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3,79

sur 96 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Thierry Berlanda signe un roman sombre qui nous balade dans les ténèbres de la folie d'un homme. Sa plume ne nous épargne pas et son esprit doit être un peu tordu pour nous pondre des scènes de crime aussi horrible.

Jeanne est appelée sur une scène de crime afin d'aider la police. Rien ne l'a prédestine à cela mais son ancien professeur estime qu'elle peut être utile à l'enquête. Seul bémol, pourquoi le faire venir en pleine nuit pour quelque chose qu'on peut lui demander dans un bureau ? Arrivée sur place, elle se retrouve confrontée à l'horreur ! Une famille entière vient d'être massacrée. La mère est morte sous les yeux de son fils de 7 ans qui succombera à son tour d'effroi.
Commence une enquête qui a toujours un wagon de retard par rapport au tueur, d'ailleurs ce tueur est drôlement compétent !!

L'auteur nous dresse un portrait non reluisant des flics et je dois dire que cela change un peu ! Pour une fois tout le monde est un peu pourri ou accumule les conneries. Les flics mangent sévère !! Et oui, je pense que dans la vraie vie, les enquêtes merdent aussi de temps en temps !

Notre personnage principale, Jeanne, est pleine de toc. Elle est brillante certes mais la pauvre se retrouve un peu malmenée.
Jeanne se tient sur le seuil du bureau. Bareuil la remarque le premier.— Ma chère Jeanne ! Il ne faut pas rester dehors, voyons. — Je ne peux pas entrer dans une pièce avant d'en avoir observé chaque recoin. Ma névrose, sans doute. Bareuil roule jusqu'à elle et la guide vers une chaise, la seule qui soit rembourrée dans cet endroit où ce qu'on peut trouver de plus moelleux est l'épaisse fumée stagnante des Boyard de Falier.— Il faudra employer un langage un peu plus châtié, commandant. Mais ce que veut Jeanne, ce ne sont pas des politesses, c'est pouvoir au plus vite envoyer au diable le foutu duo de l'infirme grand siècle et du flic mal dégrossi. Falier s'assoit sur son siège, qui grince sous lui.

Bref, vous l'aurez compris pas de super héro dans ce bouquin. Ce qui donne un certain réalisme du coup. Vous allez vous torturer l'esprit pour connaitre le nom du tueur, car on soupçonne facilement, mais a t'on raison ? de toute façon l'auteur se joue de nous ...

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Quelle étrange lecture!J'ai eu l'impression de lire un roman écrit dans les années 80/90 alors qu'il est sorti en 2014. Que ce soit les véhicules, la mentalité des personnages, les flics, même la façon d'écrire semble avoir 30 ans!

C'est un roman qui se lit vite mais qui ne m'a pas emballé. C'est un polar avec un meurtrier étrange, des flics d'un autre temps, je ne sais, c'était un « roman vieux »….

Lien : https://loeildesauron1900819..
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Tout d'abord, je remercie Eric Poupet Presse & Communication, ainsi que les éditions La Bourdonnaye, pour la découverte de cet auteur et de son roman.

Nous sommes à Paris où sévit un serial killer particulièrement sadique, torturant et assassinant férocement des femmes en présence de leurs fils de 7 ans, et qui, de surcroît, possède la fatuité de se faire appeler le Prince.

Un artefact ayant été retrouvé sur une des scènes de crime, le commandant Falier, chargé de l'enquête, va donc logiquement solliciter un spécialiste en la matière, le professeur Bareuil.

Mais est-ce un simple hasard si celui-ci requiert la présence et l'expertise de son ancienne élève, Jeanne Lumet, elle-même maman d'un fils de 7 ans?

Voilà posées les bases d'un bon polar français.

Un tueur horrible au possible, insaisissable.
Des scènes de crime dégoulinantes de sang et d'atrocités.
Des flics tour à tour bourrins et maladroits.
Une jeune femme névrosée, fragile et malmenée par les événements.
Et son ancien professeur, toujours amoureux d'elle mais qui ne serait pas contre une petite revanche après avoir été, jadis, éconduit brutalement.

J'ai apprécié cette découverte livresque sur fond de déracinement et rupture sociale, en une plongée d'anonymat qui sera le terreau fertile de la folie d'un jeune garçon.
J'ai apprécié également que l'auteur, bien qu'ayant annoncé en 4ème de couv', le thème racoleur des meurtres abominables de mères de famille devant leur progéniture soit resté soft dans la description des traumatismes des enfants et de l'agonie des mères. Bon, nous avons quand même droit à une sacrée boucherie, mais pas de quoi rendre son déjeuner!

J'ai regretté que l'auteur ne nous incite pas à participer à l'enquête en semant des indices. Impossible de trouver par soi-même le moindre début d'une piste, le lecteur reste passif dans l'intrigue et se voit révéler, d'une manière un peu trop expéditive à mon goût, l'identité et les motivations du tueur.

Certains personnages, présents pour nous perdre un moment sur un faux chemin, m'ont semblé superflus et ajoutant inutilement un peu de brouillard sur l'enquête. Alors que tous les protagonistes principaux auraient mérité une psyché plus travaillée, complexe et fouillée.

Et à jouer la carte de l'anti-héros, je ne me suis attachée à aucun des acteurs de l'histoire! Et bien oui, même si avoir Rambo ou Superwoman sous la main peut être ennuyeux par tant d'efficacité, je n'ai pas envie de lire de manière répétée que le flic est bedonnant, crache ses poumons et qu'il est à quelques mois de sa retraite. Comme je n'ai pas envie de suivre une femme qui pleurniche à tout va, tremble de trouille mais se précipite sans jugeote dans le moindre pétrin.

Le style de l'auteur est assez particulier, mêlant le langage soutenu aux discours emphatiques et mystérieux en passant par la gouaille parisienne. Cette alliance créé une richesse dans l'ambiance et des ruptures de rythme bien venues.

L'intrigue était bonne et intéressante, même si elle aurait pu être réellement addictive avec des personnages plus attachants ou, tout du moins, suscitant plus d'empathie.

Des bémols, certes, mais je pense tout de même lire un autre roman de cet auteur pour confirmer ou infirmer mon avis premier!

D'ailleurs j'apprends que le tueur s'est évadé et montre le bout de son nez dans La fureur du Prince, je suis curieuse de savoir ce qui le rend si furieux!
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Franchement, je m'attendais à mieux mais bon, il est vrai que je deviens de plus en plus exigeante :-)
Les deux premiers chapitres, je me suis vraiment demandée ce que l'auteur racontait, le style est vraiment très particulier. Et puis, HOP, en une fois, PAF, on est parti dans la lecture, on avance, on avance, on se met à tourner en rond, on avance encore un peu et puis, ZOU, c'est le toboggan et la glissade finale.

Donc, l'intrigue est bien ficelée mais la fin fait un peu FLOP parce que le livre me semblait un peu long (parfois, je me suis ennuyée) pour arriver à "aaahhh c'est donc ça" . j'ai eu l'impression de tourner en rond à certains moments.

en terme culinaire, on dirait que la sauce n'a pas bien pris ou alors que le pain n'est pas monté :-)
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2014/61
L'insigne du boiteux de Thierry Berlanda

Quatrième de couverture:
Un assassin, qui se fait appeler le Prince, exécute des mères de famille sous les yeux horrifiés de leurs jeunes fils âgés de 7 ans. Opérant à l'arme blanche avec une rare sauvagerie, le meurtrier taille ses victimes en lanières. Telle est la punition qu'il inflige. Mais qui punit-il ? Et de quoi ? Pour répondre à ces deux questions fondamentales, le commandant Falier s'adjoint les services du professeur Bareuil, spécialiste des crimes rituels, « retraité » de la Sorbonne, et de Jeanne Lumet, qui fut sa plus brillante élève. Or la jeune femme est mère d'un petit garçon de 7 ans. Détail qui n'échappera sans doute pas au Prince...

Mon avis:
On peut dire que Thierry Berlanda a décidé de ne pas nous ménager car dès les premières pages nous sombrons dans l'horreur. Un tueur sévit et ses victimes ne sont pas belles à voir. le pire étant qu'il s'acharne sur la femme et ce devant son enfant après avoir généralement tué d'une balle le père.
Quel est ce fou qui terrorise?
L'inspecteur Falier en charge du dossier appelle à ses côtés Jeanne, spécialiste de l'orfèvrerie moyen-orientale au XIIIe siècle. Seul indice laissé par le tueur, un bijou qu'elle doit faire parler. Pour la situation elle retrouve aussi son mentor de l'université avec qui cela s'était mal terminé.

Entre le meurtre particulièrement sanglant et brutal et la relation plutôt malsaine qui persiste entre son mentor et Jeanne, les débuts sont prometteurs pour nous laisser un sentiment de moiteur froide dans le dos.
Ces deux personnages ont un passif et le professeur semble s'y rattacher pour régulièrement "piquer" Jeanne dans sa sensibilité.
Au fil des pages qui se déroulent devant vous, l'enquête semble avancer et reculer à la fois. Tout comme pour nos personnages, certains indices semblent apparaître pour mieux être laminés parfois juste après. Mon cerveau trépigne et surchauffe d'essayer de comprendre et trouver ou repérer une chose qui m'aiderait à prendre un peu d'avance. Mais non! Je reste comme eux, dans le flou artistique total.
De plus l'auteur sait faire entrer dans le jeu de nouveaux personnages pour nous perdre, nous envoyer sur d'autres pistes, bonnes ou mauvaises. A tort ou à raison notre coeur penche vers une idée et petit à petit notre raison s'enfonce dans ses réflexions et nous laisse exsangue d'idée.
Le Prince, tel qu'il se fait appeler est un personnage fascinant tant par l'image qu'il a de lui-même que celle qui apparaît au fil de l'eau dans l'esprit de nos personnages principaux.
Cette ambiguïté, ce don d'oubli de soi le rend d'autant plus dangereux car qui dit qu'il n'est pas votre voisin timide ou cette petite vieille assise à côté de vous dans le bus? Certain voit dans ses absences de la poésie, d'autres de la schizophrénie , rien, non rien ne semble le distinguer d'un autre. Et c'est ce qui fait que nous nous enfonçons toujours plus dans notre lecture.

Plus vous avancez dans votre lecture plus le doute vous assaille. J'y ai cru l'avoir démasqué et puis je doute, et un détail semble me le remettre en mémoire et le doute encore.
Un suspens qui vous tient en haleine, une plume qui vous lie au livre. C'est pour moi un pur bonheur que ce livre.

Lien : http://aelynah.skyrock.com/3..
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Paru en 2016, « L'Insigne du Boiteux » de Thierry Berlanda a rencontré un accueil favorable tant par la critique littéraire que par les lecteurs.
L'intrigue repose sur un schéma classique, qui se révèle efficace. Un psychopathe, le Prince, commet des crimes affreux ; il tue (et dépèce) des mères de famille devant leur fils.
Le commissaire Falier, proche de la retraite, doit résoudre une difficile enquête. Un professeur retraité, Bareuil, expert auprès des services policiers, conseille d'appeler une ancienne élève, Jeanne, professeur d'histoire médiévale à la Sorbonne. Elle peut reconnaître un étrange objet a été trouvé sur le lieu du crime. L'histoire fonctionne sur ces trois personnages principaux. le commissaire est confronté à des fuites internes qui ruinent ses efforts. Bareuil a eu une relation particulière avec Jeanne, qui l'a laissé handicapé. Quel est son objectif en donnant le nom de Jeanne à la police alors qu'elle a un garçon de 7 ans ?
De fausses pistes égarent le lecteur. Un journaliste mène sa propre enquête et approche Jeanne . Quelles sont ses intentions ? Un clochard donne rendez-vous à Jeanne, il l'enlève. L'énigme est-elle résolue ?
Le Prince s'introduit dans l'histoire avec ses délires et son passé traumatisant. Son vocabulaire construit des hallucinations et traduit la démence.
Le rythme donné dès début du roman est efficace. Les personnages sont construits sur des schémas classiques qui font référence au lecteur. le style est alerte et travaillé.
Le comportement des personnages est parfois trouble et les soupçons apparaissent. Ainsi les relations qu'ils entretiennent entre eux ne sont bien clarifiées. le dénouement de l'enquête nécessite des explications du commissaire, du professeur…. La fin du livre m'est apparue moins crédible.
Au final, le roman, certes glaçant, maintient l'intérêt à la lecture.
Merci à Babelio et son opération « Masse Critique » et aux éditions de Borée.





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Je suis friande de policier et encore plus de tueur en série, je ne pouvais que me laisser tenter par ce livre !

Des meurtres affreux sont perpétués dans Paris et sa région. Les enquêteurs font appel à Jeanne une experte en art perçant. Elle n'était pas préparée à ce qu'elle allait voir et le lecteur non plus.

J'en ai lu des livres avec des meurtres et massacres en tout genre mais je dois avouer que celui-ci est dans le haut de la pile en ce qui concerne l'horreur. Tellement que mon cerveau à refuser d'en imaginer les scènes décrites. Car oui, je suis quand même sensible ! D'ailleurs l'auteur commence fort, dès les premières pages nous « rentrons en contact » avec une scène de crimes, et je me suis dit que ce livre allait être prometteur. Ce genre de scènes ne laissent pas indifférentes et donnent envie d'en connaitre encore plus !
Les personnages sont également attachants, que ce soit le commissaire, Jeanne, son ex-mari ou cet ancien prof de fac imbuvable. Dans son style il a réussi à m'attendrir.
Seulement j'ai eu l'impression que tous ces ingrédients ne donnaient pas le gâteau que j'espérais. J'ai aimé mener l'enquête et découvrir le tueur, mais j'ai trouvé que la fin arrivait trop vite et qu'elle était trop facile. Que l'auteur nous balade pendant un moment pour finalement nous couper la route et nous mener droit à un raccourcit. Je trouve que la fin aurait pu être plus recherché, après avoir réfléchi sur l'identité du tueur.
C'est vraiment dommage parce que ce livre avait tout pour me plaire mais il m'a un peu laisser sur ma faim. Peut-être que finalement j'étais tellement bien avec les personnages que j'aurais aimé passer plus de temps avec eux.
Lien : https://mutietseslivres.com/..
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C'est un livre intéressant qui m'a permis de découvrir un thriller français. Je tiens d'ailleurs à le remercier tout particulièrement et chaleureusement pour notre collaboration. Ce roman est bien écrit et ne s'éparpille pas en personnages. On se laisse également porter par l'intrigue même si je dois l'avouer, j'ai pu trouver une ou deux longueurs... mais qui ne gâche rien à l'ensemble. Il paraît que #ThierryBerlanda s'essaie sur d'autres catégories de livres : à tester pour comparer.

Lien : http://malecturedumoment.wor..
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Il y a un assassin qui se fait appeler "Prince" mais qui commet des meurtres assez atroces, un vieux professeur de la Sorbonne en fauteuil roulant, un flic pas très malin grand fumeur De Boyard, une jeune femme Jeanne spécialiste d'histoire médiévale et son fils de sept ans, un SDF aussi doux qu'une pêche ... ; et un suspens formidable, qui prend aux tripes et ne lâche pas le lecteur.
L'écriture est étonnante, terriblement argotique dans la bouche des policiers, mais avec des formules très ajustées et souvent drôles ; le vocabulaire change facilement de régistre et correspond à la personne qui parle ou qui pense. L'ensemble laisse l'impression d'une oeuvre maîtrisée et d'un auteur qui a pris du plaisir à écrire un polar.

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Un polar vraiment sympa, qui se lit vraiment facilement et qui a su me captiver du début à la fin! L'enquête est vraiment intéressante, le profil du meurtrier aussi, et les explications fournies m'ont complètement convaincues. J'ai passé un bon moment, et je lirai la suite avec plaisir!
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