AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Orphelins de Dieu (38)

Et nous jouions à la guerre et nous nous battions, parce que les coups qu’on a reçu, il faut bien qu’on les rende un jour à quelqu’un.
Commenter  J’apprécie          20
Il en est ainsi de certains peuples, fille, volubiles à l'excès, et qui se complaisent plus qu'ils ne le devraient dans leur propre esclavage. Le nôtre (la Corse) -et je l'ai pratiqué- ne vaut pas plus que ça. Il aime un maître qui sache se faire respecter, et sa propension à la trahison est des plus abouties. Ne t'étonne pas -jamais- si ceux qui aspiraient à le libérer abîment par la suite leur destinée à simplement vouloir l'étranger.

(P154)
Commenter  J’apprécie          20
Et dans son pays l’Enfer était un nom d’homme, et cet homme, disait-on, pourvoyait à la résolution de bien des problèmes que les lointains tribunaux étrangers, et Dieu lui-même, ne semblaient pas considérer.
Commenter  J’apprécie          10
p.178 « C’était pour elle tout ça, pour sa colère, qu’elle le faisait, pas pour Petit-Charles : elle le comprend bien, maintenant qu’elle avait imaginé Le Long étendu dans la boue, comme L’Infernu le lui avait vaguement décrit… »
Commenter  J’apprécie          10
p.169 « Comme nous faisions un peu la même chose dans le sud, nos deux bandes s’étaient réunies, et un temps nous avons été invincibles, nous avions le peuple avec nous, les pauvres, parce qu’ils étaient comme nous et refusaient d’abandonner leurs champs pour servir des années dans une armée étrangère, loin de leur pays et de leurs familles. Cette guerre, ça a été une vraie guerre, et un désastre pour l’armée bleue. En quatre ou cinq ans, nous avons tué des centaines de gendarmes et les traitres qui les assistaient.»
Commenter  J’apprécie          10
p.160 « Je crois que cette ordure qui est Notre Seigneur a pris un peu de tous les ingrédients les plus pourris de la nature humaine qu’Il a foutu tout ça dans un bocal, avec nous au milieu pour voir ce que ça pourrait donner, et comme ça Il saurait, et Il éviterait de reproduire partout le même potage. »
Commenter  J’apprécie          10
p.158 « Les guerres d’indépendance, quand c’est chanté par les poètes, ça va, mais quand on les vit en vrai, on n’a pas envie d’en faire des chansons. Mais à la vérité on n’était plus des héros depuis longtemps. On était des salopards. Ouais. Le drapeau on l’a laissé au pays, et après il fallait survivre, et nous on savait faire que la guerre. Et la guerre tue des gens. En fait t’apprends pas grand-chose d’autre. Tuer, voler, passer de ville en ville, s’enfuir encore, plus loin à chaque fois plus loin, et au bout d’un certain temps tu as oublié pourquoi tu fais ça, mais ce qui est sûr c’est que tu sais pas faire autre chose. »
Commenter  J’apprécie          10
p.126 « Alors c’est pour ça que nous t’appelons L’Infernu. Tu te bats comme si rien n’en dépendait, que ta vie et celle de tes compagnons, que ce souffle qui te porte à l’instant où tu es, et tu n’es depuis toujours qu’un fils de la cité dolente. Je n’ai pas connu tes malheurs dans l’enfance, Ange, et je sais que tu as d’autres raisons que les raisons de ta patrie, mais je t’aime bien. »
Commenter  J’apprécie          10
p.124 «Nous avons perdu tant des nôtres, et commis tant de crimes. Je n’étais pas né pour être un assassin, encore moins un voleur. Cette liberté qu’on nous a prise, c’est peu de chose. Qui a jamais connu de peuples libres ? Mais cette errance qui est la nôtre, cette vie de vagabonds, nous qui marchons maintenant sans bannières, et sans autre raison de vivre que de nous soutenir mutuellement, cette vie-là valait-elle qu’on la vive ? »
Commenter  J’apprécie          10
p.76 « Tu ferais mieux de t’activer, parce que la patience et moi, comment dire, on fait pas de la politique ensemble. »
Commenter  J’apprécie          10






    Lecteurs (244) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Les indiens d'Amérique du Nord

    Publié pour la première fois en 1970 aux États-Unis, ce livre de Dee Brown retrace les étapes de la Conquête de l'Ouest et les massacres des indiens entre 1860 et 1890 :

    Enterre mon corps Wounded Knee
    Enterre mon cœur à Wounded Knee
    Enterre mon âme à Wounded Knee
    Enterre mon esprit à Wounded Knee
    Enterre mon scalp à Wounded Knee

    10 questions
    190 lecteurs ont répondu
    Thèmes : conquete de l'ouest , far-west , western , ute , navajos , Nez Percé (Indiens) , comanche , Apache (Indiens) , Cheyennes (Indiens) , Sioux (Indiens) , indiens d'amérique , littérature américaineCréer un quiz sur ce livre

    {* *}