« Nous allons voguer vers un nouveau monde, pas moins riche que le nôtre, gorgé de terres. » (p. 73)
Les deux armées se faisaient face, mais aucune n’osait attaquer l’autre. On s’observait. On se craignait. L’attente vint miner les esprits et les corps. Les hommes de Ferdinand, surtout, s’énervaient et tombaient malades. Mais face à eux, l’armée d’Atahualpa, qui avait guerroyé aux côtés des paysans contre les princes catholiques, était lasse, fatiguée par sa campagne d’Allemagne.
Le temps se figeait dans la plaine de Souabe.