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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Après un prologue qui renseigne de manière subtile et efficace l'univers et surtout, deux personnages importants, nous faisons la connaissance de Zuka (adolescente), Ylanys et Dhygan. Je mets volontairement de côté le père de Zuka, les parents de Ylanys et Dhygan (ainsi que qui il est), Ehdel, Hyrménia… pour le moment.

On comprend vite qui est l'enfant maudit, le pourquoi se dessine au fil de la lecture. Peut-être un trop d'ailleurs. La prophétie a annoncé les ténèbres, donc Peerless est en danger. Heureusement, sa soeur va réussir à la sauver, aux dépens de sa propre existence et de celle de « sa » mère.

Zuka a été recueillie par un Vyganien(vous en faites pas y a une carte), n'est pas très bien accueillie et se fait harceler par le fils du souverain de cette contrée. Cet élément a son intérêt puisque cet énergumène, tout comme son père, Ragnor, joue un rôle important. En effet, l'enfant maudit n'a toujours pas été retrouvé, y a une héritière de la couronne qui en a assez (légèrement impatiente) et qui va prendre les choses en main.

Zuka devra partir d'Aromir pour rejoindre sa contrée natale, Mylévir, où elle trouvera sûrement des réponses, en plus de contrôler ses pouvoirs. Ménélir est l'endroit géographiquement parlant qui regroupe les contrées d'Aromir(guerriers), de Mylévir (magie magie) Coralfar (souvenirs), et l'île de Krativo. Ce qu'il y a entre parenthèses est schématique, même si cela permet de situer.

Côté univers, vous découvrirez rapidement quel est cet animal, sorte de lion sur la couverture, ainsi que les différents royaumes et souverains qui dirigent dans Ménélir. Je m'attendais à plus d'éléments, surtout pour un premier tome. Certes, on en apprend sur les Oflyries, les Vyganiens, mais je sens que ce n'est que le début. Qu'on effleure juste l'univers. J'en voulais plus. D'un côté, la magie, avec des êtres qui maîtrisent un élément (attention à l'atterrissage au fait), de l'autre des guerriers. Ne croyez pas que les combattants soient diminués par rapport à la magie, y a une certaine épée qui traîne…
Chaque chapitre représente une ou deux scènes importantes. Comptez 73 chapitres, donc tout s'enchaîne assez vite. La prophétie se réalisera-t-elle ? Il faudra lire pour le savoir.

Côté histoire, je regrette le côté linéaire, à savoir tout se suit sans surprise, c'est prévisible. On découvre un élément, il sera développé, étoffé et on passe à un autre. Zuka sauvée, élevée par quelqu'un qui maîtrise l'art de la guerre, la vérité éclate, il faut partir tandis que, côté royauté, tout s'enchaîne. Hyrménia, égocentrique et imbue d'elle-même est particulièrement pertinente. On attribue d'habitude son « rôle » à un homme, ce qui renforce l'originalité de l'histoire autour d'elle.
En revanche, y a un moment que j'ai passé, même s'il est court, pour ma part j'ai trouvé que l'idée tranchait bien trop avec le reste de l'histoire. Une scène pas nécessaire si on peut dire.

Côté personnage, pas de problème pour repérer les personnages principaux, puisqu'ils reviennent souvent. Des groupes se forment au fur et à mesure et chacun a droit à son chapitre. Dans l'ensemble, ils sont pas mal du tout. J'attends un peu plus de leste côté protagoniste et d'engagement côté Ehdel pour la suite.
Hyrménia est celle qui surprend. D'une, parce que ce n'est pas une princesse écervelée ou une Oflyrie sans profondeur, de deux, parce que son but est de prouver ce qu'elle vaut, son utilité. En plus du fait qu'elle désire la couronne, ah ça, les héritiers…
Dhygan, désolée, mais ce n'est pas un perso recommandable. le harcèlement, la violence, ce n'est pas à prendre à la légère et ses agissements ne se pardonnent pas pour moi. D'où le fait que sa « protection » et sans spoiler le voyage, m'ont fait grimacer.

Ylanys, la soeur de Peerless, enfermée pendant des années, n'a qu'un but finalement, compréhensible, même si peu de surprises. On se doute de ce qui va se passer à l'instant où c'est un certain garde nommé Ehdel qui s'occupe d'elle. Ehdel, d'ailleurs, est loyal et un poil trop passif jusqu'au milieu de l'ouvrage. Tout comme Dhygan(dont le rôle futur se devine), il reste un ancrage et… ben j'en veux plus.

Peerless, protagoniste au destin scellé depuis sa naissance apparaît bien molle au début même si un moment du passé nous renseigne sur ses pouvoirs, oui un. Et nous explique le pourquoi sa molesse... Enfin, cela ne devrait pas durer. Quête identitaire, de contrôle de qui elle est, le bien qu'elle veut faire, assez prévisible dans ce genre de récit. Elle m'a plu jusqu'à ce qui arrive avec Kwaz. le naturel revient toujours au galop. de quel cheval ? Ah ça… j'ai pourtant déjà dit pas touche aux chevaux.

Le récit est très linéaire, facile à suivre.
J'ai aimé, l'entrée en matière de l'histoire et les débuts de chaque chapitre qui happe à la lecture. Ensuite, Kwaz. Parce qu'il est vrai, il ne se cache pas (même si le monstre lui sert de bouclier…), il a une psychologie très intéressante. L'originalité des couleurs des yeux, peaux, le comportement de la princesse (j'ai dit que je ne spoilerai pas xD)et certaines créatures qui nourrissent l'univers sont appréciables.

J'ai moins aimé, l'abus de mais, surtout au début et la prévisibilité. On se doute à chaque fois de ce qui va se passer après, à l'exception de 2-3 éléments qui peuvent nous décrocher un sourire. Un début de relation qui ne passe pas.
Lire la suite sur ma page.
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Une lecture fluide, un univers plus sombre que je ne m'y attendais mais plutôt riche.
J'ai aimé suivre les 2 arcs : la quête de chaque soeur. La plume est agréable, l'ambivalence du personnage de Kwaz est intrigante.

Des questions restent dans l'ombre, je suis curieuse de découvrir les réponses dans le tome 2.
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Je connaissais Lucie Bernard en tant que chroniqueuse puisque je la suis depuis un certain temps déjà, et j'apprécie particulièrement ses avis toujours très fouillés. Je prends enfin le temps de découvrir Lucie Bernard auteure et une chose est sûre, sa plume est tout aussi précise pour conter ses propres histoires que pour nous parler de celles des autres.

Je vous invite à découvrir son blog ici.

Le récit de Lucie est prenant, son univers très complet et ses personnages tout en finesse. le vocabulaire employé est riche et diversifié, quelquefois un peu surprenant, il donne un attrait certain à la lecture. le texte est accompagné d'une jolie carte de Ménélir, qui nous permet de nous situer tout au long des aventures de Perless et Ylanis.

Ce tome est un tome d'introduction, qui nous permet de faire connaissance avec les personnages, poser le décor, avoir un aperçu du monde et des différentes races qui le peuplent, de leurs habitudes de vie et de leur Histoire. Il met en scène des personnages assez nuancés et d'autres très ancrés dans leurs certitudes. Des personnages pas forcément très sains d'esprits (c'est en tout cas l'impression que certains donnent) qui sont naturellement enclins à faire du mal aux autres, plus poussé par la recherche de leurs propres intérêts que par la sécurité du peuple. Bien sûr, ils ont parfois un passé difficile, comme Hyrménia qui a vécu tout sa vie dans l'ombre d'une prophétie, confinée dans un château; mais ne dit on pas qu'on est maitre de ses propres choix ? Ainsi, si elle est attirée par le pouvoir et la souffrance des autres, il n'y a pas que son passé en cause. C'est un choix très intéressant de la part de l'auteure, que de faire de ces "méchants" des personnages de premier ordre, le lecteur assiste, aux premières loges, à l'étendue de leur démence ainsi qu'aux réactions surprenantes qu'ils peuvent parfois avoir.

Dans Les ombres de Ménélir, différentes quêtes s'entremêlent : certains sont à la recherche de leurs origines, d'autres d'un proche disparu, d'autres encore de sensations fortes, de batailles, de pouvoir. Mais au fond, on se rend compte que chacun se recherche un peu soi-même.

Les sentiments développés par les personnages sont parfois contradictoires, on perçoit toute l'ambigüité de certaines situations : le bourreau poussé par l'admiration, l'assassin tiraillé par la curiosité ou encore l'innocente jeune-fille révoltée. Ce bouillonnement les rend instables et le lecteur ne sait pas à quoi s'attendre. Au fil du récit, Lucie Bernard sait nous surprendre avec des créatures peuplant sont univers ou des retournements de situation inopinés; l'intrigue en devient de plus en plus prenante et, la conclusion de ce premier tome nous laisse dans l'expectative.

J'ai beaucoup aimé les descriptions des scènes de combats, qui sont très visuelles, tout comme l'importance des chevaux dans ce premier opus. Que ce soit pour évoquer les batailles ou les équidés, les termes sont précis et savamment employés. Les relations existantes (je pense à Zuka et son père) ou qui se tissent (là je pense notamment à Edhen et Ylanis) sont vraiment réalistes et nous permettent de nous attacher à certains personnages, tout en sachant que rien n'est noir ou plus, même les "gentils" sont susceptibles de prendre un mauvais chemin.

Au final, il n'y a pas réellement de point négatif en ce qui concerne la plume de l'auteure et l'univers riche et original qu'elle a imaginé; il s'agit d'un très bon roman. Toutefois, et c'est une question de perception, de moment de lecture aussi probablement, il m'aura manqué un petit quelque chose pour pouvoir pleinement le savourer. Par contre, comme je l'ai mentionné, l'intrigue étant de plus en plus prenante au fil des passages et des révélations, je pense que le second tome risque d'être explosif et j'ai hâte d'en savoir plus !
Lien : https://sawisa.wixsite.com/y..
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« Les ombres de Ménélir » est ma dernière lecture de l'année 2021 en faveur de l'Alsacienne Indépendante. Crocbooks, mon dragon dévoreur de livres, est tellement reconnaissant d'avoir voler avec les cigognes.

Ce livre était sur ma liste de Noël parce que le résumé jette le lecteur dans le chaos. Peerless est l'enfant de la prophétie selon laquelle « Les pires ténèbres ne sont pas forcément les plus apparentes. Quand sonnera l'heure de votre trépas, seule l'indulgence d'un coeur répudié pourra vous sauver ». Très vite, séparée de sa grande soeur, elle devra trouver sa place dans un monde où la justice n'existe pas.

Tout fan de Fantasy devrait se passionner pour l'univers crée par Lucie Bernard. (D'autant qu'il est impossible de se perdre à Ménélir puisque l'auteure belge, met une carte à notre disposition au début de ce tome 1). Ainsi, quand nous croisons la route de Zuka, Ylanys, Dhygan, Ehdel, Hyrménia et les autres participants de cette quête identitaire, nous sommes prêts à affronter le danger.

Mon pouvoir de déduction me fait écrire que l'action et l'organisation de l'intrigue commencent à une période qui ressemble au Moyen Âge. Je ne suis pas aussi rusée que Sherlock Holmes, mais je pense que ce texte est le premier volet d'une duologie.

Si certaines situations sont prévisibles, j'ai été agréablement surprise par l'importance donnée aux personnages secondaires. le rôle de Kwaz m'a donné des palpitations. A cause du manque d'engagement de certains protagonistes, j'ai eu des mouvements d'impatience. La loyauté de Zuka est louable... Par contre, je suis catégorique, je n'aime pas Dhygan. Je me fiche de ce qu'il fera dans la suite de l'histoire, c'est un indésirable !

La douceur de l'écriture de Lucie me manque, maintenant. Ses mots pour décrire l'ensemble de tout ce qui existe, racontent l'amour pour la campagne et les animaux. J'en veux plus !
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