Les Bidochon, tome 10 : Usagers de la route

Encore un très bon opus qui tâcle sans vergogne les garagistes, les concessionnaires, les salons de l'auto, les conducteurs idiots… Il y a un paquet de scènes très drôles qui s'enchaînent logiquement pour construire une histoire, de la voiture qui ne marche plus à l'achat d'une nouvelle. Deux regrets : un côté pédagogique par endroit qui rappelle comment bien conduire sans être marrant, juste pédagogique. Et une fin en queue de poisson (normal vu le thème ?) alors que l'histoire ne paraît pas finie… Mais amusant.

Cette BD a pile 30 ans et rien à changer sur le comportement des usagers de la route et de son commerce.
Notre famille bidochon font l'amer expérience d'une voiture juste terminée de payer et qui évidemment tombe en panne.
Les garagistes toujours trop surchargés de travail et des réparations tellement chères qu'il vaut mieux acheter une nouvelle voiture.
Voici la famille Bidochon au salon de l'auto pour tester les voitures en statiques en faisant vroum vroum tût tût.
Maintenant que la famille bidochon a sa nouvelle voiture, lustrée bichonnée, ils peuvent partir ...mais Raymonde à le mal des transports et lui, essaie tant bien que mal de suivre les conseils de la circulation routière.
Comme je le disais, cette BD a 30 ans. On retrouve, la folie du salon de l'auto, le nouvel acheteur qui s'occupe de sa voiture plus que de sa femme....bref, une délicate satyre sociale.

L'album commence au salon de l'automobile. le moteur de la voiture De Robert vient de lâcher juste au moment où le couple venait de finir de la payer. Les voilà donc confrontés au choix cornélien d'une nouvelle voiture. S'ensuivent ensuite quelques péripéties dont un voyage nauséeux pour Raymonde. C'est un album sympa, mais sans plus, on est bien dans l'univers désolant et réaliste des Bidochon, mais c'est loin d'être l'album le plus incisif : on pourrait faire le même album aussi bien avec n'importe quel couple de n'importe quel âge et de n'importe quel milieu aussi bien qu'avec les Bidochon. Mais cette relecture ne m'a pas pour autant déçue, car je craignais que ce tome ait terriblement vieilli et soit très daté, alors que ce n'est franchement pas le cas : le rapport de la majorité des français à son véhicule est grosso modo resté le même et les situations n'ont pas tant que ça changé. Presque universel et intemporel. Sommes-nous tous des Bidochon ?

Un album un peu moins drôle tant le pathétique tourne au dramatique. Robert change de voiture et devient un enfant lorsqu'il essaye une Ferrari au salon de l'auto. Finalement il se rabattra sur la Rono 5, subjugué par la sirène au large décolleté qui lui en a venté les mérites. Raymonde a une relation plus compliqué avec l'automobile, puisqu'elle y rend ses tripes à peu près à chaque kilomètre ! Passeront tous les poncifs du genre : la klaxon au feu rouge, la course pour ne pas être doublé, l'auto-stoppeur punk, les gendarmes soupçonneux jusqu'au point d'orgue : l'alcoolique qui enverra les Bidochon à l'hôpital et leur voiture à la casse. Et les Bidochon finiront en deuil, comme s'ils avaient perdu un membre de leur famille. Belle analyse critique !
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Binet confronte ses Bidochons à une vache sacrée : la bagnole!!! Tout y passe , le vendeur baratineur, le garagiste escroc, la sacralisation de la carrosserie, le respect aléatoire du code, les fous du volant, et beaucoup , beaucoup de vomi!

J'aime beaucoup lire une bande dessinée entre deux romans et d'autant plus lorsqu'il s'agit des aventures De Robert et Raymonde Bidochon.

Cette fois-ci, c'est en voiture que nous les suivons, de leur visite au salon de l'automobile avec ses hôtesses aguicheuses au « drame » final, en passant par l'achat de leur nouvelle voiture, une « Rono 5 », suite au départ à la casse de l'ancienne. Et ils vivront toutes sortes de mésaventures sur la R.N. puis sur l'autoroute, guidés par la radio et ses points réguliers sur la circulation routière – points offerts par « Pastis 81 » (!!!) : le mal de la route de Raymonde, l'autostoppeur sans gêne qui s'invite dans la Rono toute neuve De Robert, le « con » qui lui colle aux basques quand Robert décide de devenir un « conducteur modèle » qui suit « les préceptes de l'auto-école », celui qui a trois grammes de pastis dans le sang, le self de l'aire de repos, etc.

C'est toujours très drôle et très juste et on reconnaît facilement des situations déjà vécues sur la route des vacances. Ce tome 10 m'a donc bien plu même si j'ai préféré d'autres opus des Bidochon (les trois premiers tomes notamment).

Challenge MULTI-DÉFIS 2020

Dans ce tome on y retrouve tout les clichés du concessionnaire de voiture au garagiste ainsi qu'aux alcooliques qui prennent le volant mais tout en restant comique. J'aime beaucoup

Sans doute pas le plus drôle de la série, on retrouve notre Robert avec sa beaufitude et sa mauvaise fois avérée, et la pauvre Raymonde, pour des aventures mécaniques. L'autoroute, la route nationale, le salon de l'automobile, les embouteillages.... J'ai souris, mais c'est loin des éclats de rire que Binet a souvent provoqué chez moi.

L'histoire d'amour De Robert avec sa nouvelle acquisition sa voiture et Raymonde alors ?

Du choix épineux d'une voiture neuve Robert se sort en se fiant aux arguments débordants... tandis que Raymonde finit par rencontrer Saint François d'Assise au bout de ses tribulations nauséeuses, contre toute attente ! Sympa, sans plus. Juste pour le plaisir de retrouver l'univers tant désolant que réaliste du couple pathétique.