme derrière le père, par le fils.
Par des cassettes enregistrées, des anciens amis et collègues, ce fils en deuil va découvrir le parcours de ce père immigré, ses combats, ses valeurs, son histoire cachée.
J'ai lu ce roman en quelques heures à peine.
La plume est simple, concise, précise. Les thèmes abordés sont universelles. Car chacun de nous est un triptyque : enfant, parent, personne.
Auteur à lire et à suivre.
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j'aurai tant aimer adorer ce livre et j'ai pensé que cela serait le cas au regard des premières pages mais patatras tout s'effondre à partir du moment où le manichéisme l'emporte! Plus rien n'est crédible et de ce fait, pire, rien ne me touche plus. faut dire que déjà je déteste Keith Jarret (l'homme et non le pianiste), ce qui il est vrai je l'assume n'est pas à mon honneur, mpais là fin à saint malo comme par hasard plage du sillon, n'en jetez-plus, c'est clichés sur clichés. Dommage car c'est plutôt bien écrit. j'ai tellement préféré le livre d'alice zéniter sur le même thème, mais le format ultra raccourci n'aide pas dans le cas présent, où tout est survolé et échoue quand l'émotion n'est plsu au rendez-vous!
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Encore un livre d'immigré et surtout d'exilé…
Le personnage principal nous livre ses choix et émotions, ses silences et rancoeurs envers sa famille. Mais aussi sa soumission à son père et à l'Islam.
Témoignage intéressant sur l'arrivée et le recrutement des ouvriers maghrébins après la guerre.
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Un récit émouvant. Un fils revient après des années d'absence , pour l'enterrement de son père. le fils est devenu un pianiste reconnu, le père est resté dans sa banlieue, éternel exilé marocain englué dans ses secrets. A l'occasion de sa mort, le fils va découvrir le passé de ce père, taiseux avec les siens. Un roman sur le deuil , l'incompréhension, l'éloignement. Très touchée par ce court roman qui vise juste ' pour pleurer quelqu'un, il faut l'avoir aimé'. J'ai fermé le livre avec le sentiment d'un immense gâchis...
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