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Citations sur Danse avec les loups (41)

Ils formaient un groupe qui vivait et prospérait dans l'entraide. Rendre service était leur façon de contrôler la fragile destinée gouvernant leurs vies. On se rendait constamment service, loyalement et sans récrimination ; c'était leur façon de vivre, simple et magnifique, et le Lieutenant Dunbar trouva là une paix qui lui plaisait.
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"Il avait un don pour déchiffrer le langage d'un cheval" page 43
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Quand enfin il glissa dans l'inconscience, le lieutenant dériva jusqu'à la lisière d'un rêve qu'il n'avait pas fait depuis son enfance. Entouré d'étoiles, il flottait dans le vide froid et silencieux de l'espace, un petit garçon ne pesant rien dans un monde d'argent et de noir.
Mais il n'avait pas peur. Il était bien au chaud sous les couvertures d'un lit à baldaquin, et dériver comme une simple graine dans tout l'univers, même si c'était pour l'éternité, n'était pas une tâche difficile. C'était une joie.
Ce fut ainsi qu'il s'endormit pour sa première nuit au camp d'été traditionnel des Comanches
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Ils étaient la vie de la prairie.
Et ils étaient des milliers à déferler sur la berge pour plonger dans la rivière qu'ils traversaient sans plus s'en préoccuper qu'un train ne le ferait d'une flaque d'eau. Puis ils escaladèrent le versant opposé et passèrent dans les herbes hautes, grondant vers une destination connue d'eux seuls, un torrent de sabots, de cornes et de viande coupant à travers le paysage avec une force défiant l'imagination.
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Le déferlement furieux des poneys quand ils passèrent devant lui. Leur robe luisante, les plumes volant à leurs brides, leurs crinières, leurs queues, les décorations sur leurs croupes. Et les hommes sur leurs dos, chevauchant avec l'abandon d'enfants sur des chevaux de bois. Leur peau riche et sombre, les lignes de muscles sinueux se découpant nettement. Les chevelures tressées et brillantes, les arcs, les lances, les fusils, les larges peintures courant en lignes sur leurs visages et leurs bras.
Et tout cela dans une harmonie magnifique. L'ensemble, hommes et chevaux, ressemblait à la grande lame d'une charrue filant sur le paysage, son sillon éraflant à peine la surface.
C'était d'une couleur, d'une rapidité, d'une magnificence qu'il n'avait jamais imaginées. C'était la célébration de la gloire de la guerre captée en une seule fresque vivante, et Dunbar resta cloué au sol, oubliant qu'il était un homme pour ne plus être qu'une paire d'yeux.
Dunbar se trouvait dans un épais brouillard qui venait juste de commencer à se dissiper quand il réalisa que l'un d'entre eux revenait.
Comme un dormeur dans un rêve, il lutta pour s'éveiller. Son cerveau essayait d'envoyer des ordres, mais la communication ne cessait d'être coupée. Il ne pouvait bouger un muscle.
Le cavalier arrivait vite, se précipitant sur lui en suivant une trajectoire qui rendait la collision inévitable. Le Lieutenant Dunbar ne pensa pas qu'il allait se faire piétiner. Il ne pensa pas à la mort. Il avait perdu toute faculté de raisonner. Il resta immobile, son attention fixée sur les narines du poney comme s'il avait été en transe.
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Jusqu'au gros Colt Navy balançant doucement à sa hanche, il incarnait le rêve que toute jeune fille se faisait d'un homme en uniforme. La vision qu'il présentait était si pleine de couleurs et d'éclat qu'aucun coeur féminin n'aurait pu manquer de marquer le pas en le voyant. La tête la plus cynique aurait été contrainte de se retourner, et les lèvres les plus pincées se seraient surprises à prononcer les mots : "Qui est-ce ?"
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Dunbar l'examina avec plus d'intérêt que la veille. C'était bien le même loup, avec ses deux bottes blanches sur les pattes antérieures. Il était grand et vigoureux, mais quelque chose en lui donna à Dunbar l'impression qu'il n'était plus de la première jeunesse. Sa fourrure était mal soignée, et le lieutenant crut distinguer une ligne irrégulière le long du museau, vraisemblablement une vieille cicatrice. Il y avait en lui une méfiance qui indiquait l'âge. Il semblait tout observer sans bouger un muscle. Sagesse fut le mot qui vint à l'esprit du lieutenant. La sagesse était ce que l'on acquérait après avoir survécu de nombreuses années, et ce vieux basané aux yeux alertes avait vécu plus que sa part.
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IL était tombé amoureux. Il était tombé amoureux de ce pays sauvage et beau, et de tout ce qu'il contenait. C'était le genre d'amour que les gens rêvent de partager avec autrui: sans égoïsme et dégagé de tout doute, déférent et eternel
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Il y a des moments où une personne veut quelque chose si intensément que le prix ou les conditions pour l'obtenir cessent d'être des obstacles.
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Il y a des moments où une personne veut quelque chose si intensément que le prix ou les conditions pour l’obtenir cessent d’être des obstacles.
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