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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens de terminer le rêve du démiurge, et je suis toute émue...
J'ai découvert un univers, une atmosphère, des personnages, une plume magnifiques.

Ce tome 1 de l'intégrale rassemble 3 romans. 3 histoires différentes, à des époques différentes.

L'ombre du soldat commence en 1953, dans un petit village du sud, profondément marqué par la guerre. Olivier est le fils des aubergistes, une mère solaire, un père porté sur la bouteille. C'est en recevant un cadeau de noël, un pantin de bois habillé en hussard, que tout va basculer.

Le jongleur interrompu se situe dans un village de Bretagne en 1966. Un cirque s'installe pour quelques jours et bouleverse la vie de Petrel, le marginal de Lesquirec.

Paris, 1968. Melusath, le génie du théâtre, projette son ombre et sa sagesse sur une petite troupe de théâtre qui joue sa dernière chance.

Le poids du secret, la mélancolie, la fatalité, la mère, la filiation, la guerre, le malheur, la culpabilité, l'oubli... Des thèmes récurrents qui marquent ce premier tome, servis par une écriture imagée, délicate, toute en finesse. Quelques éléments fantastiques amènent rêve et fantaisie dans ces récits sombres mais porteurs d'espoir. Les personnages sont ciselés, profonds. Francis Berthelot nous offre un univers tourmenté et poétique.

Un grand merci à Babelio et aux éditions Dystopia pour cette très belle découverte.



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Livre reçu par Masse Critique.
Ce recueil contient trois récits déjà parus séparément à partir de 1999.
Premier récit : L'ombre du soldat
L'histoire se situe en 1953, le personnage principal est un enfant que nous allons suivre de ses huit ans à la fin de son adolescence.
Je l'ai trouvée très bien écrite et passionnante même si le sujet n'est pas a priori ma tasse de thé (l'après-guerre, la cohabitation entre les anciens résistants et les anciens collabos, la difficulté de pardonner pour pouvoir continuer à faire société).
Le petit Olivier, fils d'un couple d'aubergistes dans un village drômois, a toujours été tenu à l'écart des histoires des adultes, il est né juste après la guerre et ne connait presque rien du passé de ses parents : père prisonnier en Autriche, mère tondue à la Libération pour avoir frayé avec un soldat allemand.
L'année de ses huit ans il reçoit un jouet à Noël : c'est un soldat articulé, l'air d'un vétéran, à l'allure très germanique. Cela va faire remonter en lui tout ce qu'il a probablement entendu inconsciemment dire autour de lui, et ce soldat en quelque sorte lui parle et va le guider dans sa quête de sens.
Et en même temps il va jouer le rôle d'un petit démon intérieur, celui qui vous souffle à l'oreille de faire ce qu'il ne faudrait surtout pas. C'est la version rationnelle, je vous laisse imaginer toutes les alternatives fantastiques que vous voudrez.

Second récit : le jongleur interrompu
1966, un cirque s'installe pour deux jours dans un petit village de pêcheurs dans le Finistère.
Là encore on peut voir du surnaturel ou pas, chacun sa lecture. J'aime beaucoup ce principe, l'auteur se glisse entre ombre et lumière.
C'est toujours aussi bien écrit, on suit cette fois encore un jeune homme tourmenté, de ce village, qui tombe sous le charme d'un jongleur de ce cirque. Un homme malade qui a voulu venir dans ce coin de Bretagne pour rejoindre le lieu d'une légende qu'on lui racontait enfant. Pendant le spectacle, la maladie est oubliée, les habits de lumière le font resplendir. Une fois le costume enlevé, il n'a plus de feu que dans le fond de ses yeux.

Troisième récit : Melusath
1970, Paris. Dans un théâtre au bord de la ruine, la troupe monte un Oreste et Pylade qui pourrait être leur dernière chance. Mais rien ne va. En en appelant au génie du théâtre grâce à la magie de leur décorateur, un artiste dont l'art du trompe-l'oeil est inégalé, ils ont invité un génie bien réel, à moins qu'ils soient sujets à une hallucination collective sous l'effet de substances diverses (ce qui en 1970 n'est pas exclu). Celui-ci, par divers tours de passe-passe plus ou moins impressionnants, va faire l'analyse de toute la troupe et les aider à résoudre ce qui les empêche d'avancer et de mener à bien leur projet.

C'est le récit le plus prenant des trois je trouve, et on y retrouve des personnages des deux autres.

Je tiens à souligner l'intérêt de la préface qui nous donne le contexte et se révèle très utile quand on ne connait pas l'auteur. C'est une très belle découverte, je pense que les autres tomes de cette intégrale ne vont pas tarder à rejoindre ma pile à lire.
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Le rêve du démiurge est une des plus belles séries fantastiques que j'ai jamais lues.
J'en recommande vivement la réédition chez Distopia Workshop . Trois volumes pour neuf romans (j'écris cela de mémoire).
Les huit premiers romans peuvent presque se lire de façon indépendante les uns des autres. Petite curiosité : le premier roman ne s'inscrit pas dans la veine fantastique.
Privilègiez la lecture des 8 volumes dans l'ordre de parution.. Il y a des liens d'un livre à l'autre et la lecture dans l'ordre chronologique donne une saveur complémentaire à chacun des récits.
Enfin le dernier roman est une mise en abîme des huit premiers. On y fait notamment connaissance d'un écrivain qui ressemble étonnamment à Francis Berthelot. L'ensemble est un pur chef d'oeuvre.
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Pour ma deuxième participation à la Masse critique de Babelio, parmi ma liste de livres sélectionnés, figurait « Le rêve du démiurge » intégrale 1 de Francis Berthelot édité chez Dystopia.
Auteur contemporain, j'avais entendu son nom circuler sur les forums plutôt spécialisés dans les littératures de l'imaginaire. J'avais également débuté son cycle Khanaor (cycle de fantasy sorti dans les années 80) assez prometteur, dont j'appréciais style et ambiance.
Le cycle « le Rêve du démiurge » est lui même sorti courant des années 90 et 2000.
Après la lecture d'une préface instructive écrite par Samuel Minne, j'ai eu envie d'en découvrir un peu plus sur l'auteur et j'ai découvert un artiste, scientifique de formation, compositeur de musique, et surtout (c'est ce qui va nous intéresser le plus dans cette chronique) un auteur qui explore le rapport du réel et du surnaturel ainsi que la zone où les deux se rencontrent.
Dans le cycle « Le rêve du Démiurge », à partir du troisième tome de cette intégrale, une touche d'imaginaire vient s'entremêler au récit réaliste, où vont se croiser des personnages des deux premiers romans.
Si les romans peuvent se lire indépendamment, je suis heureuse de les avoir découvert dans cette intégrale, me contraignant à un ordre chronologique cohérent, qui prend toute sa signification dans le troisième tome. Lire le troisième tome « Mélusath » sans avoir lu les précédents, serait se priver de toute une continuité d'ordre chronologique pour le récit, mais aussi de toute une richesse d'interprétation et de compréhension des personnages.
Le deux premiers tomes se classent dans la littérature blanche. Des thèmes communs, fils conducteurs donnent une cohésion à l'intégrale. Ainsi, dans ces deux premiers récits, on découvre des personnages principaux présentant des similarités : des garçons solitaires (une solitude involontaire et parfois refuge bienvenu), victimes de harcèlement, proies de traumatismes d'enfance liés aux secrets, aux non-dits et aux rapports familiaux conflictuels. Ce sont également deux personnages gays qui ne vivent pas forcément bien leur situation, et logiquement pas au grand jour (un secret de plus à garder), puisque l'action se déroule dans les années 50-60. Ce deux artistes s'avèrent également adeptes, à leur manière, du trompe l'oeil (art que l'on retrouve dans les tomes 2 et 3). 
De plus, même si ce sont deux romans réalistes, on y décèle des atmosphères propres à l'imaginaire, fantasmagories de l'enfance ou étrangetés à peine perceptibles, accessibles aux rêveurs et aux artistes.

Dans le premier tome « L'ombre d'un soldat », Olivier est un petit garçon perturbé. En effet, enfant de l'après guerre (deuxième guerre mondiale), il souffre des non-dit omniprésents dans sa maison, dans son village... Ce sont des attitudes d'adultes parfois déroutantes, des mots lancés avec fausse désinvolture, des reproches, de la colère, des disputes et un sujet commun : la grande guerre.
Du haut de ses six ans, Olivier comprend que quelque chose de terrible s'est passé au sein de sa famille, de son village et que sa mère y joue un rôle primordial. Une mère qu'il place sur un piédestal, belle, gentille et douce, présente et chaleureuse, aux antipodes d'un père bourru et bien souvent alcoolisé.
Quand, secrets et non-dit deviennent trop lourds à porter, Olivier accompagné d'un pantin hussard à la langue bien pendue, poussé par une curiosité presque malsaine et obsessionnelle se met en quête de vérité. Pourtant, le pauvre garçon est loin d'être préparé à ce qu'il va apprendre.
La vérité, c'est celle de la guerre et des actes odieux qu'on exécute en son nom, celle d'une résistance courageuse, celle de l'amour et de la rédemption, celle de la haine qui suit les heures noires de celle ci, même quand elle s'est arrêtée.
Les méfaits effroyables de la guerre et sa stupidité odieuse sont donc dénoncés avec virulence... ainsi que les traces indélébiles, qu'elle laisse et se transmettent à la génération suivante, laissant des enfants innocents marqués par les traumas de leurs parents.
Ce récit s'est imposé à moi, sombre, intense et juste, bouleversant. Je me suis pris une claque à la lecture et c'est le tome que je préfère dans cette intégrale, même si j'ai également beaucoup apprécié les suivants.

Dans le deuxième tome « Le jongleur interrompu », Petrel jeune garçon peu considéré par les habitants de son village portuaire breton, mène une existence solitaire, sans famille si ce n'est la femme qui l'a recueillit et un grand père qui le hait.
Petrel, épileptique, en proie à de nombreuses crises, qui le laissent, le plus souvent, inconscient, souillé et honteux, encaisse au quotidien hostilité ou railleries. Il s'enferme dans sa solitude et dans son atelier d'empaillage, où il fait des merveilles. Il possède le talent de rendre « vivants » les animaux après leur trépas, par son souci du détail et un souffle d'illusion, comme une technique savante de trompe l'oeil appliquée à son art.
Quand le cirque s'installe dans le village il voue au jongleur une fascination sensuelle et amoureuse.
Dans ce tome, on découvre l'évolution de Pétrel après l'arrivée des forains : entre amitiés qui se nouent, secrets qui se dévoilent, le jeune homme se libère.
Le jongleur Constentin suit le chemin contraire, se détériore, faisant face à une maladie qui le délite peu à peu.
La maladie prend donc, une place importante dans ce récit parallèlement aux thèmes déjà abordés dans le « l'ombre d'un soldat », tel le trauma de l'enfance, les non dits et le harcèlement.

Dans le troisième tome, « Melusath », le trompe l'oeil devient un sujet explicite. Gus, artiste des rues, le pratique avec virtuosité et met à profit ses talents pour le théâtre du Dragon et sa troupe d'acteurs. L'art y trouve donc la part belle. Entre ses oeuvres et oeuvres théâtrales, l'artiste donne accidentellement vie à Melusath, le génie du théâtre, qui va s'ingénier à bousculer les personnages, les pousser dans leurs retranchements, au risque de bouleverser leur vie au passage, au nom de l'oeuvre théâtrale et du succès de la pièce à venir.
Ici se mêle donc réel et fantastique qui se matérialise dans ce personnage imaginaire.
Je ne veux pas trop dévoiler ce tome, où on retrouve des personnages des deux tomes précédents, ce avec grand plaisir (je préfère vous en laisser la surprise et ne pas vous spoiler).

Si les thèmes de diversité sont bien abordés (personnages lgbt), ainsi que la maladie, je n'ai qu'un seul bémol à apporter à ce début de cycle : la place des femmes les plus importantes de ces trois tomes.
Certes les personnages féminins apparaissent comme courageuses, vulnérables et fortes, indépendantes et libérées, pourtant deux d'entre elles (et non des moindres), la mère d'Olivier, mais surtout Katri, l'actrice vieillissante et sur le déclin de « Melusah », tiennent un rôle toxique dans leur relation avec les hommes des romans. Même Lili Rhum, dans le deuxième tome entretient une relation trouble avec son compagnon.
Leur caractérisation n'en est pas moins réussie et je comprends leur détresse dans le récit. Elles ne sont pas représentées négativement et n'en restent pas moins attachantes. Pourtant, et cela m'a plus perturbée avec Katri, elles freinent les personnages masculins dans leur épanouissement.
Katri a peur de vieillir et réagit en diva. Je le comprends, mais sa réaction excessive envers les deux hommes, qui l'ont ignorée, et qui entretiennent une relation, m'a semblé moins cohérente : surtout dans son entêtement et la culpabilité impactée sur la relation des deux hommes.
(J'aime beaucoup le personnage de Lili Rhum et j'espère la retrouver ultérieurement dans le cycle.)

Pour ce qui concerne l'écriture, la plume de Francis Berthelot est immersive. Elle m'a scotchée dès le début du livre et j'ai découvert un style riche, foisonnant, très plaisant. L'auteur s'impose en conteur, il nous livre une histoire, certes, mais remplie de vie, de secrets, de fantasmagories. Il nous emporte au fil des pages et je l'ai suivi avec une certaine fascination. Les récits sont vivants, les villages et les villageois décrits avec un précision et une cohérence qui apportent un aspect concret et crédible à la narration, ainsi prête à accueillir la note surnaturelle tant attendue. Celle ci apparaît avec un dosage équilibré, sans excès.

En conclusion, vous l'aurez compris, j'ai adoré ma lecture de cette première intégrale du cycle « Le rêve du démiurge". Et je me suis posé une seule et unique question au fil des pages : pourquoi ne l'ai-je pas lu avant ?!!!
C'est une pépite sombre, au récit parfois violent, mais sensible et pertinent, intense et troublant, où les personnages se retrouvent confrontés à leur part de ténèbres.
A découvrir absolument. Évidemment, je compte bien découvrir la suite du cycle et d'autres ouvraiges de l'auteur...
Je remercie Babelio et les éditions Dystopia pour leur confiance et Francis Berthelot pour cette excellente lecture.

Lien : https://karinemalka.blogspot..
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Le rêve du Démiurge est une saga dont les tomes ont été publiés chez différents éditeurs et regroupés en plusieurs intégrales. L'intégrale 1 regroupe les 3 premiers tomes : l'ombre d'un soldat, le Jongleur interrompu et Mélusath. Les deux premiers tomes sont de la littérature blanche et le troisième dérive vers le fantastique. On ne va pas se mentir, si ce n'avait pas été une masse critique babelio, je l'aurai reposé pour plus tard car ce n'était clairement pas le bon moment pour ce type de récit. L'ombre d'un soldat raconte l'histoire d'un enfant mis de côté dans un petit village peu après la seconde guerre mondiale. le jongleur interrompu parle de la fin de vie d'un jongleur et d'autres personnages amochés par la vie. Mélusath est le récit du montage d'une pièce de théâtre avec un invité surnaturel et la déchéance d'une actrice. Trois récits, trois tranches de vie dont les personnages finissent par se croiser, un point commun des personnages torturés et cabossés. L'ambiance est réussie, le lecteur est partie prenante de l'histoire. Les sentiments sont si bien d'amener qu'on les vit pleinement c'est de mon point de vue la force de ces textes mais aussi ce qui me fait dire que ce n'était pas le moment pour moi de m'y plonger. Comme le laisse penser les thématiques c'est plombant, il faut donc se lancer à un moment où on a la disponibilité pour ressentir ces émotions déprimantes. Si j'ai beaucoup aimé les trois textes, le passage au fantastique m'a fait beaucoup de bien car il insère une petite bouffée d'air. L'écriture est magnifique et bien que l'ambiance soit plombante il y a aussi un aspect poétique. Les personnages sont rejetés de la société, chacun d'une manière différente ce qui permet une mise en avant d'aspects sociétaux dont on n'a pas forcément conscience. Ces trois textes forment une expérience de lecture qu'il faut tenter. Je lirai la suite à l'occasion mais cette fois quand ça sera le bon moment.
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Un recueil parfois déstabilisant et qui ne laisse pas indifférent.

Les trois romans qui forment ce recueil ne sont pas le genre de littérature que je lis habituellement, mais je ne regrette absolument pas de m'être laissé embarquer dans ce voyage en trois étapes.
Dans L'Ombre d'un Soldat, on suit l'enfance d'Olivier au sortir de la seconde guerre mondiale, entre les secrets des uns et les méchancetés des autres, qui se révèlent au fur et à mesure des pages et jettent une noirceur grandissante dans le récit jusqu'à ce que toute rédemption devienne impossible, même lorsqu'elle semble à portée.
Dans le Jongleur Interrompu, on suit l'histoire du jeune Pétrel dont la vie est bouleversée par l'arrivée dans sa petite ville du Cirque Algeiba et de son jongleur virtuose, Constantin. Là aussi, Pétrel vogue entre les secrets et la méchanceté familiale, mais le récit est beaucoup moins noir grâce à Constantin, dont le personnage semble insuffler à l'histoire toute son énergie pour soutenir une fin positive, dût-il en dépérir.
Dans Mélusath, on retrouve des personnages des deux premiers romans, dont l'histoire se poursuit, et se retrouve littéralement sur le théâtre de la vie face au démon du passé.

Si les deux premiers romans sont qualifiés de "littérature générale" et que les commentateurs expliquent que le surnaturel est introduit dans Mélusath, il me semble que ce n'est pas exact puisqu'il surgit dès L'Ombre d'un Soldat, d'une manière plus psychologique mais néanmoins palpable. Quant au Jongleur Interrompu, là aussi le surnaturel est présent, même si c'est de façon "normale" et "habituelle".

La plume de Francis Berthelot se lit très bien, et a ceci de particulier que les mots semblent s'accrocher au lecteur une fois son livre refermé. Chacun des personnages a suffisamment de présence et de matérialité pour donner l'illusion de son existence: on referme ce livre comme on quitte une soirée après avoir rencontré de nouveaux amis. Et quelque part, c'est ce qui rend difficile l'exercice de la "critique" d'un tel recueil: l'histoire n'est jamais achevée, bien qu'elle soit finie. Je salue d'autant plus le talent de Francis Berthelot qu'il y parvient en l'espace de simple romans courts, là où des romans dithyrambiques ne font qu'effleurer leurs personnages.

Clairement, la lecture du Rêve du Démiurge est une aventure qu'on partage avec ses personnages et son auteur, et à laquelle on prend très vite goût.
Je ne peux que remercier et saluer les éditions Dystopia pour leur travail sur cette "ennéalogie" et sur ce premier tome qui m'a largement séduit.
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Extrait de ma chronique :

"dès ses trois premiers volumes, les moins célèbres pourtant, l'ennéalogie de Francis Berthelot prend dans le paysage de l'imaginaire la place qui lui revient de droit : celle d'un monument aux lignes claires, mais à la décoration si fouillée qu'il est facile de s'y perdre.


Rendre justice à une telle richesse est difficile, tant il y a de portes d'entrée dans ces trois premières pièces... Peut-être le plus simple est-il de commencer par ce qui semble avoir été l'ambition initiale de Francis Berthelot pour ce cycle : faire le portrait d'une génération par le prisme de l'imaginaire."
Lien : https://weirdaholic.blogspot..
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Dans ce cycle thématique hautement romanesque et sublimement écrit, Francis Berthelot s'interroge sur le poids du passé et la quête identitaire.

L'article détaillé sur mon blog.
Lien : http://touchezmonblog.blogsp..
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