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3,93

sur 178 notes
Imaginez... Un internat de jeunes filles, isolé au fin fond de la Pologne d'avant guerre en saison hivernale. Une directrice et ses subalternes sans états d'âme faisant appliquer une discipline sectaire. une protagoniste habité par un don ou une malédiction d'extrême violence. Quelle sombre ambiance! Les personnages ont énormément de profondeur. J'ai pris mon pied à lire ce roman.
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Un titre de Biasotto que je n'ai pas du tout apprécié.
Trop de torture humaine, de la violence gratuite sans qu'on sache ou l'auteur veut en venir après plus de 100 pages lues au départ.
Ce n'est pas un roman que je conseillerais à moins d'être complètement maso et d'aimer lire que les personnages se font tabasser pour des raisons inexpliquées.
Je ne pense pas pouvoir m'évader devant un tel étalage de violence permanente.
Heureusement que j'ai aimé d'autres titres à suspense sinon je laisserais volontiers cet auteur de côté.
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ReBonjour Monsieur Biasotto,

Le 28 juillet 2017, je terminais ma chronique de "11 juin", premier roman de votre plume que je lisais, en vous promettant que je reviendrais frapper à votre porte ... Et c'est maintenant chose faite. J'espère que vous ne m'en voudrez pas trop d'avoir traîné en route avant de vous revenir. Il faut dire pour ma défense que le nombre de sorties littéraire étant sans cesse croissant, je ne savais plus où donner de la tête !

Après la lecture de "11 juin" il y a un an, je me suis plongé dans "Ewa" avec beaucoup d'attentes. Comme vous le savez certainement, les attentes sont souvent déçues. Eh bien, pas avec vous !

Je me suis délecté à la lecture de votre roman. Attention, je ne dis pas que j'ai trouvé tout parfait mais, sur l'ensemble de ma lecture j'ai été totalement séduit non seulement par votre style mais également par votre intrigue. A un point tel que je me suis directement plongé dans la lecture de la suite de ce roman, à savoir "Séquestrée".

Un tout grand merci à vous pour ces quelques heures passées en votre compagnie !

Bien à vous,

Frédéric Gilles
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Voici un livre qui happe dès les premières lignes et qui ne vous lâche plus !! J'avais tant de mal à le mettre de côté, mais bon... fallait bien dormir un peu !! Mais sincèrement, je suis entrée direct dans cette histoire et j'aurai voulu avec une journée complète à moi, juste pour le lire d'un trait !!

Ewa, jeune au don étrange, se voit interdire tout contact avec les miroirs... c'est que quand elle se voit, tout part en vrille, et ça se fini forcément dans un bain de sang. Elle voit, dans son reflet, le pire de l'autre, le Mal qui les habite. C'est de cette façon qu'elle se retrouve, placée par son oncle, placée dans une espèce de pension pour filles, tellement glauque, avec des méthodes éducatives qui n'ont rien d'humaines. Pour ajouter au côté très crade, il y a aussi toutes ces jeunes qui disparaissent mystérieusement...

Le pitch de vente était plus qu'engageant, et Biasotto a amplement livré la marchandise... C'est sombre, c'est prenant, c'est captivant... Bien sur, il faut aimer le genre... mais si vous avez envie d'une histoire qui décoiffe, dans une Pologne très glauque, avec un brin de fantastique, ce thriller psychologique est vraiment pour vous. Vous ne serez aucunement déçu par votre lecture...
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Il est parfois des rencontres qui changent une vie... Des rencontres amoureuses, des rencontres amicales, des rencontres professionnelles... Mais aussi des rencontres littéraires qui elles, changent votre vie de lecteur à jamais... Ma rencontre avec Matthieu Biasotto s'est faite à la lecture de Harper... Je ne le savais pas encore mais je venais de croiser la route littéraire d'un auteur qui allait me bouleverser à jamais...
Encore et encore à chaque lecture à chaque ligne à chaque mot qui s'échappe de son clavier.
Avec Yell, Matthieu avait offert au genre fantastique un nouveau souffle. Un récit psychologique sombre, teinté de surnaturel... Mais si on passait sur cet aspect que restait-il ? un immense roman . Un roman d'amour, de haine, de vengeance, de douleur...
Avec Ewa, Matthieu avance un peu plus dans les méandres du genre fantastique en écrivant un roman presque gothique, la chronique d'une vie faite de douleur, de peur et de violence et là encore le surnaturel s'invite pour offrir une note qui permet à notre esprit d'accepter l'inacceptable.
Dès les premières lignes de ce roman j'ai su que j'allais l'aimer et que cet amour allait être fulgurant, douloureux et passionnant.
Ô combien j'avais raison….
Une plongée en Europe de l'Est si chère à mon coeur...A un moment si terrible de son histoire
Un parfum de Jane Eyre...Dans ce que ce roman a du plus beau : la jeunesse de Jane , rejetée, enfermée, maltraitée
Ewa est une pauvre jeune fille confrontée à un don maléfique qui rend sa vie insoutenable. La "solution" réside en un éloignement nécessaire dans une pension cauchemardesque.
Et là les choses déraillent: des disparitions inquiétantes...Des chiens qui hurlent et veulent dévorer votre corps tant ils sont affamé..Des coups de fouet qui déchirent la chair... le froid , les mauvais traitements, la directrice qui est un monstre rien ne nous est épargné.
Ewa nous t'aimons dès le premier regard. Nous ne pouvons que souffrir pour toi et avec toi devant les supplices que tu endures. Nous aimerions venir t'enlever pour te sortir des griffes de Miedezska.
Nous voudrions que tu regardes ce miroir et que tout cela cesse mais nous redoutons ce moment car nous savons que cet instant sera terrible….
Matthieu ne tombe jamais dans le piège du gore, Matthieu est toujours juste à la virgule près… La musicalité de chacune de ses phrases résonne encore en moi. Un vent de renouveau souffle sur la littérature fantastique. Un fantastique beau à mourir, un récit qui vous tient aux tripes et en haleine de la première à la dernière ligne….
Ewa comme j'aimerais te prendre dans mes bras , te câliner et te dire que je vais t'aider à oublier tout cela.
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Pioche dans ma PAL de 10/2020 par Juten-Doji que je remercie.
C'est le roman le plus noir que j'ai lu de Matthieu Biasotto mais il n'en reste pas moins que c'est un véritable page-turner. C'est assez glauque et Matthieu Biasotto donne vraiment très peu d'information mais les pages se tournent avec facilité pour savoir comment Ewa va s'en sortir.
J'avais une petite appréhension car j'ai déjà lu "Persécutée" qui s'avère être la suite de celui-ci mais finalement ça ne gêne en rien dans la lecture ou le suspense de Ewa.
Par ne pas trop spoiler l'histoire, je dirais juste qu'Ewa ne peut pas se voir dans un miroir sans avoir de violentes réactions. Elle ne se contrôle plus. Et ce ne sont pas les réactions d'une fashionnista après une nuit sans sommeil !
Heureusement pour moi, je ne lis pas les critiques des autres avant de lire le livre mais après, ce qui m'a permis d'éviter de nombreux spoils.
Il ne me reste qu'un roman dans le genre thriller de cet auteur ! Qu'est-ce qu'il va me manquer !
Je lui souhaite beaucoup de bonheur et de succès avec le genre qu'il a adopté depuis quasi un an, romance à suspense, dont son petit dernier pointe le bout de son nez aujourd'hui.
Pour les amateurs de thrillers, je vous laisse découvrir sa bibliographie.
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Quand je lis un roman de Matthieu Biasotto, c'est à chaque fois une expérience très intense : je plonge dans l'histoire et j'y reste encore un bout de temps après avoir terminé le livre. Ça n'a pas loupé, la nuit dernière, j'ai rêvé d'Ewa...

Cette fois, l'auteur m'a emmenée en Pologne avec ce thriller fantastique. Il m'a fait trembler, souffrir, douter avec la jeune Ewa, cloîtrée "pour son bien" dans un horrible pensionnat doté d'un tyran pour directrice (Si vous avez vu The Magdalene Sisters,...). La détresse d'Ewa est poignante et m'a terriblement émue.
Un thriller prenant , impossible à lâcher que j'ai lu avec une boule au ventre.
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Vous connaissez le dessin animé « Princesse Sarah » datant des années 80 ? Et bien Ewa est la Princesse Sarah de Mathieu BIASOTTO.
Ewa a 15 ans et possède un don. le don de voir le côté sombre des gens à travers un miroir. le don d'habiter une personne. le don de se venger. Sauvagement. Rageusement. Elle est placée de force dans un pensionnat pour demoiselles appelé « Miedzeska », en pleine campagne polonaise, par son oncle. Celui-ci souhaite la protéger de ce don si particulier qu'elle possède. C'est là, le début de l'Enfer.
« Ewa » ne s'inscrit pas dans la lignée de mes lectures habituelles mais je n'ai su résister à sa sublime couverture et aux critiques élogieuses vues sur le Net.
Je suis sortie de ma zone de confort et je n'ai pas été déçue. L'ambiance est singulière et prenante, l'écriture est fluide et moderne, la magie des mots de l'auteur opère à merveille. En revanche, je n'aurais pas classé ce roman dans la catégorie thriller ; de mon point de vue c'est un roman noir avec une touche de fantastique. Les rebondissements sont nombreux, peut-être un peu trop parfois mais cela n'a pas gâché mon plaisir de lecture. J'ai cru comprendre que M. BIASOTTO avait écrit une suite : « Persécutée » ... je vais sans aucun doute me laisser tenter très prochainement. Auteur énigmatique et très sympathique, à suivre sans aucun doute.
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Matthieu Biasotto (clic) a une nouvelle fois réussi le pari de me prendre le coeur en otage avec ce thriller fantastique de dingue. Une autre époque et pas des moindres qu'il a choisi, qui met une ambiance oppressante. Un personnage principal "Ewa" qui nous possède totalement, j'ai lu Ewa, j'ai vécu Ewa. L'auteur a le don de créer des ambiances, des personnages qui nous laissent jamais indifférents. Impossible de rester insensible à sa plume. Derrière des scènes parfois brutales, l'auteur arrive à faire ressortir cette part d'humanité bien cachée.

Ewa est une adolescente, ce qui n'est déjà pas une période facile à la base. Mais quand en plus Ewa possède un don ou une malédiction en elle qui va rien arranger, la peur, les sévices et la ligne à ne pas franchir et l'enfer surgissent. Pour sa protection et celle des autres, elle est enfermée dans un pensionnat pas comme les autres. Des "pestes" lui font vivre un enfer, une directrice Allemande avec des punitions humiliantes et des sévices insupportables. Ewa doit lutter contre elle même et cette nouvelle vie... Au fil des jours, elle se rend compte que des pensionnaires disparaissent mystérieusement... la vérité n'est pas si loin, mais une lutte entre promesse et volonté vont mener un combat glauque.

L'univers de ce roman est comme sa couverture. En lisant Ewa, je n'ai jamais eu l'impression de couleurs, tout était monochrome, froid, glauque, frissonnant. Une petite sensation de Sin City avec du noir et blanc et des touches de couleurs pour mettre en avant les points forts et troublant, le rouge pour le sang, le jaune pour le blond....

Ewa m'a pris mon coeur en otage, j'ai souffert avec elle, j'ai aussi lutté... pour déverser sa rage, sa souffrance... Ewa, nous fait passer par des étapes bien différentes, des sensations, des sentiments digne des montagnes Russes, au point de parfois devoir faire une pause pour prendre un peu de recule et souffler pour mieux retomber dans les méandres de ce pensionnat.

Un style d'écriture qui me plaît toujours autant, quand on commence un roman de Matthieu Biasotto on ne peut plus le lâcher, un véritable page turner qui nous happe du premier mot au point final.
Lien : http://les-mots-de-gaiange.o..
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Ce roman est à l'image de son auteur : atypique et attachant. J'ai la chance d'être en contact avec Matthieu Biazotto sur les réseaux sociaux et je vous assure que cet homme est un artiste pur jus et qu'il est loin des clichés et des travers des gens médiatisés. C'est un pur plaisir de lire sa plume et un non moins plaisir de découvrir l'Homme.
Dans cette histoire, on se retrouve à l'image de son personnage principal prisonniers du scénario et, comme dans son précedent roman que j'ai lu, le Supplément d'âme, vous vous retrouvez pris dans une histoire à laquelle vous êtes peu habitué, qui vous happe et ne vous laisse peu d'opportunité pour poser le roman.
Le livre de cet auteur est pour moi, une belle confirmation de ce que j'avais ressenti sur le premier et je vais rapidement combler mes manques concernant ses autres romans.
Petit détail qui a son importance pour les futurs férus de l'auteur, car je me suis fait avoir et je suis resté comme deux ronds de flan à la fin de ma lecture : Une "suite" est à lire à l'issue du roman avec Persécutée.
Du coup, je vais vous laisser pour faire ma petite commande sur le site de l'auteur (PS : en passant par ce biais, vous aurez la chance d'avoir vos romans avec son autographe et cerise sur le gâteau, vous vous rendrez compte, qu'en plus de son talent d'écriture, cet homme n'est pas dénué d'humour....)
En tout cas, si vous êtes amateurs de thrillers qui sortent des sentiers battus, courrez jusqu'à vos ordinateurs et faites-vous plaisir, ses romans sont une valeur sûre
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