L'arche de Néo, tome 1 : À mort les vaches

J'ai trouvé dans ce récit une belle expression des nouveaux regards que l'homme porte sur les animaux.
Une belle aventure en 3 tomes dont les héros sont attachants, un cochon de salon, une brebis, une vache, un taureau, un coq et quelques autres animaux de rencontre.
Toujours menacés d'être broyés par la société humaine au cours d'un long voyage qui doit les amener à l'île de pig-island, ces personnages expriment ce que diraient les animaux s'ils pouvaient parler.
Animaux d'élevage, modifiés par de multiples sélections, animaux sauvages embastillés survivants des génocides systématiques.
Une question : sans être totalement abâtardi par l'homme, un animal peut-il survivre aujourd'hui ???

Une bande dessinée surprenante ! Plus qu'une histoire engagée, l'arche Néo a pour volonté de montrer ce que vivent les animaux au travers d'un récit. Ici on est loin des images que nous véhicule le sucide food et on met à jour des vérités. Cela est bien amené car on lit avant tout une histoire. On suit l'aventure de plusieurs personnages auxquels on s'attache. Les illustrations sont sympas et donnent à imaginer cette histoire en version animée.

Stéphane Betbeder, qu'on ne présente plus (grâce notamment à « les liaisons dangereuses » tome 1 et tome 2, pour ne citer que ce titre), revient avec une docu-fiction tout à fait dans l'air du temps : la sensibilité des animaux ! À l'heure où les partis politiques animaliers grappillent des points par-ci, par-là en Europe, où le véganisme passe sur toutes les lèvres avec des avis pour ou contre, … « L'arche de Néo » nous plonge au coeur de ce que les animaux pourraient nous dire s'ils avaient le don de la parole.

Tout un programme qui va s'étaler sur plusieurs tomes afin de découvrir tous les aspects de la vie des animaux autour de nous. Qu'ils soient sauvages, comme les hérissons – éternelles victimes des voitures sur les autoroutes – ou dans nos fermes et autres établissements.

Ce premier tome nous dépeint avec horreur la destinée des vaches à l'abattoir. Déjà terrifiant rien qu'à son évocation dans les étables car tout animal sait que nul ne revient jamais de là, imaginez la tête de nos héros à poils et à plumes quand ils découvrent comment s'achève la vie de leurs compères. Une tuerie à la chaîne parfaitement dessinée par Paul Frichet pour nous donner la pleine conscience de ce qu'on pourrait ressentir face au pistolet étourdissant, comment la peur et le malaise pourrait gagner n'importe qui en étant suspendu par une patte arrière en direction d'un homme muni d'une scie circulaire, le dégoût alors de voir tant de bovidés transformés en steak…

Une véritable prise de conscience présentée par Betbeder et Frichet qui ne manqueront pas de faire réfléchir n'importe quel lecteur. A-t-on besoin de massacrer autant d'animaux pour vivre (surtout quand on voit ce qui termine dans les poubelles) ? Ne pouvons-nous pas agir avec « humanité » envers ceux qui nous offrent bien involontairement leurs viandes ? Une série enrichissante, à n'en pas douter, avec quatre héros qu'on aimerait sans aucun doute sauver.

Encore un coup de coeur, car ça me touche énormément… promis, je ne craque pas sur tout ce qui a trait aux animaux.
Lien : https://sambabd.net/2019/06/..

Deux expertises collectives d'INRAE ont permis de mieux définir la douleur et la conscience chez les animaux: stress, douleur, conscience. INRAE, le 08/08/21.
Un mignon petit cochon, Néo vit dans une ferme dans une Z.A.D, avec d'autres animaux: la vache Renata, la poule Ferdinand ( qui se prend pour un coq) et la brebis Soizic.


Mais des hommes, armés jusqu'aux dents, expulsent les paysans et emmènent les animaux à l'abattoir. Néo et ses amis parviennent à s'enfuir, dans la forêt proche, parmi les animaux sauvages. Ils vont chercher un "Ailleurs meilleur"...nommé Pig Island!


"J'ai vu ma grand-mère tirer sur la peau d'un lapin pendu par les pattes pour lui ôter son manteau, ou rompre le cou d'un poulet avant le repas dominical. J'ai vu mon grand père pleurer dans l'étable quand une vache partait chez le boucher ou qu'un veau mourait. J'ai été surpris de l'émoi suscité par les images de torture animale filmées à la dérobée aux abattoirs de Mauléon. " dit Stéphane Betbeder, l'auteur.


Un article avait été ajouté à la constitution, reconnaissant les animaux comme " êtres sensibles". J'ai appris que les poules savaient compter jusqu'à cinq, et qu'un qu'un cochon pouvait littéralement mourir de peur, dans une salle d'abattage."
Cochons, brebis, poules, vaches… sont des animaux comme les autres, dotés de sensibilité et d' intelligence.


-SNIF ! Au revoir Soizic, je sens encore de la peur chez toi, malgré ton courage.
Au revoir Renata, tu es née pour être mère, pas seulement pour donner du lait. Au revoir Ferdinand.
Et toi, Néo, tu ne sens pas le cochon, tu sens le bébé. Au revoir, mon ami!" fait Flèche le chien Border Collie qui les renifle, avant de les abandonner...


Renata découvre, parmi des milliers d'autres, l'étiquette d'oreille de son amie "Concepcion la vache "dans la benne à ordures de l'Abattoir...

C'est une bande-dessinée que j'ai découverte au détour d'un groupe de lecture et que je ne regrette pas d'avoir achetée, je vais d'ailleurs aller acheter le tome 2 rapidement.
Néo, petit cochon au passé de star, se retrouve à finir ses jours paisiblement dans une ferme, avec des vaches, des moutons, un coq et un chat.
Sauf qu'un soir les forces de l'ordre veulent déloger tout ce petit monde et envoyer les animaux à l'abattoir.
Pour Renata la vache laitière, Bruce le boeuf des Highlands, Ferdinand la poule qui se prend pour un coq et Soasig une brebis bretonne va commencer un longue lutte pour échapper à leur détracteur sur un territoire inconnu.
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Rempli d'humour mais aussi de réalité, la nature se rebelle et refuse de finir sur les étalages, un premier tome émouvant qui nous ouvre les yeux sur la conditions des animaux qui finissent à l'abattoir. La condition animale est évoquée avec réalité et sensibilité, les animaux qui nous livrent leurs ressenti est touchante et criante de vérité.
Une ode à la nature qui peut que nous toucher et nous interpeller.
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Bien sûr que les mentalités et les faits ne vont pas changer du jour au lendemain mais cet album est un bel exemple de respect et d'amour envers les animaux qui ne demandent qu'à vivre et mourir décemment.
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Que ce soit le scénario ou les dessins tout est fin, délicat et subtil, une belle réussite pour ce tome 1.

Dans L'arche de Néo, nous suivons l'histoire d'un ex-top modèle Néo le cochon, qui s'échappe de la ferme où il vivait paisiblement, car celle-ci vient d'être envahie par les forces de l'ordre qui tentent d'expulser les Zadistes.
Avec Renata, la vache laitière, Ferdinand, une poule/coq, Soasig, la brebis qui ne suit pas le troupeau, ils vont tenter de sauver leurs amis...
BD qui fait réfléchir à la condition animale et à notre société avec une pointe d'humour nécessaire pour digérer les moments cruels de l'histoire.
Avis mitigé, je n'ai pas été transporté même si j'ai apprécié la fable animalière qui m'a rappelé par moment la ferme des animaux de Georges Orwell. A voir ce que la suite nous réserve.

C'est une sorte de fable contemporaine sur le thème de la violence envers les animaux. Ceux-ci sont plein de vie et d'entrain dans une ferme mais ils savent pour certains d'entre eux qu'ils termineront un jour à l'abattoir. On comprend vite que les maîtres sont des partisans de la cause animaliste dans une ZAD. Ils vont être délogés par les forces de l'ordre. Bref, cela brasse des sujets actuels que l'on ne connait que trop bien.

On aura droit à une sorte de road-movie animalier. La représentation du perfide chat est assez bien réalisée. Fort heureusement, un chien fait respecter l'ordre. le dessin est plutôt agréable mais c'est assez bavard dans l'ensemble ce qui ne rend pas la lecture aisée.

Je ne suis pas très à l'aise avec le sujet car j'aime bien la bonne viande. Il faut dire que c'est une bd assez culpabilisante qui est un véritable plaidoyer contre la consommation de viande animale. Je respecte néanmoins la critique et l'engagement pris.

Néo est un ancien cochon star recueilli par un couple antispéciste vivant dans une ZAD. Ça devait être une retraite paisible mais c'était sans compter sur les conflits entre êtres humains. le jour où les policiers arrivent pour déloger les zadistes, tous les animaux tremblent face à la possibilité d'aller à l'abattoir : un lieu mystérieux dont personne ne revient.

J'ai beaucoup aimé ce premier tome qui se place à hauteur d'animal non humain pour décrire nos comportements spécistes et productivistes. Les graphismes sont plutôt dynamiques et réalistes, l'histoire passe bien - si on omet certaines facilités - et les propos tenus sont pertinents.
Bon, soyons francs, c'est une lecture très orientée et anthropomorphiste mais elle a le mérite d'évoquer des sujets à débat tels que les pratiques d'élevage, la transformation des espèces, les méthodes d'abattage et même la transidentité.

Une lecture qui fait réfléchir, qu'on soit d'accord avec les propos tenus ou non.

Tout d'abord signaler que je trouve la couverture complètement en décalage avec le récit, limite trompeuse. Je m'attendais à un récit façon "retour à la terre" et finalement c'est quelque chose d'assez sombre avec le monde de l'exploitation des bêtes par les hommes.
Néo est un joli petit cochon, qui après une vie de "mannequin" devient animal de compagnie, mais sûrement dans une ZAD, qui est prise d'assaut par la police. La plupart des animaux qui se trouvent là sont mis dans des camions ... Les quelques animaux rescapés veulent sauver leurs amis ...

Néo est un ancien cochon star qui est sauvé de la mort par un couple de défenseur de la cause animale. Dans leur ferme de nombreux animaux se côtoient, jusqu'au jour où une descente de la police va faire éclater leur vie idyllique. Heureusement, Néo arrive à s'échapper ainsi que une vache, un mouton et un coq. Ce premier tome raconte donc le début de leur cavale.

Bon... Attirée par la couverture colorée et le jeu de mots du titre, je me suis laissée tenter par cette lecture mais... J'ai bien vite regretté mon choix. En effet, l'idée de base qui est originale n'est pas assez exploitée. le scénario se perd dans des considérations écologiques et morales sans fin. Les dialogues sont infiniment longs et ennuyeux. L'ensemble manque donc de rythme et j'avoue avoir été plusieurs fois tentée de laisser tomber ma lecture. Je suis donc arrivée au bout du tome avec beaucoup de peine.

Les personnages sont peu attachants. Je les ai trouvés agaçants. Ils sont tous très imbus de leur personne et ont un ego surdimensionné.

L'esthétique quant à elle est trop vieillotte à mon goût. J'ai trouvé les vignettes trop chargées avec des couleurs fades.
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