Le Roi des bons

Le roi des bons veut être le plus beau du royaume.
Si un de ses sujets s'avise d'être plus beau que lui, il lui fait couper la tête.
Ces bonnes gens s'enlaidissent tant qu'ils peuvent et tellement que plus personne ne se regarde, plus aucun couple ne se forme jusqu'au jour ou un homme et une femme décident d'enlever tous leurs affreux artifices.
Résultat, ils tombent amoureux et ont une petite fille qu'ils nomment Epouvantine dans l'espoir de contenter le roi.
Celui-ci s'aperçoit que la petite fille est belle, même enlaidie et veut la faire tuer.
Quand on lui enlève tous ses vêtements horribles, le roi la voit et change tout à fait d'avis, il fond de tendresse et change tout à fait de caractère.
C'est un récit très humoristique qui date de quelques années. Pef dessine le roi comme il dessine le Prince de Motordu : on reconnaît aisément ses illustrations célèbres.
On peut faire un parallèle entre Blanche-Neige et son affreuse belle-mère ainsi qu'avec le chasseur au coeur tendre.
Certains enfants de 2017 sont plus sensibles à la cruauté que ceux des années 90 et début 2000, certainement en raison du contexte actuel. Cela mérite un petit entretien avec eux.

Un livre que j'ai offert à mon fils il y a bien longtemps, et qu'il avait adoré ! Beaucoup d'humour, une histoire faite pour faire sourire petits et grands. Les enfants sont heureux de se voir indispensables à la vie !
Les dessins de Pef illustrent bien le propos.
Retrouver ce livre m'a fait remonter en mémoire de bons moments !

Un conte où un prince oblige ses sujets à s'enlaidir pour sauver leur tête. Mais la naissance d'un bébé va perturber ce consensus, car il n'est pas possible d'enlaidir un bébé ♥

Une jolie histoire illustrée par Pef

Il était une fois, un roi qui s'appelait Léon.

Or Léon est canon, alors que ses sujets, eux, doivent se déguiser en laiderons, pour ne pas lui faire de l'ombre, parce que la beauté c'est sa came, à Léon...

Sauf que du coup, au royaume des laiderons, c'est le drame, plus de lardons !

Ce qui rend bien entendu tout le monde encore plus grognon.

Et puis un jour, ô miracle, voilà qu'arrive enfin un nourrisson.

Léon supportera-t-il la concurrence du bébé trognon ?

Après Motordu et le Monstre poilu, voici encore un formidable conte de Pef (accompagnée d'Henriette Bichonnier), rarement on aura aussi bien décrit l'attrait irrésistible des tout petits bébés. Celui qui nous fait perdre tout langage construit et nous fait fondre tel un kouign-amann bronzant sur une plage corse.

J'aime aussi ce conte parce qu'il vient nous rappeler à quel point les enfants viennent éclairer notre morne existence d'adultes. du coup quand ma smala à moi me sort parfois par les yeux, je respire un grand coup en me remémorant la dernière phrase du conte :
"Il est préférable d'avoir des enfants gâtés plutôt que pas d'enfants du tout !"
Lien : http://www.super-chouette.ne..

ça je l'ai lu quand j'étais petite. J'aime bien quand le roi fond comme du beurre.