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3,67

sur 80 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je ne connaissais pas l'auteur, et j'étais ravie de l'occasion qui m'était donnée de le découvrir.Contrairement à une majorité de lecteurs, en ce qui me concerne, la rencontre n'a pas eu lieu comme je le souhaitais.
J'ai trouvé que l'histoire s'étirait beaucoup trop en longueur, avec trop de personnages . le tout se dispersant , trop à mon goût.
Moralité, je ne suis jamais parvenue à entrer dans cette histoire.
Dommage...
Merci Babélio, et merci à l'éditeur pour cette opportunité, même s'il elle n'a pas tenu toutes ses promesses.
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J'ai eu l'occasion de recevoir « Seuls les vivants » de Lou Berney dans le cadre d'une masse critique privilégiée. Contrairement à d'autres lecteurs, je ne connaissais pas la plume de l'auteur. La couverture magnifique du roman et le résumé laissaient présager quelques heures de lecture agréable.
Mon avis sur ce livre va malheureusement aller à l'encontre des critiques positives que j'ai pu lire ici et ailleurs.
Pour être honnête, j'ai lu les derniers chapitres en diagonale car je déteste abandonner une lecture.
En 1986, deux tragédies surviennent dans la petite ville d'Oklahoma City. Six employés de cinéma sont tués dans un vol à main armée. Un seul survit. Au même moment, une adolescente disparaît pendant la foire annuelle de l'Etat. Vingt-cinq ans plus tard, les répercussions de ces cold case vont refaire surface. D'une part, nous allons suivre Wyatt, détective privé à Las Vegas, seul rescapé de la tuerie du cinéma. Et d'autre part, nous allons accompagner Julianna, la petite soeur de l'adolescente disparue, dans sa quête de vérité.
Dès les premières pages, j'ai senti que le style de l'auteur n'allait pas correspondre à mes attentes. Un exemple : je n'aime pas quand l'auteur s'adresse directement au lecteur. Personnellement, ça me coupe dans ma lecture et ça me dérange.
L'intrigue ne m'a pas captivée. Je me suis ennuyée.
Je ne me suis pas attachée aux personnages et donc je n'avais pas hâte de découvrir ce qui allait leur arriver.
Je suis désolée de ne pas avoir aimé ce livre ; il n'était sans doute juste pas fait pour moi.
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Voici le deuxième roman de Lou Berney que je reçois par l'intermédiaire de la masse critique Babelio, les deux seuls traduit en France, j'ai la chance de redécouvrir cet auteur après avoir lu November Road que j'avais beaucoup apprécié, je plonge dans Seuls les vivants dans une atmosphère positive, surtout avec toutes ces louages transatlantiques, d'ailleurs le bandeau qui l'entoure annonce un magnifique roman noir selon le New York times book review, pénétrons cette lecture avec un enthousiasme certain.
Ce qui est trompeur comme souvent ce sont de lire les critiques surtout que celles positives, oubliant les négatives pour avoir enfin un avis générale homogène, sans partie prix. Ce qui a été mon souci dans cette lecture assez laborieuse, je cherche encore le noir dans ce roman à l'accent lointain d'Harlan Coben, comme un écho aux intrigues avec son héros Myron Bolitar, avec ce soupçon d'humour et le décalage du personnage , détective et agent de joueur, singeant le détective du roman de Lou Berney, en filigrane, le côté sombre presque obsédant de Wyatt, un homme schizophrène de son adolescence, comme Julianna, cette infirmière, asservit aussi par un événement important dans son enfance. Il y a dans ce roman un jeu de miroir entre ces deux personnages, entre 1986 et 2012, puis ce qui lient ces deux années et cette femme et cet homme, la construction du roman est remarquable dans son scénario, nous oscillons en permanence, entre le passé et le présent et cette distance de 25 ans qui les sépare, l'intrigue se morcelle de souvenirs dansant avec le présent, au fil de la lecture se redessinent en profondeur les deux faits divers qui traumatisent, Julianna et Wyatt, la braquage meurtrier d'un cinéma où six employés furent tués ; avec un seul survivant et la disparition d'une adolescente de 17 ans, une semaine plus tard, l'Oklahoma est l'épicentre de ces deux tragédies.
Ce qui est troublant pour moi, c'est la non-culture de l'Amérique, un puriste aimerait surement découvrir ce roman et caresser l'espoir de redécouvrir ces années 1986, la musique, la mode et ces faits divers qui jalonnent la ville d'Oklahoma, sans oublier sa géographie variable, cette architecture changeante, ces lieux en mutations et le temps qui fixe les souvenirs en effaçant d'autres dans un inexplicable jeu de hasard, Lou Berney s'attache beaucoup aux choses que l'on oublie, comme Pete l'oncle de Wyatt qui gomme sans le vouloir sa femme pour des souvenirs insignifiant comme cet homme qui promenait son chien. Je n'ai su apprécier cette lecture, me perdant dans une contrée inconnue, une musique incertaine, un humour hermétique au mien et une lassitude au fil de ma lecture, j'ai presque failli laisser tomber le livre par terre, tant je me suis ennuyé dans ce périple dans la ville d'Oklahoma et ces différents voyages dans le temps, laissant 1986 embrasser 2012 de vagues nostalgiques et sombres !
Wyatt, l'unique survivant 25 ans plus tôt à un vol à mains armés dans un cinéma, est détective privé, son passé est scellé dans sa mémoire, et la question « Pourquoi moi ? » martèle cet homme amoureux de la suave Laurie, habite Las Vegas, puis une enquête le fait revenir dans cette ville de son enfance, lieu de sa survivance, où ces six camarades, tous tués d'un balle dans la tête dont sa petite amie Karlene, Oklahoma le dévore dans les replis de ces souvenirs et des quartiers qui ont bercés son adolescence, les scènes remontent, transpirent ,s'évaporent, l'enchainent dans une spirale destructive, comme Julianna vivant avec le fantôme de sa soeur Genevieve disparut l'été 1986, elle devient l'ombre de cette cocaïnomane , alcoolique et de cette beauté magnétique derrière ces 17 ans qui se sont envolés lors de cette foire, laissant sa soeur de 12 ans seule, comme un réflexe Pavlovien tout compliment lui étant adressée, elle a cette phrase, tel un refrain « Tu aurais vu ma grande soeur … ». Ces deux survivants sont englués dans le passé, Lou Berney avec justesse, distille les détails de ces deux tragédies de 1986, avec ces deux chapitres Bingham et celui de Genevieve qui narre les faits de ce mois d'août et septembre 1986, et la mémoire de nos deux personnages, qui au fil de l'intrigue vont se rencontrer puis poursuivre le fil de leurs destinées.
Un roman facile à lire, sans trop de surprise, laissant un petit gout amer à la fin ….
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