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EAN : 9782956484776
224 pages
97829564847 (02/11/2021)
4.64/5   11 notes
Résumé :
Sarah Dubois est une jeune mère célibataire qui voit sa vie bouleversée par plusieurs épreuves.
Quand une série de meurtres visant de jeunes enfants survient dans la région, elle s’inquiète pour les siens, comme beaucoup de familles.
Elle aurait pu considérer ces événements comme de simples faits divers, ne pas se sentir autant concernée et ne pas leur accorder d’importance.
Elle aurait pu oui, si elle n’en avait pas rêvé la nuit…
Que lire après J'ai rêvé qu'on pouvait tuerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Sarah est une jeune femme comme tout le monde, avec ses qualités et ses défauts. Mère célibataire, elle élève ses trois garnements avec le soutien occasionnel de sa meilleure amie, qui n'aime pas les enfants, et d'une super nounou. Dans l'équation arrive rapidement un allié de taille avec la tante. Vous imaginez que tenir une maison, élever seule trois enfants et travailler en parallèle représente une somme de travail conséquente et diminue le temps de sommeil. Ajoutez à tout ça, des nuits ponctuées par des rêves plus que perturbants, la santé mentale de la jeune femme est mise à mal. Pourquoi voit-elle ses meurtres dans ses rêves ? Pourquoi ont-ils un réalisme si choquant ? Pourquoi ressent-elle les sentiments du meurtrier ?

Rime signe là son premier thriller et s'en sort à merveille ! Certes Bruay est moins glamour que les villes utilisées dans les (télé)films américains, mais le scénario n'a rien à leur envier et j'imagine aisément une adaptation télévisuelle/cinématographique. A la seule différence peut-être qu'on n'a pas affaire à quelqu'un de fortuné ou qui dégouline d'un courage frisant parfois l'inconscience ! Et c'est justement ce qui fait la force de cette histoire avec un décor pittoresque, une pointe d'authenticité et un ensemble, somme toute, ordinaire dans lequel on s'immerge sans aucun problème.
On s'attache à chaque personnage, à l'exception peut-être d'un. Cependant, ça ne nous empêche pas de tous les soupçonner. Rime laisse fuiter des informations, malheureusement, elles ne nous aident en rien. Chaque page apporte son lot de soupçons, de doutes mais ne révèle rien. Parce qu'en fait, ce n'est pas une mais deux “enquêtes” qui sont liées dans cette histoire. Mais y-a-t-il un ou deux coupables ?
Le bâti du roman, avec la première partie qui nous apporte des renseignements sur un personnage mystère, est le même que beaucoup de thrillers que je lis depuis quelque temps. Mais Rime sort des sentiers battus et nous réserve quelques belles prises de tête. Je lui ai toujours dit qu'elle était une auteure sadique et honnêtement, voici finalement une de mes râleries qui se transforme en point fort pour elle. Bravo ma Rimette !!

A vous de le lire ce turn-over et de vous faire votre idée
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Une maman qui élève seule ses trois enfants. Des voisins gentils, prêts à donner un coup de main, un travail, un quartier tranquille. Sarah est un peu débordée, mais elle s'en sort plutôt bien. Pourtant, elle se met à faire des cauchemars sur des meurtres d'enfants qui surviennent dans la région…
J'ai beaucoup aimé ce livre. Rime a su décrire le quotidien d'une maman seule. Avec ses hauts et ses bas. C'est vraiment très réaliste. Aucun souci pour se mettre dans sa peau. Je pense que toutes les mamans se reconnaîtront plus ou moins dans sa relation avec ses enfants.
Je me suis attachée à Sarah, et avec elle j'ai douté. D'elle, de tout le monde. Rime nous donne des pistes, des indices, vrais ou faux on ne le sait qu'à la fin.
Et puis petit à petit, l'atmosphère s'alourdit, presque insidieusement… C'est un point fort dans ce roman. Avoir su créer cette atmosphère goutte à goutte, cette angoisse qui monte, tout en partageant des moments « normaux » du quotidien, ce qui crée un contraste intéressant. Je me suis laissée entraîner par ces mots si justes qui nous donnent aussi bien de la joie, que de la tristesse ou un certain stress. On ne suit pas l'enquête sur les meurtres des enfants, mais une personne banale qui s'interroge, qui s'interroge de plus en plus, qui est impliquée malgré elle et qui doute. Une femme ordinaire, une vie qui chancelle …
Un roman psychologique, sans violence inutile et fort bien mené puisque l'auteure nous entraîne là où elle a décidé d'aller. Voici en résumé ce que vous aurez dans les mains et ce qui vous fera passer un très bon moment. Un premier thriller pour l'auteure, une première réussite !
Je vous souhaite une bonne lecture
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Rime de Bervuy est l'auteure d'une saga fantastique « Au Clair de la Louve » (en 5 tomes dont reste à paraître le dernier tome), d'un recueil de nouvelles « Quand Rime se décline » de genres littéraires différents, écrites à l'occasion des concours d'écritures organisés par le Comptoir de la Culture (pour la plupart) et d'un petit recueil inspiré par les expressions d'une enfant de 5 ans, sa prunelle, qui vous donne le sourire.
Une activité littéraire bien remplie.
Avec ce roman, elle s'adonne à un nouveau genre littéraire : le thriller. Vous irez à la rencontre de Sarah Dubois et de ses 3 enfants. Une famille tout à fait banale : une famille que vous pouvez rencontrer dans la vraie vie, que vous connaissez déjà peut être : une mère qui élève seule ces trois enfants parfois turbulents comme tous les enfants, qui se chamaillent, qui se disputent mais qui s'aiment, qui a dû mal à joindre les deux bouts et les sacrifices sont de mises.
Ce roman commence tout doucement en vous présentant Sarah et les siens, son environnement (elle habite dans un quartier je dirais populaire ou tout le monde se connait et qui plus est dans une région que j'aime énormément : le Pas de Calais), sa famille et ses amis. Jusqu'à une série de meurtre étrange commis dans la Région.
Et puis vous serez confronté aux rêves de Sarah, plutôt des cauchemars, effrayants, glaçants, mettant en scène la mort d'enfants… Une mère qui s'inquiète pour ses enfants direz vous ? mais ses rêves deviennent récurrents et vont chambouler l'existence et la santé mentale de Sarah.
Tout au long de ma lecture, je n'ai pu décrocher une seule seconde : j'ai été happée par la plume envoutante de l'auteure. J'ai essayé de comprendre la signification des rêves de Sarah, j'ai vécu ces rêves avec la même intensité, j'ai essayé de faire la lumière sur ces disparitions étranges mais à aucun moment l'auteure ne vous donne un indice pour vous orienter. Parce que tout au long de votre lecture, tout le monde autour de vous peut être ce monstre.
Un énorme merci à Rime de Bervuy pour ce thriller psychologique bien écrit et parfaitement réussi.
Une auteure qui mérite d'être lue et connue.
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« J'ai rêvé qu'on pouvait tuer » Je voulais découvrir la plume de Rime de Bervuy dans son premier thriller et c'est une réussite. Je me suis régalée et j'ai eu peur aussi.
Le suspense, l'angoisse, l'intrigue sont au rendez-vous. le tout est addictif et palpitant.
Un soir, j'ai dû regarder un épisode d'une série pour éviter de rêver que je pouvais tuer… ce roman m'a perturbé !

Sarah est une jeune maman qui élève seule ses trois enfants, elle a ses qualités et ses défauts, et fait de son mieux pour qu'ils soient heureux malgré l'absence des papas.
Cette jeune femme est entourée de voisins, de sa meilleure amie, Mathilde et d'autres personnages attachants, mystérieux où dédaigneux.
Une nuit, Sarah se réveille en sursaut, elle a fait cauchemar ! Des cauchemars qui vont perdurer et hanter la jeune femme. Dans ces derniers, elle voit des meurtres d'enfants… Est-ce que les cauchemars de Sarah ne sont que des cauchemars ou la réalité ? Pourtant, ces meurtres vont se révéler être vrais !
En plus de ses rêves, Sarah va vivre des moments douloureux, comment rester sereine dans ces moments si sombres ?
J'ai douté de chacun, j'ai fait ma petite enquête avec les indices que l'auteure nous dévoile dans un chapitre, dans une phrase. Des chapitres courts qui donnent un rythme et en même temps me perd dans mes déductions.

Je te félicite Rime, ton roman psychologique est joliment ficelé et j'ai aimé les petites pauses de douceurs qui m'ont permis de souffler. Plusieurs fois, j'ai arrêté de respirer par « peur ».
Ta plume est fluide, addictive et très réaliste… continue dans ce genre, tu t'en sors à merveille.
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Quelle est la maman qui, élevant seule ses trois enfants ne passerait pas par des hauts et des bas ?
Ne passerait pas par des phases de stress ou de colère ?
Sarah a beau aimer ses enfants, son quotidien est compliqué et pesant. Heureusement dans son entourage, famille et voisins l'aideront dans son quotidien, prêts à tout pour donner un coup de main. Sarah est débordée, et elle essaie de s'en sortir au mieux.
Voilà à quoi ressemble sa vie, mais malgré tout, elle fait tout son possible pour continuer à briller dans les yeux de ses enfants.

C'est le premier roman de Rime de Bervuy que je lis, et très vite je suis rentré dans l'intrigue. le récit est rythmé par des chapitres courts, et c'est très crédible.
Une “histoire banale” de la vie qui va être percutée soudain par les mains du mal.

Une nuit, elle fait un cauchemar, où elle voit un enfant se faire étrangler. Elle se réveille en sursaut, elle se sent mal, cette impression de “vécu” la rend folle… Et cela va se reproduire plusieurs nuits.
Dès lors elle commence à prendre peur.
Pourquoi est-elle impactée de la sorte ?
S'agit-il de rêves prémonitoires ?
Quel lien il y a-t-il entre elle et ces enfants étranglés, la nuit dans leurs lits ?

Voilà un roman très réaliste que nous propose Rime. Je me suis senti très vite proche de ses personnages. le fait aussi et surtout que ce soient des enfants qui soient impactés m'a touché tout particulièrement… le suspense est bien mené, une “petite” angoisse est montée au fur et à mesure de ma lecture créant une atmosphère particulière, et un final qui, même si j'avais un peu “deviné” la trame, m'a surpris car je n'arrivais pas à faire certains liens. L'histoire de Sarah n'est pas banale et on ne peut s'empêcher d'avoir de l'empathie pour elle.

Un bon roman psychologique, plein de sensibilité, qui m'aura fait passer un bon moment.
Lien : http://leressentidejeanpaul...
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Mathilde avait probablement raison. Elle y pensait, cela la touchait, donc elle en rêvait. Sarah était totalement abattue et triste alors qu’elle aurait dû être heureuse en cette veille de vacances. Elle ne voulait pas se résoudre à croire que ses cauchemars avaient du sens ou une raison d’être. Les séries et les films qui passent à la télévision détaillaient tellement bien les scènes de meurtre qu’une situation dramatique devenait le déclencheur des pires scénarios. Sarah avait toujours eu beaucoup d’imagination et elle visualisait facilement les décors et les personnages lorsqu’elle lisait un roman.
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Alors que Sarah se posait toutes ces questions, elle compris que Madeline l’avait vue malgré l’obscurité qui régnait dans la maison. Les battements du cœur de la jeune femme s’accélérèrent. Elle se recula d’un pas et devina à travers le rideau la silhouette immobile qui regardait toujours vers elle avec insistance depuis le trottoir d’en face.
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– Chut ! Il n’y a rien de dangereux ici. Je vais même te dire, on est plus tranquilles.
– Mais il fait noir ! Et puis j’ai froid et j’ai peur.
– Je sais, mais tu dois arrêter de pleurnicher, sinon ça va l’énerver encore plus. Tiens ! Mets mon pull, tu auras moins froid.
– Mais… Et toi ?
– Ça va aller.
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Sarah eut du mal à contenir la colère qui l’assaillait. Elle eut soudain la vision de ses mains qui se plaçaient autour du cou d’un enfant et qui serraient, serraient… La jeune femme devint toute pâle. Elle sentit ses jambes trembler et s’appuya contre le mur du couloir.
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