Philippe Besson s'attarde ici sur les derniers jours d'
Arthur Rimbaud, ce grand poète en quête perpétuelle de soleil et de liberté. Il donne la voix à sa soeur Isabelle à travers un journal intime daté jour après jour. C'est une soeur pleine d'amour pour
son frère qui se met à nu, elle sur qui les hommes ne se sont jamais arrêtés. Elle prendra soin de
son frère, expatrié d'Afrique, la jambe amputée, vers ces jours fragiles. On découvre l'intimité de cette famille tout en pudeur et en sensibilité. La mère des
Rimbaud était une femme dénuée d'amour, rigide et peu enclain aux témoignages affectifs, ce qui aura toujours manqué à Arthur.
Un roman qui tourne autour de l'ombre d'
Arthur Rimbaud dans sa face la plus nue, dans sa fragilité et son déclin.
Autant j'ai été sous le charme d'Un été avec
Victor Hugo, autant ici, je me tâte car il m'aura manqué à titre comparatif, cette
poésie qui ont fait de Hugo et de
Rimbaud les hommes qu'ils étaient. L'intention de Besson était ailleurs.
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