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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
On avait trois tomes au top et un quatrième qui est un niveau encore au dessus.
L auteur a écouté ses lecteurs et nous offre "crotales" avec un Paik don soo qui ne nous laisse pas une seconde de repos.
Famille mafieuse mexicaine avec le terrible Torres,la famille Dalton a qui sera le plus barge, salma et son jeune frere prisonnier de Torres,de l action non stop alors que demander de plus a notre auteur préféré?
Le seul bémol, une fois fini on voudrait continuer avec notre heros Paik don soo.Un quatrième tome qui tient plus que ses promesses.
Gros coup de coeur pour ma part.
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D'abord il y a les Daltons … pas vraiment racistes mais accros à la violence gratuite, juste pour l'adrénaline, alors pourquoi pas contre les latinos aux prises avec leur cerveau reptilien ?
Puis il y a les narcos et leurs clans, leurs trafics, l'exploitation de la pauvreté des villageois qui habitent le long de la frontière métallique entre les US et le Mexique et la domination en en faisant leurs mules et leurs esclaves.
Vient ensuite la CIA, toujours prête à se fourvoyer dans des plans douteux pour atteindre ce qu'elle présente comme des objectifs glorieux.
Et puis, et puis … il y a Païk Dong-Soo, plus mal en point que jamais mais encore plus attachant aussi.
Enfin le talent de l'auteur qui vous entraine dans l'exotisme mexicain, avec toute la cruauté primaire, à l'approche l'élection présidentielle à laquelle se présente un certain Donald Trump. Une intrigue forte, sans doute encore en-deçà de la réalité. Une narration sur plusieurs plans qui se rejoignent on s'en doute, bien habilement. Quatrième volet de la vie de l'agent très spécial Coréen, laissé presque mort à la fin du « berceau des ténèbres », à la hauteur de ce qui ne devait être qu'une trilogie, pour notre plus grand plaisir de lecteur.
Notez que pour faire connaissance avec Païk, il n'est pas absolument nécessaire de connaître la trilogie mais je suis sure qu'après cette lecture vous irez vite vous la procurer !
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Le retour de Paik Dong-Soo dans un climat plus chaud mais pas plus serein que dans ses précédentes aventures.
Ici encore c'est la peur et la mort qui dominent. La ligne de vie de ce héros malgré lui.
Une fois encore Jean-Luc Bizien sait nous emmener au plus profond de la noirceur humaine. Pas de relâche pour son personnage qui, décidément, ne peut aspirer à aucune paix.
Le plus effrayant dans cette histoire est dans doute de se dire que tout le fond est vrai: le mur de séparation entre les 2 pays, la haine des uns envers les autres, le pouvoir de vie ou de mort de certains caïds de la drogue... le peu de valeur donnée à la vie humaine.
Mon seul bémol est sur le côté "super héros invincible" de Paik Dong-Soo. le fait qu'il se sorte si facilement des pires situations ne m'a pas semblé crédible. J'aime avoir peur pour mon héros, ne pas savoir s'il s'en sortira. Là j'avoue ne pas avoir tremblé. ..
Un bon roman qui donne à réfléchir sur la valeur de l'humain dans notre monde.
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Après la Trilogie des Ténèbres, Paik Dong-Soo se retrouve très mal en point aux frontières du Mexique, de l'autre côté du Rio Grande, à Ciudad Juarez, le repaire des Cartels , la ville considérée comme la plus dangereuse du monde.
Et à quelques kilomètres, du côté texan, c'est la famille Dalton, famille d' ivrognes, incestueuse et limite consanguine avec deux frangins psychopathes, qui nous est dépeinte d'une plume toujours aussi intense.
Puis nous avons le Grand Torres, un des plus grand narcos trafiquants du Mexique , aussi ignoble que déjanté.
Tous vont être amenés à se côtoyer mais pour le découvrir, il vous faudra lire cette histoire captivante à souhait.

L'auteur nous emmène sur cette frontière americano -mexicaine où violences ,peurs, haines et racismes sont omniprésentes ; d'une plume travaillée et qui suinte de réalité, alternant chapitres courts et d'autres plus longs , il nous tient en haleine du début à la fin.
Un page turner qui va vous captiver tout du long que vous ne laisserez tomber qu'à la toute dernière phrase.
Merci de ce magnifique cadeau de Noyel à ma Patricia .😍
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Un thriller captivant

Mon avis :

"Le soleil était déjà haut dans le ciel. Il pétrifiait de chaleur un territoire qui, sous ses baisers ardents, prenait des allures de chair exsangue. Des crevasses couraient sur la surface fripée, comme autant de stigmates laissés par son souffle de forge. le sol, trop longtemps privé d'eau, boursouflait et se contorsionnait avant d'exploser par endroits, en craquelures difformes."

Avec un incipit pareil on ne peut que succomber à la plume de l'auteur et se sentir d'emblée dans l'ambiance. C'est bon, c'est beau, c'est Bizien pour reprendre l'expression consacrée de mon ami Contagieux. Je profite une nouvelle fois du Challenge Ligue de l'Imaginaire pour apprécier le style et ceci quelque soit le contexte. Après La Main dans le Sac et l'excellent Vent Rouge premier volume de Katana, j'avais envie de tenter l'aventure thriller et me baigner au milieu de Crotales.

Je vous vois frissonner alors que l'image s'impose à vous et vous avez bien raison puisque le titre est vraiment très explicite, attendez-vous à nager en eaux troubles dans cet enfer mexicain. Différents personnages au passé plus ou moins sombre se disputent notre intérêt ici. L'énigmatique Paik Dong-Soo, le dangereux Santa Sangre patron du cartel local, la sulfureuse Salma (une Salma Hayek qui outre le prénom répond également au même physique envoûtant) ainsi que d'autres protagonistes que je vous laisse découvrir et qui ont également une importance dans cette histoire.

Il est évident qu'aimant les personnages masculins de type vieux briscard, borderline, des "Luther" en puissance je ne pouvais qu'apprécier Paik Dong-Soo. le fait qu'il soit Nord-Coréen apporte une dimension supplémentaire puisque inédite pour moi. Tout comme Yeruldelgger de Ian Manook, le fait de nous proposer des ethnies qu'on voit peu - plus habitués à des militaires et policiers français ou américains - est vraiment appréciable, surtout quand on a l'habitude du genre.

Si en plus on y ajoute une plantureuse héroïne qui n'a pas qu'un physique je suis totalement conquise. Ah oui j'aime les personnages forts, qui ont une prestance, qui "crèvent l'écran" par leur charisme mais surtout par leur personnalité.

Así, vamos a conocer este maravilloso mundo tan cruel como inseguro. Disfruta !
Lien : http://the-love-book.eklablo..
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C'est un pur bonheur de retrouver la plume aiguisée de Jean-Luc Bizien, car j'ai eu un énorme coup de foudre pour son précédent roman, "Le berceau des ténèbres".
Je me suis demandée si la magie serait, à nouveau, au rendez-vous, avec "Crotales", on n'a pas idée d'avoir des questions de ce genre, bien sûr que j'ai adoré.
Les étincelles ont même crépité de partout, quand le talent est là, il est là.
J'ai trouvé judicieux de changer totalement de lieu, nous allons faire un tour au Mexique et c'est un dépaysement réussi.

Salma est la compagne d'un narco-trafiquant extrêmement reconnu dans son milieu pour sa dangerosité.
Elle vit avec son frère Pablo, retenus plus ou moins prisonniers dans la luxueuse hacienda, la jeune femme va chercher un moyen de s'échapper afin de rester en vie.
Timmy Dalton vient d'une famille que l'on pourrait assez facilement assimiler à des dégénérés, où la violence règne en maître.
Le père de famille est sûrement le pire des bourreaux jusqu'au jour où quelque chose cède dans le cerveau du jeune homme, il ne sera plus une victime.
Il va y travailler très dur et désormais ce sera lui le traqueur...

Retrouver un personnage récurrent des précédents tomes est très appréciable, Paik Dong-Soo est un homme que j'aime beaucoup, j'aime sa force.
Je le vois un peu comme Bruce Lee, une puissance tranquille et j'ai envie qu'il sorte gagnant de chaque bataille.
Je précise que si vous n'avez pas lu les tomes précédents, pas de panique vous pourrez vous rattraper dans un second temps, Crotales se lit comme un oneshot.

L'action est incroyable, j'ai serré les dents comme ce n'est pas permis.
La violence est aussi bien présente, pas au sens gore, non elle est présentée sous diverses formes.
Parfois physique, parfois psychologique, on parle de violences conjugales et d'inceste, alors je vous arrête tout de suite voir une femme battue ne me fait pas plaisir, bien au contraire, en parler revient à mon sens, à les dénoncer.
Oui c'est une réalité et oui elle est violente.

La progression des chapitres se fait avec deux histoires distinctes et à chaque fois la vision d'un des personnages.
L'auteur sait ménager ses effets, la découpe est réalisée sur des endroits stratégiques.
Je n'ai eu qu'à tirer la langue sur le suspense créé et à passer au chapitre suivant, de toute façon il faut se faire une raison, le lecteur ne maîtrise rien, si une chose : son plaisir.

D'ailleurs j'ai eu les crocs, c'est le cas de le dire avec "Crotales", je suis restée tendue presque tout au long du roman.
Pourquoi? Parce qu'on ne le dira jamais assez, Jean-Luc Bizien a des facultés d'écritures extraordinaires.
La qualité est là, mais il y a bien plus que ça, c'est pire et bien que difficile à retranscrire, ça pourrait s'apparenter à du génie.

Je n'ai eu qu'une hâte c'est que les deux parties du roman se rejoignent, je me doutais que ce serait explosif.
Le dénouement est dingue, j'ai fini bouleversé.
Vous y trouverez du sang, de la sueur et de la poussière...

Allez, je vous attends à l'embarquement nous partons au soleil et vous vous souviendrez longtemps du voyage, parole de passionnée.


Lien : https://leshootdeloley.blogs..
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Le Mexique et son célèbre mur délimitant la frontière avec les États-Unis est le témoin des passages clandestins de mules, ces passeurs faisant circuler la drogue de l'autre côté de cette limite via des tunnels.
Certains trafiquants essayent de se hisser au plus haut de ce commerce, notamment quand l'ancien leader a perdu sa place. C'est le cas de Torres, respecté dans le milieu pour sa barbarie.
Autre endroit, la maison de la famille Dalton, un père, sa fille et ses 2 fils. Chacun tenant une place bien particulière, chacun ayant des vices cachés.
2 salles 2 ambiances pour le même résultat, l'agressivité humaine est une émotion dominante. Un délicieux moment passé sous le soleil mexicain, interrogation toutefois sur le chapitre 4 qui pose problème aussi bien dans sa position que sa conclusion.
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Bon ben voilà, lu et adoré comme la trilogie des Ténèbres (mes coups de coeur 2016). J'ai retrouvé mon Nord Coréen préféré Paik Dong-Soo au Mexique. Maintenant Seth B. m'a manqué quand même. En général je lis JLBizien dans la journée mais ce fut compliqué en ces périodes de fête ! Bref je viens de terminer dans un état je vous dis pas et j'en redemande ! Encore une histoire menée de main de maître, JLB membre de la Ligue de l'imaginaire prouve une fois de plus qu'il a largement sa place dans le top 10 des auteurs de thriller.
Un petit extrait :
PAIK DONG SOO laissa son regard errer sur l'immensité du désert. Un océan ocre, feu et or s'étalait à ses pieds. le Coréen décida d'y plonger mais il ne parvint, en dépit de la beauté des lieux, à chasser ni le visage d'IL-Nam, ni celui de Pablo.
Cet appel du petit Mexicain l'avait laissé impuissant.
Et furieux.
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Un policier comme on en aimerait tant, un climat mexicain très hot, des personnages haut en couleurs dont les liens vont se nouer inexorablement comme un noeud de vipères. Un vrai thriller dont on peut poursuivre la lecture malgré l'heure avancée de la nuit.
Bravo Mr Bizien.
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Pur bonheur que de retrouver Dong-Soo ! Après la frontière coréenne, c'est le long de la frontière mexicaine qu'on le retrouve. Il a laissé beaucoup derrière lui, des morts, des amis, sa famille… Mais parfois on a beau vouloir disparaître, le passé nous rattrape toujours. Paik Dong-Soo est resté tel qu'on l'a laissé, froid, méticuleux, un ex militaire coréen en fait !

Cette atmosphère de Ciudad Juarez est parfaitement transmise, j'ai eu, durant ma lecture, des images de déserts, du sable qui fouette les visage, et ce grillage qui matérialise la frontière entre les Etats-Unis et le Mexique (en attendant les murs de béton de Mr Trump). Comme toujours l'environnement est un élément, voir même un personnage à part entière dans les romans de Jean-Luc.

L'univers des narco-trafiquants n'est pas tendre et l'auteur ne nous ménage pas lorsqu'il nous expose les loisirs de Torres, patron du cartel local. L'argent semble pouvoir tout acheter, tout permettre.

Un seul meurtre à la fois, répéta-t-il. Ça calme la bête et ça l'empêche de te de te dicter sa loi. Si tu transiges, ne serait-ce qu'une fois,, tu es foutu.

Je ne peux que vous conseiller ce thriller, vraiment.

Merci Mr Bizien d'avoir fait reprendre son service à ce « Chinois », et sachez qu'il sera toujours le bienvenu sur ma bibliothèque.
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