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Critique de ACdeHaenne


Trois nouvelles sont ensuite au programme. C'est la grande dame à l'honneur de ce numéro qui ouvre le bal avec un texte relativement court, Ceux qui parlent d'Omélas. Récit court, certes, mais d'une forte densité qui nous parle d'un village qui vit dans l'allégresse et d'un enfant enfermé dans le noir. Je ne peux en dire plus, de peur de déflorer le noeud de l'histoire. Un beau texte, assurément. Ensuite, c'est à Laurent Genefort de nous offrir une nouvelle, beaucoup plus longue celle-là. Cet Ethfrag se situe dans le vaste cycle d'Omale, que l'auteur français construit avec brio depuis près de vingt ans. Cette nouvelle, écrite sous la forme d'un journal de bord (ou intime), nous narre les pensées "éthiques" d'un scientifique qui décide d'étudier les Hodgqins, une des rehs d'Omale. Mais la guerre entre ces derniers et les Hommes décide les militaires à se rendre maître du camp d'expérimentations, au grand dam du scientifique... Encore une fois, Laurent Genefort nous plonge dans le monde qu'il a créé, Omale. Il le fait ici avec un tel brio, sur un sujet vraiment pas facile qui nous ramène plus de soixante-dix ans en arrière avec les "scientifiques" Nazis dans les camps de la mort qui pensaient oeuvrer pour le bien de l'humanité (sic !), qu'on sort assez bouleversé de notre lecture. Déboussolé, même. Enfin, c'est Ursula K. le Guin qui nous revient avec une nouvelle encore plus courte que la première et, si c'est possible, encore plus dense. le Mot de déliement, tel est son titre. Celle-ci est inédite et se situe dans l'une des sagas qu'elle a créées, le monde de Terremer. Un magicien du nom de Festin tente d'échapper à un ennemi mortel. Je vous laisse lire le texte si vous voulez savoir s'il y parvient... Aussi bref que précis, sans fioritures, encore une fois de la belle ouvrage.

Pour une chronique plus complète :
Lien : http://les-murmures.blogspot..
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