Les filles oubliées

J'ai découvert en faisant quelques recherches sur Sara Blaedel que Les filles oubliées est en fait le 7ème roman de la série « Louise Rick« . En toute honnêteté, je ne l'aurai pas deviné seule donc ce n'est pas du tout dérangeant pour la compréhension de ce roman.

En fait, Louise arrive dans un nouveau département : le Département des Personnes Disparues. Il s'agit d'un nouveau service pour elle après avoir travaillé au sein de la criminelle (chargée d'enquêter sur les meurtres). Qui dit nouveau département dit nouveaux collègues. Sa rencontre avec Eik a tout d'abord été un peu houleuse et puis comme bien souvent dans ce genre de cas (et de romans), les choses ont fini par se tasser et les deux co-équipiers sont parvenu à travailler ensemble de manière plus sereine.

Louise est une fois de plus un personnage sans grande surprise pour ce genre littéraire : elle est torturée par son passé..
Je ne sais pas pourquoi les auteurs aiment à ce point créer des personnages de flics sombres, alcooliques, drogués ou ayant connu la perte d'un proche… ça ne me dérange pas de retrouver ces personnages dans mes lectures mais il est vrai qu'à force il n'y a plus d'effet de surprise. Bref, vous l'aurez compris, Louise a un lourd passé et celui-ci ressurgit justement au fil de cette enquête. J'ai d'ailleurs été frustrée à la fin du roman de ne pas avoir plus de réponses sur l'histoire de Louise. le livre se termine clairement en nous laissant suggérer un dénouement dans un prochain roman. En sachant que je n'ai pas été totalement convaincue par ce roman et cette autrice, je ne suis pas certaine de connaître un jour le fin mot du passé de notre enquêtrice… tant pis.

Si l'enquête s'annonçait prometteuse à la lecture du résumé, je n'ai pas été emballée plus que ça. J'ai apprécié la thématique de l'ancien hôpital psychiatrique, l'ambiance de la ville dans laquelle se déroulait l'enquête mais le tout ne m'a pas spécialement fait vibrer. Il y a un peu trop de passages personnels sur la vie de Louise, ce qui nous coupe parfois de l'action. le duo Louise/Eik est sympathique à suivre mais comme je vous l'ai dit plus haut, le tout est sans surprise.

C'est un peu le mot clé de ce roman : sans surprise. Ce n'est pas mauvais, mais ce n'est pas révolutionnaire. C'est du déjà vu. Ce que j'ai retenu de ce livre c'est surtout l'aspect sur les conditions des personnes handicapées mentales dans les institutions dans les années 60/70. Heureusement que les choses se sont améliorées (même s'il y a encore malheureusement des scandales de maltraitances sur des personnes fragiles de nos jours dans les institutions : maisons de retraite, hôpitaux…)

J'ai été un peu choquée de découvrir le coupable des crimes dénoncés dans ce roman et la dernière partie du livre m'a laissée avec un sentiment de malaise.

Pour conclure, ce roman apporte de bonnes idées et une thématique, celle des institutions pour personnes handicapées, qui peut nous faire frissonner et nous plonger dans une ambiance glauque. L'ambiance dans les polars nordiques est un atout indiscutable de ces auteurs et j'ai été servie avec ce roman. C'est l'enquête en elle même, avec un rythme lent ou entrecoupé par la vie privée des personnages, qui m'a déçue. Les personnages n'ont d'ailleurs pas été à la hauteur de mes espérances. le tout est sans surprise et c'est ce qui m'a ennuyée parfois.

J'ai passé un bon moment de lecture mais je ne suis pas certaines d'avoir envie de réitérer l'expérience avec cette autrice danoise.

On retrouve le corps d'une femme dans une forêt danoise, au visage défiguré par une grosse cicatrice de brûlure. C'est une ancienne pensionnaire d'un hôpital pour enfants handicapés. Louise Rick, chargée de l'enquête, découvre alors que d'après l'état civil cette femme est morte depuis trente ans, ainsi que sa soeur jumelle.

Les pensionnaires de l'hôpital psychiatriques étaient surnommés les enfants oubliés. Parce que la plupart du temps leurs familles cessaient très vite de leur rendre visite, soulagées de ne plus avoir à s'en occuper. Ces enfants étaient certes nourris et logés, mais subissaient également des sévices terribles, peut-être parce que l'on estimait qu'ils n'étaient pas assez intelligents pour ressentir la douleur, et qu'ils étaient quantité négligeable. Des pratiques médicales révolues que ce roman bien fait met en lumière, et qui ne sont pas l'apanage du Danemark.

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Les filles oubliées : publié au Danemark en 2011 ( titre original "De glemte piger" ). Publication en France en 2015 d'après la version en langue anglaise. C'est le septième titre de la série mettant en scène Louise Rick. Les six premiers n'ont pas été traduits en français mais cela ne nuit pas à l'intérêt des "Filles oubliées" car ce roman raconte un nouveau départ dans la carrière de Louise. Depuis deux semaines seulement elle est directrice technique de l'Agence des enquêtes spéciales, une unité toute nouvelle de la police danoise spécialisée dans les disparitions non élucidées.

Cela fait quatre jours qu'un garde forestier a découvert le cadavre d'une femme du côté du lac d'Avnsø dans le Seeland. le décès semble d'origine accidentelle mais le plus surprenant est qu'aucune investigation ne permet de déterminer son identité. C'est un travail tout trouvé pour Louise qui va faire équipe avec Eik Nordstrøm, la cohabitation ne s'annonce pas bien ...

Le lecteur est d'emblée associé à des recherches approfondies dans des archives poussiéreuses, lors d'autopsies "sanglantes", d'appels à témoins et d'expertises scientifiques complexes. L'ensemble est crédible et peu à peu se profile l'ombre d'un monstrueux tueur en série.

Ce roman est habilement construit, le Seeland où le premier cadavre a été découvert est aussi la région où Louise a passé son adolescence. le lecteur découvre son histoire en même temps qu'elle revit cette période douloureuse de son existence. Louise vit seule avec son fils Jonas et a une amie très proche, Camilla Lind, qui n'hésite pas à se mêler aux enquêtes. Camilla oriente ses recherches vers une institution recueillant des orphelines dans les années 1960.

Ce roman ( le seul de Sara Blaedel traduit en français ) est une belle découverte des Editions Terra Nova ( dont l'activité semble avoir été reprise par City Editions ). La qualité de la traduction depuis la langue anglaise mérite d'être soulignée ( malgré l'embrouillamini dans les grades et service de la police qui font plus anglo-saxons que danois ). L'enquête est sans cesse relancée notamment par le travail d'Eik Nordstrøm qui s'avère être excellent policier, tenace et habile à trouver une nouvelle approche lorsque les recherches aboutissent à une impasse. La bibliographie de Sara Blaedel est riche, son succès lui a valu d'être traduite dans de nombreux pays, elle mériterait de l'être plus largement en France, la qualité des "Filles oubliées" en est la preuve.

Captivante, l'intrigue nous fait remonter dans les années 1980 grâce aux archives de l'institut qui met en évidence la condition des personnes handicapés de l'époque. Basé sur des faits réels, le récit est instructif. En effet, nous apprenons qu'il était courant que les enfants placés en institut soient abandonnés par leurs parents à cause de leur différence. C'est ce qu'on appelle les « enfants oubliés ». Sara Blædel a crée un roman prenant autour de ce sujet. Nous prenons plaisir à faire des suppositions avec Louise. Après quelques rebondissements et des pistes multiples, on est satisfait du dénouement, même si on le devine un peu avant la fin. L'histoire m'a fait penser à un épisode de la série Cold Case. Soignée, la plume de l'auteure est agréable à lire.

(Chronique complète sur le blog)
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Ma découverte de cette auteure via "les filles oubliées" n'est pas très positive.
Peut-être parce qu'il s'agit d'une série et que je me suis perdue au milieu de personnages qui ne me parlaient pas du tout? Peut-être: toujours est-il que l'intrigue ne m'a pas passionnée et que j'ai trouvé beaucoup de passages inutiles.
Pour finir, la lourdeur du style (nombreuses répétitions et relations de cause à effet assez incompréhensibles) ne m'a pas aidé à apprécier le roman: s'agissant d'une traduction, je laisse à l'auteur le bénéfice du doute.

Une belle découverte que ce thriller danois! L'ambiance lourde, oppressante recèle des secrets pesants et je me suis attachée au personnage de Louise.
Le rythme de cette histoire est parfaitement adapté et s'accélère au fur et à mesure de son avancement. Pas de temps mort.
Au final, une écriture souple, concise qui m'a entraîné de suite dans cette histoire parfaitement orchestrée.
Je ne connaissais pas cette auteure et je vais m'y intéresser afin de découvrir d'autres thrillers qu'elle pourrait avoir écrit.
Je recommande aux lecteurs appréciant les ambiances oppressantes et noires.

Les filles oubliées est un bon livre. Globalement j'ai passé un très bon moment en lisant ce roman. le suspens a été de mise jusqu'à la fin. Malheureusement ce n'est pas le genre de thriller que je préfère lire. L'enquête étant un peu trop linéaire je dirais, mais ça ne m'a pas empêcher d'apprécier ma lecture.

Louise, enquêtrice et personnage principal, est attachante et humaine. Nous découvrons au fil de cette recherche criminelle, la vie et le passé de cette femme. J'ai trouvé que sa personnalité était très bien développé ainsi que son évolution au fil de l'histoire.

J'ai beaucoup aimé la plume de l'auteure qui nous embarque à merveille dans un environnement forestier où se déroule la plupart de l'action. Pourtant, j'aurais préféré que l'auteure développe certains points, j'ai l'impression d'avoir manqué parfois de descriptions notamment sur les scènes et sentiments des personnages. Je trouve cela dommage dans ce genre littéraire de manquer de détails, même s'ils n'étaient pas nécessaires à l'histoire, ça aurait été un plus pour vraiment nous immerger au coeur de cet univers.

D'un côté, l'intrigue m'a vraiment plu et donné envie d'en savoir plus, et surtout de découvrir le final, le suspens étant de mise, mais d'un autre, j'ai été un peu étonné du choix du coupable par l'auteure. En effet, c'était trop simple à deviner, je m'attendais donc à ce que l'auteure nous surprenne étant donné le peu de détails et de réactions des protagonistes, ce qui n'a pas été le cas.

Pour tout vous dire, c'est vraiment la première page qui m'a happé dès le départ, dès lors, il fallait que je finisse cette lecture pour enfin avoir le fin mot de l'histoire. J'adore quand un livre commence de cette manière, donnant une montée d'adrénaline au lecteur...

Malgré ses petits défauts, ce livre est très bon pour sa plume, ses protagonistes attachants, et sa double intrigue. Nous terminons donc ce thriller sur une révélation inattendue. Mais si vous voulez en savoir plus, il faudra d'abord lire ce roman !

Je conseille notamment ce roman à ceux qui ne connaissent pas les thrillers voulant commencer en douceur et aux lecteurs qui n'aiment pas les récits qui trainent en longueur...

Lien : http://lalecturedeslivres.bl..

Le corps d'une femme est retrouvée au fond d'un ravin.
Louise enquête pour savoir si elle fait partie des portées disparues au Danemark.
Malheureusement aucune correspondance.
Qui peut-être cette femme ? Retrouvée sale, habillée avec des vêtements hors d'âge, négligée...
Louise va très vite découvrir qu'elle fait partie des filles oubliées, des enfants en situation d'handicap, placés dès leur plus jeune âge dans une institution où ils seront mis à l'écart de la société, de leur famille...
Seulement voilà, Lisemette est censée être morte en 1980.
Où etait-elle pendant les 30 dernières années ?
Et aussi, où se trouve sa soeur jumelle, censée être morte le même jour que Lisemette ? Est-elle aussi vivante ?

Quelle histoire !
C'est une vraie enquête, pas de rebondissements toutes les deux pages et pourtant...
J'ai beaucoup aimé.
C'est très bien écrit, ça prend aux tripes, le sujet est vraiment très fort, c'est sombre.
Louise est un vrai personnage, elle est forte, déterminée, se débat avec les démons de son passé, tente de découvrir la vérité même quand on lui demande de lâcher le dossier.
J'ai aussi beaucoup aimé Eik, son coéquipier, écorché mais qui pour son métier met toutes ses peurs et ses défauts de côté.
L'intrigue tient la route, certains moments foutent les frissons, les détails sont glaçants.
À la fin l'auteur précise que certains éléments sont tirés de la réalité et qu'elle a ajouté de la fiction, on a bien conscience que des institutions qui négligent les patients ont existés et existe peut-être même toujours...
On met en avant l'handicap mental et l'abus que peuvent malheureusement vivre les personnes qui en souffrent et on est pas épargnés. C'est aussi cela que j'ai aimé.
C'est mon premier "polar nordique", il date de 2015, je ne l'ai vu nulle part et c'est dommage parce qu'il mérite d'être connu et lu.
Lien : https://tchusspeacekissloval..

C'est par opportunité que Les filles oubliées s'est retrouvé dans ma pile à lire : je ne suis pas spécialement amatrice de romans policiers, encore moins nordiques, qui ont leur propre mécanique.

J'ai donc ouvert le livre sans en attendre beaucoup et me suis rendu compte, au bout d'une cinquantaine de pages avalées sans lever le nez, qu'il était tout de même prenant.

Le roman commence évidemment par la découverte d'une morte, comme tout bon roman policier. Pour retrouver l'identité de la jeune femme inconnue, Louise, tout juste affectée au Département des Personnes Disparues, va devoir composer avec un collègue nonchalant, un chef qui ne demande qu'à voir les affaires classées et une collègue vindicative. Pourtant, alors qu'elle enquête sur les lieux de son enfance, une question lancinante demeure : que s'est-il passé à l'hôpital psychiatrique d'Eliselund dans les années 1980 ?

Les filles oubliées navigue entre le Cold Case et un thriller conventionnel : il y a un tueur dans la nature, mais les évènements du passé qu'il va falloir déterrer ont une importance capitale pour comprendre ce qui se joue dans le présent. Et le mélange des deux est bien amené.

J'ai aussi aimé la dynamique du duo d'enquêteurs qui se complètent dans leur façon de travailler.

Pourtant, il y a toujours quelque chose qui me laisse spectatrice dans les thrillers nordiques. Je ne me sens jamais vraiment impliquée avec les personnages, il y a toujours une espèce de réserve qui m'empêche de me sentir concernée par leurs sorts et leurs pensées. Ce qui fait que la vie personnelle de l'enquêtrice m'a laissée de marbre, et même je n'en ai pas compris l'intérêt.

En résumé, Les filles oubliées est un bon thriller, au rythme satisfaisant, mais pour lequel je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages principaux.
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Les enfants pas comme les autres, "les enfants oubliés" aujourd'hui, nous disposons de plus de structures d'accueil, de possibilité de soins, de prise en charge, mais comment faisaient les parents autrefois ? Comment faire face au handicap lorsque vous êtes parent isolé, de quelle aide disposer quand rien n'existe ?
Nous sommes au Danemark et le corps d'une femme défigurée est retrouvé dans une forêt qu'avait l'habitude de sillonner plus jeune, Louise RICK, inspectrice dans une unité policière nouvellement créée. Mère d'un ado, célibataire et se sentent toujours coupable du décès de son premier amour,
Louise va découvrir que la femme, LiseMette, était censée être décédée avec sa soeur jumelle et que leur père, toujours vivant, s'était résigné de nombreuses années plus tôt, a les placer en institut pour arriérés mentaux (c'est le terme utilisé), lorsqu'il n'avait plus pu s'en occuper après le décès de leur mère. Il va aussi leur apprendre qu'il n'avait pu faire enterrer ses enfants (l'institut s'en était occupé) et que le personnel dudit institut l'avait persuadé de ne pas venir voir ses filles, car cela les perturbait.
L'enquête concernant les jumelles pas si mortes, va mener Louise et son co-équipier Erick Nordstroem, dans les sombres sous-sols de cet institut (fermé) dont le taux de décès est étonnement élevé et révéler les étranges pratiques du personnel, ainsi que son silence ... Sombre, édifiant