AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,87

sur 217 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Göran Borg est un Suédois moyen. Bientôt la cinquantaine, divorcé depuis 10 ans (il compte encore les jours, chaton), journaliste fraîchement licencié. Un de ses amis, qui se trouve être animateur de voyages organisés, lui propose de l'accompagner en Inde pour se changer les idées. Et hop c'est parti, le ciel gris et pluvieux de Malmö est troqué contre le soleil et les épices de New Delhi. Cliché ? Oui oui, et ce n'est que le début. Arrivé en Inde, Göran est écoeuré, le pays est « trop » : trop odorant, trop coloré, trop peuplé, trop tout. Et en plus il tombe malade. Pitchoune. Bref, il quitte le groupe et son ami – qui de toute façon est en train de se taper la jeunette branchée yoga du groupe – le temps de se remettre. Et là paf ! il rencontre Yogi, un Indien tout ce qu'il y a de plus typique. Typique ? Pardon, cliché. Bedonnant mais si sympathique, un peu flagorneur mais doué en affaires, et puis loyal et drôle comme tout dis donc. Un ami dans la poche, paf ! il rencontre Preeti, une belle Indienne mariée. le début d'une histoire d'amour aux couleurs locales. Locales ? Pardon, cliché. Pour la suite, mensonges, pseudo-enquête politique, grandes envolées lyriques, non moins grand coeur de l'homme blanc… de quoi être servi·e·s.

On sent que Mikael Bergstrand veut donner du relief à son personnage, le faire passer initialement pour un homme sans grand intérêt, encroûté dans son quotidien pour ensuite montrer son évolution, son émancipation, son appétit de vivre qui était si longtemps resté en veille. Résultat, si au départ je méprisais légèrement Göran Borg, en chemin j'en suis venue à avoir envie d'encastrer la tête de l'auteur dans n'importe quelle surface solide. Et à l'arrivée, j'ai soupiré, soupiré et soupiré encore de dépit face à tous ces hommes qui pensent sincèrement que l'homme blanc est universel et appréciable, même dans son plus grand dénuement d'intelligence, de finesse et d'intérêt. L'avantage, c'est qu'il y en a pour tous les goûts : entre deux clichés banalement racistes, on peut se réjouir de quelques réflexions ordinairement sexistes. Ça passe crème.

Bref, Les Plus Belles Mains de Delhi ne sont même pas le pire roman du genre qu'on puisse trouver. Ça n'en reste pas moins mauvais et tellement, mais tellement, lassant.

[Je viens de relire le premier chapitre, enregistrement des premières pages oblige. Je ne sais pas si le fait que j'aie lu les 439 pages de l'ouvrage est un signe de persévérance ou de bêtise. Je me tâte.]
Lien : https://auxlivresdemesruches..
Commenter  J’apprécie          190
C'est plat, ça traine en longueur, c‘est ennuyeux, prévisible, et rempli de clichés. A mi chemin je stoppe cette lecture que je poursuivais à reculons. J'ai essayé mais je refuse de continuer à m'infliger ça. Feel good au masculin qui se déroule en Inde sans être parvenu à me dépayser. Déception pour moi.
Commenter  J’apprécie          20


Lecteurs (461) Voir plus



Quiz Voir plus

Le textile en s'amusant

Savez-vous quelle est la plus ancienne fibre textile dérivée du pétrole ? Indice : cette matière a rapidement pris sa place dans l'histoire du vêtement féminin.

le nylon
le feutre
le ramie

10 questions
152 lecteurs ont répondu
Thèmes : textile , Textiles et tissus , industrie , plantations de coton , culture générale , vêtements , habillement , détente , maillot de bain , laine , humour , Chanvre , confection , Fibres textiles , laine , grande-bretagne , histoire , indeCréer un quiz sur ce livre

{* *}