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En général, ce fut une belle lecture que celle du septième guerrier-mage, même s'il n'a pas réellement répondu à mes attentes. Ce fut un rafraichissement de lire un roman solo, ce qui est rare en Fantasy de nos jours et malgré certains détails, le roman se tenait assez bien en lui-même. J'ai bien apprécié l'histoire également qui m'avait accroché dès le synopsis, mais je m'attendais peut-être à quelque chose d'un peu plus grandiose ? Ensuite, j'ai trouvé le concept de cercles de magie bien intéressant et j'aurais bien aimé le voir plus développé car les règles en restent très floues (surtout sur l'aspect guérison, prise de douleur, qui reste très confus et qui se rapproche un peu par moments de "plot armor"). Finalement, c'est surtout sur le plan des personnages que j'ai été déçue, car si chacun a un grand potentiel, ils n'étaient clairement pas assez développés à mon goût. Malgré tout, ce fut une belle lecture et je suis bien contente d'avoir découvert un autre récit de fantasy francophone :)
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Quel amateur de fantasy n'a jamais entendu parler de Paul Beorn ? Cela fait un moment que je souhaite découvrir ses univers et en particulier Calame. Avant de me lancer dans cette série j'ai fait le choix de commencer par un roman en un seul tome et j'ai jeté mon dévolu sur "Le septième guerrier mage". Et bien j'ai bien fait ! Une fois le roman commencé, impossible de m'en défaire. On s'attache rapidement aux personnages principaux et secondaires et on s'imagine pleinement dans le monde décrit. J'ai trouvé le récit équilibré entre les conflits, les relations entre les personnages et surtout la "double personnalité" de Jal. L'intrigue est bien amenée et le suspense est à son comble jusqu'à la fin ! Une belle découverte qui me motive à poursuivre mes lectures de cet auteur.
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Il y a de bonnes idées, dans un roman de fantasy OS (comme quoi ça existe toujours) avec une thématique et des termes assez classiques. Si l'intrigue principale se passe sur quelques jours, tout ce qui est passif et histoire personnelle de Jal semble trop lointaine pour m'avoir réellement intéressée. Les ambivalences féministes m'ont régulièrement sortie du récit et si le côté très prenant du "Cercle" m'a intéressée, elle n'a pas suffit à faire en sorte que j'adhère complétement à un world-building qui est, au final, très vite balayé au profit des jérémiades (et de la bite) du protagoniste.
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Mon troisième Beorn va se classer entre les deux autres. Calame en 1, Les Derniers Parfaits en 3. C'est un peu redondant et les vulgarités n'apportent rien au réalisme des descriptions qui sont par contre excellentes. Paul Beorn sait nous amorcer avec les premières moitiés de ses romans, mais les fins sont moins attrayantes pour moi. Les tours de magie deviennent abracadabrantesques mais les morales sous-entendues sont toujours bonnes à prendre pour les jeunes lecteurs. Là, par exemple nous avons le droit à la différence et l'entraide accompagnée de la rédemption qui accomplissent des miracles.
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Pas vraiment convaincu par cet ouvrage de Paul Beorn. L'histoire est très linéaire, il y a trop de magie et on n'a jamais aucun doute sur le happy end final. Mais il y a de l'imagination, une écriture correcte et l'auteur contribue beaucoup à la fantasy francophone, donc on arrêtera ici la critique ...
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A la recherche d'un one-shot de fantasy au format livre de poche, je suis très heureuse d'avoir fait la lecture du septième guerrier mage. N'étant pas une habituée de "gros" bouquin, j'avais quelques appréhensions avant de démarrer cette aventure. Au final j'ai vraiment trouvé celle-ci facile, et j'ai adoré le fait que tout soit raconté à la première personne.
Je ne sais pas encore comment expliquer cela, mais j'ai eu l'impression de lire une série. Et si d'habitude je n'aime pas les flashback, ici j'ai vraiment apprécié découvrir le passé de notre héros qui retrouve peu à peu la mémoire.

Gros coup de coeur pour le système de magie du Cercle, pour Jal et pour le méchant principal. le reste du casting n'est pas en reste bien qu'il manque parfois de profondeur, mais ses membres sont tout de même attachants.
Ma seule petite déception concerne les personnages féminins.
J'avais vraiment hâte de rencontrer ces dernières après avoir lu plusieurs commentaires positifs à ce sujet, peut-être que cela a créé trop d'espoir de ma part. Elles sont intéressantes, mais d'une manière ou d'une autre, pour ceux qui sont habitués aux termes utilisés dans les mangas, elles font toutes partie du "harem" de notre héros. Certes, l'auteur indique à plusieurs reprises le charisme de Jal, mais était t-il vraiment nécessaire que toutes les femmes mise en avant dans l'histoire tombent dans son lit ou sous son charme?

Dans tous les cas, il s'agit d'une belle découverte et cela m'a donné envie de découvrir d'autres oeuvres de cet auteur.
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J'ai enchaîné direct le Septième guerrier mage après voir englouti le dytique Calame du même auteur. Et cela m'a plu. J'ai passé un moment épique à souhait, malgré quelques longueurs dans le début du roman (et étrangement, tellement pris par la douleur du héros, de l'antihéros Jal, que ça passe comme une lettre à la poste... presque...), et quelques passages qui auraient soit mériter plus de développement soit quelques chapitres de moins.
J'ai adoré suivre le récit de ce Jal, torturé, qui court après son passé, son enfance, son adolescence, son identité, et même sa rédemption, qui passera par une vengeance et une transformation radicale de ce qu'il est, de ce qu'il fût. Bref le passage à l'âge adulte quoi!
Nous suivons le parcours d'un homme déchiré entre sa conscience de guerrier, instillée et incarnée par la voix de son maître qui le hante en toutes occasions, cette voix du sang, de la violence, de la haine qui le suit partout dans toutes ses actions, et la voix de la rédemption, qui aspire à la paix, au changement, incarnée entre autre par ce personnage Gloutonne, un petit compagnon, à la nature magique, qu'il chérit et protège au péril de sa vie, comme son jardin secret, seul refuge de sa conscience, de sa personnalité... de son identité oserai je...
Le récit repose entièrement sur les deux éléments que sont le parcours de Jal et le système de magie. Les deux sont indissociables et intimement liés, et si vous ne comprenez que l'un sans l'autre, alors vous passerez largement à côté du roman et dans sa compréhension globale. L'intrigue suit la transformation de Jal qui devra s'accepter avant d'espérer aider et apprécier l'autre. Ses nombreux échecs d'ailleurs montreront la difficulté de se réinventer, ou de s'inventer tout court, de s'affirmer et de se construire en quelque sorte...
La magie représente cette force dont il a besoin pour se construire avec les autres, cette magie notamment "exprimée" par la cohésion de son groupe, dans lequel chaque élément est essentiel. le groupe ne peut exister sans les éléments qui le constituent. L'union fait la force et la force fait l'union.
Vous l'aurez compris, c'est du tout bon et moi j'ai adoré...
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Dans un monde ravagé par la guerre, Jal, déserteur de la grande armée menée par le Vieux Dragon, un guerrier-mage impitoyable, reprend conscience au milieu de cadavres, au coeur d'une vallée perdue. Recueilli par une étrange femme à l'allure guerrière, désemparé et à l'agonie, n'ayant plus aucun souvenir de son passé, voyant là une ultime chance de rédemption, il promet de défendre le village et sauver la vallée face à l'immense armée dont il portait jusque-là les couleurs. Paul Beorn élabore avec le Septième guerrier-mage une oeuvre d'épic fantasy assez classique tout en s'en démarquant par certaines spécificités. L'histoire nous plonge dans un monde où régnaient jadis les elfes, aujourd'hui disparus mais, toujours vénérés sous la forme des sept saints. Même si il affiche de la maîtrise et une certaine suffisance, Jal n'a plus aucun souvenir de son existence passée. du petit garçon arraché à sa famille, brisé par la servitude et qui s'évertue à fuir un maître cruel et manipulateur, jusqu'au guerrier accompli qui se veut sarcastique mais n'en est pas moins foncièrement humain, les bribes de ce passé furtif se dévoilent graduellement tout au long du récit. Là où l'auteur innove pour le genre, c'est dans le traitement de ses personnages. Liés entre eux par la magie, ils forment une communauté unie, un cercle indéfectible autour du héros afin que ce dernier puisse atteindre la plénitude de son statut de Guerrier-Mage. L'auteur met surtout en avant l'interaction, la solidarité, la loyauté, les principes de liberté et la lutte face à l'asservissement, tout en soulignant la bravoure et la prépondérance de l'amitié. L'intérêt principal de l'ouvrage repose toutefois sur la révélation et l'épanouissement des pouvoirs de Jal et en particulier sur la constitution de son cercle magique. Les protagonistes font preuve d'empathie, d'une espérance sans failles, malgré les épreuves, malgré leurs défauts, leurs blessures et leur vulnérabilité, ils sont capables de se transcender et de devenir de véritables machines de guerre lorsque la survie du groupe en dépend. le Septième Guerrier-Mage dépeint en filigrane une quête de liberté et de paix qui paradoxalement doit surmonter les préjugé ethniques, faire face aux rancunes et aux trahisons et passer par les armes dans des combats sanglants. En dépit de quelques lenteurs et l'absence d'une exploration plus étendue du cadre général, le style et vif, caustique et sans artifices redondants. le développement est parfaitement maitrisé, prenant et la conclusion inattendue mais judicieuse apporte une dimension supplémentaire à l'histoire. Au final, un roman qui présente beaucoup de qualités, quelques défauts mais qui ne manque ni de rythme ni d'attractivité. Une bonne Fantasy française qui peut s'inscrire, avec modestie quand même, dans la lignée des ouvrages de David Gemmell.
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Grande adepte de fantasy, ce roman me faisait de l'oeil depuis un bon moment. du coup, quand j'ai eu l'occasion de le découvrir en version audio, je n'ai pas hésité une seconde. J'aurais dû…


Jal est un homme perdu. Amnésique, sa mémoire n'est qu'un vaste puzzle dont il peine à réunir toutes les pièces. Ayant déserté son armée, il se retrouve un jour dans un village de paysans, dans l'autre camp… Pris au jeu des évènements, il se retrouve à devoir assurer leur défense contre cette même armée qu'il vient de quitter. Les villageois semblent d'ailleurs persuadés qu'il est un Guerrier-Mage, ce dont Jal doute cruellement. Mais bon, puisqu'ils ont décidé d'avoir foi en lui, il va tenter de se montrer à la hauteur, plutôt bon gré mal gré. Et puis son nom signifie Celui qui ose, alors autant oser !


Je découvre la plume de Paul Béorn avec le Septième Guerre-Mage qui a eu son petit succès. Ce roman présente un style d'écriture très simple, tout en fluidité. C'est même très épuré, cash, direct. Paul Béorn va directement à l'essentiel, sans s'embarrasser de fioritures. Ce qui correspond bien au caractère de son personnage, Jal, le narrateur, et qui permet d'avoir un récit hyper dynamique. Mais à trop être tranchant, on se blesse. La récurrence du héros en quête d'identité qui va trouver un but à sa vie est un thème récurrent, surtout en fantasy. Par conséquent, pour se démarquer des autres oeuvres, il en faut ! Et pour moi, ce n'était pas assez.


C'est donc une lecture en demi-teinte pour moi et voici pourquoi.

Je vais commencer par ce qui m'a le plus dérangée dans un premier temps : le format. Commencé dans un format audio, je n'ai absolument pas accroché avec la voix du conteur et sur une écoute de quasiment 20h00, ça joue énormément. J'écoute de plus en plus de roman dans leur version audio et je me rends compte ici à quel point la voix du conteur joue dans l'appréciation du roman.


Est venu un moment où, me rendant compte que ça n'allait toujours pas, je me suis décidée à passer sur la version ebook, histoire de donner une autre chance à Jal. Mais, là aussi, ça ne passait toujours pas. Étant du genre têtu, j'ai quand même persisté dans cette lecture. Et, ô joie, il y a eu un changement, une fois passée plus de la moitié du roman !


Pour autant, même en lecture, je ne pense pas que j'aurais plus adhéré à la première partie de l'histoire.

C'est un récit très cynique, jusque dans l'humour. Et ça, c'était un super bon point de départ. de plus, les chapitres sont très courts, ce qui permet de s'y retrouver facilement à chaque pause. Cela donne un rythme très hachuré, donnant envie de poursuivre, les coupures ayant forcément lieu aux moments les plus importants. Paul Béorn maîtrise le tempo de son histoire et installe une tension qui ne se relâche quasiment jamais. Mais côté personnages, ça ne passait pas du tout pour moi. Jal est tout simplement insupportable. Jal est très insolent. Jal est un rustre.

À aucun moment je n'ai réussi à m'attacher à lui et à peine à Gloutonne, même si leur relation est plutôt sympa. Déjà vue mais sympa. Progressivement, j'ai donc décroché car si la tension est permanente, Jal et ses sempiternelles lamentations ont eu raison de moi.

Jal est en quête identitaire, ses souvenirs sont épars et sa mémoire fragmentée, raison pour ne se soucier que de lui et de Gloutonne. Cela donne une alternance dans le temps, entre le présent et le passé. Mais les nombreux flashbacks apportent un sentiment de confusion qui va de paire avec l'état d'esprit de Jal. Q'est-ce que son maître lui a fait subir ? Quelles atrocités a-t-il vécu ? Une chose est sûre : arraché à sa famille, l'apprentissage auprès du maître est dur et sans pitié. Mais à quelles fins ? Encore un peu et je ne l'aurais jamais su. Arrivée à ce stade de la lecture, j'ai davantage subi l'histoire, au lieu de me laisser porter par elle.


Mais parfois c'est bien d'être têtue. Une fois la première moitié dépassée, j'ai un peu plus accroché. J'ai trouvé Jal beaucoup plus convaincant (et sympathique) lorsqu'il a commencé à évoluer dans son cercle de compagnons. Les autres protagonistes, tels que Holan ou encore Nola ont révélé leur potentiel et se sont montrés bien plus intéressants qu'au premier abord. Si Jal en apprend chaque jour un peu plus sur lui-même, les réponses les plus importantes se trouvent en réalité auprès de ses compagnons. Il lui faudra d'ailleurs trouver la force de tourner son regard vers l'avenir car les événements ont pris une tournure plus intense. Et lorsque l'auteur se concentre moins sur l'égocentrisme de Jal, c'est tout de suite plus intéressant. La quête identitaire de Jal est lassante mais elle est ici contrebalancée par ses interactions avec son cercle. Avec son implication auprès de ses nouveaux compagnons, sa mission auprès des villageois prend tout son sens et une vraie tension s'installe, une tension prête à voler en éclats au moindre moment.


Conclusion
Je ne dis pas que je ressors conquise de la lecture du Septième Guerrier-Mage mais je trouve que la construction du livre est très inégale, tant le contraste entre la première moitié et la dernière partie est grand. Au moins, le fait de persister aura eu pour effet d'adoucir mon avis sur le roman.
Lien : https://flowerpanda04.wixsit..
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C'est un ouvrage d'une bonne densité de pages qui se lit malgré tout à grande vitesse. Car l'auteur a un style assez agréable, et on y suit son personnage principal, Jal, à travers ses réflexions, de type bravache, grande gueule, mais moyennement expressif. En tout cas j'ai bien accroché à ce style.
L'histoire est sympathique, le 4ème de couverture est vendeur, mais il faut bien avouer qu'elle se révèle moins complexe que promis. Et surtout elle souffre de tous les poncifs du genre.
Autant l'arrivée de Jal dans le village, ses déboires avec le Ka et Rikken sont sympathiques, autant plus l'enjeu devient gros, moins c'est réaliste et/ou agréable.

Egalement tout apparaît globalement assez facile pour Jal, on n'est jamais vraiment inquiet pour lui, c'est un peu le défaut des histoires basées sur un héros plus doué que les autres au détriment d'autres problématiques (politiques, psychologiques, je ne sais pas moi, il n'y a pas que la baston dans la vie).

Les réminiscences du passé de Jal qui lui reviennent dans ses rêves sont distillées au compte goutte, et ce sont elles qui donnent le contexte à l'histoire, et c'est vraiment bien fait et bien amené.

La bataille finale est un peu décevante, d'ailleurs on se demande pourquoi certains lèvent des armées, alors que les guerriers-mages peuvent tout défoncer à la ronde en levant le petit doigt...
Mais bon. Admettons.
La révélation finale sur l'identité du maître est à la fois surprenante et décevante, justement parce qu'elle fonce tête baissée dans les stéréotypes du genre. le final lui-même est pas mal cela dit.

Au final, un livre divertissant qui se lit vite. L'intrigue est sympatoche, les personnages aussi, même si on n'en retiendra qu'une poignée car les autres sont là pour faire du remplissage.
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